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EAN : 9782010008955
96 pages
Hachette (01/11/1974)
3.98/5   101 notes
Résumé :
De la fenêtre de leur petite maison, Isabelle et Gérard regardent le gros érable mort. Le vieux Vincendon leur a promis : les arbres ne meurent jamais et l'érable chantera. Une nuit d'orage, dans les Laurentides, un chien-loup trouve refuge auprès d'une petite fille, Céline. Dans un langage qu'ils sont les seuls à comprendre, ils décident de ne plus jamais se quitter. On dit que le père Simon est un vieux fou. Pourtant, avec lui, Christine et Roger vont apprendre à ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Notons bien que nous nous intéressons là à l'édition originale du roman ; celle de 1961.
J'au dû lire ce roman alors que j'avais 12 ou 13 ans, je ne sais pas trop. Aujourd'hui j'en ai 45 de plus....
Déjà il m'a fallut 50 ans pour réaliser que seul ce premier volume ne s'appelait pas les SIX compagnons. Mais bon! Si 50 ans de maturité ne m'ont servis qu'à cette splendide remarque..... !
C'est bien sur dans ce premier volume que les 6 compagnons vont s'unir à partir de la bande du « gros caillou » . On y rencontre pour la première fois Tidou, son chien Kafi, Corget, La Guille, Gnafron, Tondu, Bistèque et Mady.
L'auteur se fait le chantre de l'amitié, du respect, de l'amour des animaux
Alors au fil de la lecture, qui, ma fois, est loin de me déplaire, me viennent certaines questions: qu'est ce qui différencie un roman pour enfant d'un roman pour adulte ?


Quand on est enfant on ne peut pas tout saisir du monde autour de soi, on capture des moments intenses d'euphorie ou d'affliction dont on garde l'empreinte indélébile. Nous dit Térence Davies

Donc l'intrigue se doit d'être plus simple, plus proche de ce que nous supposons être les sujets de préoccupation d'un enfant. Les illustrations permettant de soutenir l'attention, le vocabulaire choisi aussi.

Mais la sémantique de ce présent texte me surprend. Comme il est stupéfiant de constater a quel point la langue s'est affadie en quelques années. le texte pourrait paraitre vieillit mais je ne le perçois que comme un confort agréable si vous voyez ce que je veux dire. Une langue douce non heurtante, raffinée, presque recherchée. Il me revient un reportage que j'ai vu il n'y a pas très longtemps montrant la campagne électorale du futur président Valery Giscard d'Estaing. Et surtout cette qualité de langage aujourd'hui disparue. Une qualité associée a un respect de l'autre par l'élégance de la syntaxe.
Alors mes réflexions peuvent être cataloguées réactionnaires ; il est sans doute normal qu'une langue évolue mais l'évolution devrait conduire à une amélioration et là je ne suis pas sûr que ce soit bien le cas. Pour être aussi affirmatif il me faudrait lire un roman jeunesse actuel et cette lecture m'y pousse.
Une autre chose arrive au fil de ma lecture. J'avoue que l'intrigue s'était effacée de ma mémoire mais pourtant certain passage m'ont plongé de façon diffuse dans une sorte de béatitude, de doux moments de mon enfance remontant et me plongeant dans un confort béat effaçant mes soucis actuels; sans doute une régression. Mais ma fois cette sorte de thérapie à bon compte m'a fait du bien.
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Pauvre Tidou, non seulement il quitte son village natal de Reillanette dans la Drôme pour la grande ville de Lyon, mais voilà qu'il ne peut emmener avec lui son chien Kafi, car la gardienne de leur immeuble refuse les chiens : "Kafi était mon ami, l'abandonner serait un crime. Pourtant, au fond de moi, je sentais que je ne serais pas le plus fort. C'en était fait, nous allions partir et Kafi ne nous suivrait pas. J'étais désespéré.".
Les mésaventures de Tidou sont loin d'être terminées, car c'est dans l'indifférence la plus complète qu'il arrive dans sa nouvelle école où aucun élève ne lui adresse la parole, si ce n'est son voisin de classe, Corget, qui lui adresse quelques mots.
Mais Tidou a su attirer l'attention de Corget en lui parlant de son chien, et voilà que ce dernier émet l'idée de faire venir Kafi en douce et de le cacher dans une cave, pour s'en occuper ça sera Tidou et à tour de rôle les membres de la bande du Gros-Caillou.
Mais tout ne se passe pas comme prévu et Kafi disparaît le soir de son arrivée.
Pour le retrouver, c'est toute la bande du Gros-Caillou qui va se mettre à sa recherche ainsi que Mady, une jeune fille malade dont Tidou fera la connaissance par le plus grand des hasards et qui sera très vite adoptée par toute la bande, même si elle est une fille.

Plus jeune, j'avais adoré lire les aventures des six compagnons, ce groupe d'amis vivant dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon et vivant toujours des aventures excitantes avec une intrigue policière qu'ils résolvent à chaque fois, et toujours en compagnie de Kafi, le magnifique chien-loup de Tidou.
J'ai décidé de tenter l'expérience de relire le premier tome de cette série, et bien je dois dire que ça n'a pas trop vieilli et que ça se lit encore très bien aujourd'hui, même avec quelques années de plus.
J'ai retrouvé le vent de l'aventure qui souffle dans chacun des tomes de cette série, même si ici l'intrigue est centrée uniquement à Lyon, il arrivera bien souvent par la suite que la bande se promène dans plusieurs coins de France.
Je trouve que c'est une bonne mise en bouche pour la série, le personnage de Tidou est au coeur de ce premier roman, l'auteur a bien su retranscrire les émotions de ce garçon : la tristesse à la perte de son chien, les difficultés à s'adapter à sa nouvelle vie et surtout à la ville lui qui vient d'un petit village de campagne, et finalement les nouveaux amis qu'il s'y fait et l'acceptation de sa situation : "C'est fini. La photo, nous assure-t-on, paraîtra en première page dans le journal du soir. Nous n'en tirons aucune fierté. Mais pour moi, elle sera un magnifique souvenir. Je l'encadrerai dans ma chambre. J'y retrouverai les visages de mes camarades de la Croix-Rousse, celui souriant de Mady, la bonne tête de mon chien, tous ceux grâce à qui cette grande ville, au début si hostile, ne sera pour moi plus jamais grise.".
Il y a un fond social intéressant dans cette série, la famille de Tidou, comme celle de ses camarades, est pauvre, le chômage est déjà une menace alors que l'histoire se situe dans les années soixante/soixante-dix je dirai, certains personnages n'ont plus toute leur famille, ce sont des situations qui restent finalement très actuelles.
Pourtant, tous ces enfants ne sont pas malheureux et arrivent à se débrouiller avec trois fois rien, c'est un peu le message de fond qui ressort à chaque fois.
J'aime beaucoup cette bande car ils sont tous plus attachants les uns que les autres, que ce soit le Tondu, Gnafron, La Guille, Bistèque, Corget, et puis j'aime beaucoup la touche féminine de la série avec Mady.
Il se dégage de ce livre une atmosphère très Lyonnaise. l'auteur a même créé certains personnages, Mady et Corget, comme représentant l'esprit Lyonnais.
A l'époque de ma première lecture, j'appréciais énormément les illustrations d'Albert Chazelle, je n'ai depuis lors pas retrouvé autant de plaisir à regarder celles plus récentes qui ont été faites (sans parler des couvertures actuelles qui sont nettement en-dessous des originales).
J'ai passé un bon moment de détente à relire cette aventure et si j'avais quelques craintes au départ ce livre à destination de la jeunesse passe encore bien de nos jours et n'a quasiment pas pris une ride.
Je vais donc poursuivre ma relecture des aventures de la bande du Gros-Caillou.

"Les six compagnons de la Croix-Rousse" de Paul-Jacques Bonzon est un bon premier tome de cette série jeunesse qui n'a finalement pas trop vieilli et qui donne toujours autant envie d'aller flâner dans le quartier de la Croix-Rousse pour y croiser la bande du Gros-Caillou.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Les six compagnons, c'est Tidou, le Tondu, Corget, Gnafron, Bistèque et la Guille, des gônes de la Croix-Rousse à Lyon, accompagnés de leur amie Mady et du fidèle Kafy, le chien de Tidou.
Les six compagnons, c'était avec Alice, la série phare de la bibliothèque verte, avec cette particularité et cet avantage qu'elle s'adressait aussi bien aux garçons qu'aux filles : les six compagnons écumaient Lyon, La Croix-Rousse et Fourvière, ils partaient skier à Morzine, ils travaillaient l'été pour gagner un peu d'argent, et avec eux on visitait la France. Ils étaient quand même un peu plus dégourdis que le club des 5, plus crédibles que Fantômette, Alice ou Michel et toujours prêts courir l'aventure et à secourir ceux qui en avaient besoin. Une de mes séries préférées…
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Bernard CLAVEL. L'arbre qui chante et autres histoires.

Trois nouvelles rafraîchissantes de Bernard CLAVEL, non réservées aux enfants.

L'arbre qui pleure :
Un vieil érable trône dans la cour, il se dresse, complètement décharné, étend ses longues branches dénudées, il est sec : il est très vieux, il est mort. Les enfants, Isabelle et Gérard, en vacances chez leurs grands-parents l'ont toujours connu. Et cette année, cet hiver, plus un oiseau sur ses branches ! Il neige, les enfants donnent des graines aux oiseaux. Un grand lapin mécanique approche, puis frappe à la porte du logis. Qui est là ? Un fantôme, un revenant ? Non, c'est Vincendon, l'ami de grand-père. Devant le chagrin des enfants il promet que l'érable chantera ? Au printemps, l'arbre est abattu. Les enfants sont dépités. Comment cet arbre transformé en vulgaires planches, en bois de chauffage va-t-il pouvoir s'exprimer ? Et un deuxième hiver arrive et l'ami Vincendon revient et là : l'érable chante.

le chien des Laurentides :
Un chien quitte son méchant maître et se réfugie à la campagne. Il pleut abondement il s'abrite dans une grange. Là, il va faire la connaissance d'une petite fille Céline. Ces deux êtres se comprennent et se parlent. Une belle amitié naît. Mais les parents de Céline ne veulent pas d'animal. Céline et le Chien vont user de subterfuges pour regagner la ville ensemble. Cependant le chien ne veut pas perdre sa liberté. Trouvera-t-il le bonheur de vivre comme il l'entend, tout en demeurant libre ?

La maison du canard bleu :
Christine et Roger sont en vacances, à la campagne. Ils jouent dans les bois, à proximité de la demeure familiale. Il y a des règles de conduite, des limites de propriété à ne pas dépasser. Ils ont six et neuf ans. Ils ont interdiction d'aller sur la jetée de l'étang. Mais Roger ose défier les prescriptions et s'aventure plus loin que prévu. Il voit sur l'étang un canard bleu. C'est une jeune garçon, alerte et fanfaron. Il va se servir de son lance-pierre pour attaquer ce volatile, mais il sera victime de son imprudence. La découverte de la nature sauvage va entraîner ces enfants à dépasser les limites permises jusqu'à la mésaventure. Heureusement, le père Simon, un vieil homme bienveillant épargnera la punition. Encore une belle amitié entre les générations, un amour pour la nature, la faune et la flore à respecter.

Ces trois nouvelles éveillent l'enfant, l'adolescent au respect de la nature. de belles descriptions de la campagne canadienne. Il faut dire que Bernard CLAVEl a vécu dans ce pays une partie de sa vie, fuyant sa province natale, la Bourgogne. A lire dès sept ans mais aussi pour adolescents et adultes. Une manière d'aborder cet auteur qui a beaucoup écrit et je me permets de vous recommander ; »Brutus », « L'espagnol », « Le soleil des morts », etc.… Bon week-end et bonne lecture. (26/03/2021)

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Je ne suis pas fan des classiques mais j'aime bien Bernard Clavel. Lorsque mon enfant m'a ramené celui-ci à la maison, je n'ai pas pu m'empêcher de le lire.
Ce sont donc 3 nouvelles très courtes.

Dans la première "L'arbre qui chante", un arbre mort ne l'est jamais, d'après Vincendon, l'homme qui ressemble au lapin mécanique en plein hiver.
Il a promis de le faire chanter, cet arbre, et il tient toujours ses promesses.
Cette nouvelle nous montre qu'il avait raison.

Dans "Le chien des Laurentides", le chien est le meilleur ami de l'homme, l'inverse n'est pas toujours le cas malheureusement, Bernard Clavel fait parler le chien mais seule la petite Céline l'entend et lui parle en retour. Ils vont élaborer un plan pour pouvoir rester ensemble, jusqu'à ce que la liberté se rappelle au chien.

Pour "La maison du canard bleu", un frère et une soeur qui partent à la découverte de la nature. Les poissons, les oiseaux, les arbres et l'eau qui peut-être si dangereuse mais heureusement, le père Simon et son chien Nicolas sont là et veillent à ce que tout se passe dans l'ordre dur cycle de la vie sur leurs terres. Les chasseurs n'y sont pas les bienvenus. Un joli petit conte de Noël.

Elles se lisent très vite et je me suis faite emporter sur chacune d'entre elles.
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critiques presse (1)
LeFigaro
02 avril 2014
Si les puristes risquent de tordre le nez, les enfants ne devraient pas être perturbés. Ils découvriront un univers tout neuf.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Dans le ciel encore obscure, le jour semblait ne jamais devoir se lever. Le brouillard !....Oui, le brouillard, j’en avais déjà entendu parler, mais je ne le connaissais pas. A Reillanette, personne n’avait jamais vu de brouillard.
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Là-bas, sur les Alpes, les neiges n’ont pas encore commencé à fondre car les eaux (du Rhône) sont restées basses. Une langue de sable et de gravier s’étire le long de la rive.
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A mesure que le temps passait, mon impatience devenait presque de l'angoisse, sans que je susse pourquoi.
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« Une fille ?...moi, mon vieux, je n’aime pas les filles....je préfère les chiens, ils ne bavardent pas et ne nous agacent pas tout le temps.
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Vraiment, il fait très beau, les gens qui passent ont l’ai heureux...les chiens aussi, qui tirent sur leur laisse pour se donner un peu plus de liberté.
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