Mon avis sur ce livre est négatif. le personnage principal est peureux et peu attachant.La fin était très prévisible. Il manque de l'action, du fantastique, de l'aventure ou même un meurtre, une enquête, bref, quelque chose qui m'aurait donné envie de continuer à lire mais rien. Les retours en arrière de l'histoire sont très pénibles. Moi qui aime beaucoup lire, je peux dire que j'ai été déçue. On peine à entrer dans l'histoire et une fois qu'on y est, on s'ennuie beaucoup car le personnage principal a peur de tout : de sauter en rappel, de se confronter à ses camarades… Et qui dit héros couard dit livre mou et inintéressant. Non seulement je ne me suis pas attachée à Daniel, mais les autres personnages autour de lui étaient encore pire : méchants, moqueurs… Je trouve que le style d'écriture est vraiment trop simple et pas assez recherché, on a l'impression de lire un livre qui s'adresse aux plus jeunes : j'aurais préféré que l'auteur utilise un autre style un peu plus complexe. L'intrigue, elle aussi, n'est pas très recherchée. le milieu du livre est un point mort, on attend une action ou quelque chose, mais toujours rien. Ce livre est censé être réaliste mais il ne l'est pas du tout, il est juste très caricatural : un enfant que l'on traite d'intello et qui se fait embêter par une bande pas très futée… L'auteur aurait pu trouver bien mieux. Un autre personnage principal, Axelmann, est tout simplement ridicule. L'auteur cherche à le faire paraître méchant mais il en fait beaucoup trop ce qui rend le personnage insupportable, non pas parce qu'il est méchant mais parce qu'il est absurde et médiocre.
Bref, je ne conseillerais pas ce livre car il manque d'action et d'aventure, les personnages ne sont pas attachants et le style d'écriture est trop simple.
Commenter  J’apprécie         70
- Les mains sur les genoux. Maintenant, avance de coté jusqu'à ce que je te dise de t'arrêter. Un pas, deux, trois, quatre. Stop. Redresse-toi.
Lentement, très lentement, je me relève, m'attendant à me fracasser le crâne sur la branche.
Rien. Je suis passé. Tozer a réussi. Il m'a fait traverser.
- Reviens à douze heures.
-Quoi ? Pourquoi ?
La voix de Tozer, aussi dure que d'habitude.
-La leçon n'est pas encore terminée, Barjo.
- Oui. Se mélanger à des enfants normaux, Margaret. Voilà ce qu'il lui faut...
Je suis donc entré à Ferneham, école gratuite située à un mile de la maison, pour me mélanger à des élèves normaux comme Tozer.
Quand je dis "mélanger", je pense mélanger à la façon dont l'appareil de la Loterie nationale mélange ses boules numérotées. Voilà ce que vous êtes, une boule numérotée, comme tout le monde.
On vous agite, la soufflerie se met en marche, vous sortez en roulant. Et vous sortez avec qui ? Eh bien, c'est ça la loterie.
Donc, Tozer et moi sommes entrés et le mélangeur Ferneham a fait son boulot. (p.25)
ça t'arrive de ne pas piger tout de suite, mais tu sais que si tu fais un effort, tu finiras par comprendre. Moi, je sais que je ne comprendrai rien. Je peux rester assis à le fixer jusqu'à ce que ma tête explose, je sais que je ne comprendrai JAMAIS. (p.196)
Mais nous ne sommes pas à l'école. Il ne me demande pas, en me dominant de toute sa hauteur dans un coin reculé de la cour de récréation :
- T'as peur, Barjo ?
Il ne me coince pas le cou en me tordant le bras derrière le dos d'une seule de ses mains puissantes pour m'obliger à l'avouer. Il ne me force pas à m'incliner devant ses grands potes, Greg et Flick, venus se réjouir du spectacle.
Non. Nous sommes ici, sous terre. Sans aucune issue. (p.14)
- D'accord, Edwards. Suffit. Tu le fais parce que JE le dis. Pigé ?
Parce que je le dis. La dernière flèche du type à court d'arguments. Tu le fais, non pas parce que je veux te persuader que c'est bien, mais parce que je le dis. (p.60)