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Carole Cavallera (Traducteur)
EAN : 9782070437870
96 pages
Gallimard (07/10/2010)
3.78/5   63 notes
Résumé :
Fable pudique, baroque et pleine d'humanité. Le compagnon de voyage a pour cadre l'Italie de 1943. Après le renversement de Mussolini et le chaos que provoque la signature de l'armistice, les hommes de troupe, désormais sans ordres et sans chefs, décident de rentrer chez eux
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Notre compagnon de voyage est un jeune soldat du nom de Calusia. C'est lui que nous accompagnons pour une traversée de la péninsule, dans les débordements désordonnés qui suivent le renversement de Mussolini et le débarquement allié en 1943.
Comme nombre de ses camarades du corps des chasseurs alpins ou de l'infanterie, son caractère est simple, ses sentiments élémentaires ; un fils de paysan bergamasque honnête et bon que les aléas de la guerre ont contraint de quitter sa région rurale du Nord de l'Italie.
Au milieu d'un petit détachement de soldats aux ordres d'un seul lieutenant, veillant sur une position isolée de la Calabre, Calusia et ses camarades ont attendu le débarquement, leur dernière offensive, que tous savaient perdue d'avance mais qu'ils ont menée malgré tout, moins dans le but de défendre ce qui ne pouvait désormais plus l'être, que pour sauver leur dignité de soldats et d'italiens. Braves gars qui sont morts à l'aube, laissant Calusia seul rescapé de ce combat « presque onirique » entrepris dans « un flou allusif » comme « une bataille de tableaux anglais ou hollandais ».
Le lieutenant aussi est tombé, mais avant de mourir, il a fait promettre à son ordonnance de ramener sa dépouille à Naples, chez sa mère. Improvisant une caisse dans laquelle il dépose le défunt et qu'il attelle à Roméo, un âne errant trouvé auprès d'une ferme abandonnée, Calusia se met en route. Et c'est ainsi, à travers une Italie en pleine débandade, qu'il entreprend un long voyage afin accomplir la dernière volonté de son supérieur.
Périple émouvant, terriblement humain, jalonné de belles rencontres comme celle de Concetta, orpheline fugueuse de 17 ans que Calusia prend sous son aile, ou bien celle de Mariagiulia, jeune veuve fière et robuste qui lui fait chavirer le coeur, mais ponctué aussi de mauvais contacts à l'instar des trafiquants au marché noir prêts à toutes les bassesses pour s'engraisser, et aussi les voleurs, les vauriens, les mères-maquerelles qui profitent de la débâcle pour dévoyer les femmes seules… la lie de l'Italie, ses pires ennemis par temps de défaite.

Dans cette longue cohorte de réfugiés, de pauvres hères, de miséreux, Malaparte n'omet pas de parler des femmes et de l'immense exode féminin qui a marqué cette triste période. Femmes courageuses et déterminées, ayant perdu père, frère, mari, fuyant « la peur, la faim, les villages en ruine et les champs dévastés » et qui se retrouvent seules, démunies, jetées sur les routes avec pour seules armes de survie leur vaillance, leur fierté, leur honneur.

L'auteur des célèbres « Kaputt » et « La peau » saisit l'environnement comme l'oeil d'une caméra. Tantôt en plans larges, il embrasse un vaste panorama, donnant à voir les superbes paysages de l'Italie. Tantôt en plans serrés, il s'attarde sur les êtres et les choses, en portraits détaillés, révélant les nuances, les contrastes, les reliefs d'une humanité, celle d'un peuple en pleine débâcle. Il y laisse entrevoir les médiocrités, les petits intérêts, les réactions mesquines des uns, et les mouvements de solidarité ou de partage des autres, ces petites actions héroïques qui s'affirment à travers les minuscules attentions que l'on porte à son prochain, ces gestes fraternels et ordinaires, pourtant pleins de grandeur, qui sont la vraie marque de la dignité et du courage.

Et il est fascinant de constater avec quelle maestria les italiens, pourtant réputés si loquaces et volubiles lorsqu'ils s'expriment oralement, arrivent, à un degré d'expression tel et un sens si aigu de la sobriété et de l'économie de mots, à nous transmettre tout un éventail de ressentis visuels, olfactifs ou sensitifs.
On a l'impression que leurs mains, qui s'expriment généralement avec tant d'animation, se réduisent sur le papier à une pluie de mots fondamentaux jetés là, sur la page, sans qu'il soit besoin d'en rajouter tant leur choix se fait au plus juste de la pensée. Comme si les doigts, si mobiles, si lestes, happaient au vol les mots adéquats, aussi prompts qu'un oiseau de proie lorsqu'il saisit l'instant crucial de l'attaque et, en un mouvement brusque et précis, s'empare de son butin de chasse, ne lui laissant aucune chance de salut.
La plume de Malaparte est de cet ordre.
Alerte et preste, elle glisse, soudaine et immédiate, comme un souffle de vent frais. Au gré de mots simples et prégnants, elle roule, souveraine, de la Calabre à la Campanie, sur les chemins de cette Italie chaotique que la guerre a meurtrie, et toujours souple, vive, dégagée de toutes entraves dirait-on, elle défile, pleine de fluidité, avec l'allant d'une fable.
Une fable pleine d'humanité portée par le personnage innocent et magnifique de Calusio, qui révèle les sentiments contradictoires, entre amour et rejet, de Malaparte (1898 – 1957) pour son pays d'origine. La tendresse pour les petites gens, les miséreux, les êtres sans défense ; la révolte contre les puissants, les profiteurs, les exploiteurs et les voleurs.

Maintes fois remanié et demeuré inédit jusque dans les années 2000, ce « Compagnon de voyage » nous invite à le suivre jusqu'au bout du chemin... Alors, suivons-le…
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Septembre 1943, les alliés débarquent dans le sud de l'Italie. Un détachement de soldats italiens regroupés autour du lieutenant Cafiero attend calme et résigné le début de l'affrontement. Les ordres supérieurs du commandement n'arrivent pas jusqu'à cet endroit isolé. Malgré le manque de provisions et de munitions, le lieutenant enjoint ses hommes de se préparer pour l'assaut final.

« - Que les hommes se préparent, reprend l'officier ; s'ils débarquent, ils doivent nous trouver à nos postes.

Il s'éloigne et les hommes s'exécutent : ils graissent les armes, nettoient leurs godillots, sortent les grenades des caisses et les disposent dans les niches creusées dans le talus, contrôlent les chargeurs des mitraillettes, raccommodent leurs uniformes.

Certains se rasent. D'autres écrivent à leurs familles. L'officier passe parmi eux sans un mot : les soldats lèvent la tête et le regardent. C'est le crépuscule. le rocher rougeoie dans les derniers feux du soleil d'automne, le miroir de la mer entre Scylla et Charybde est pur, d'un gris bleuté déjà nocturne. »

La nuit ne s'est pas encore dissipée lorsque l'armée anglaise prend possession des terres italiennes en débarquant par la pointe sud où sont postés les hommes de Cafiero. Avant de tomber sous les balles le lieutenant demande à son ordonnance, le chasseur alpin Calusia, une ultime requête : celle de ramener son corps à Naples auprès de sa famille.
Commence alors pour Calusia et son âne Roméo un périple à travers l'Italie dévastée et hagarde. Les rencontres avec Concetta, la jeune orpheline, ou plus tard avec Mariagiulia, la solide veuve ne vont à aucun moment, ni contrarier sa promesse ni le détourner de ses engagements.

Curzio Malaparte est né en Toscane en 1898, il meurt à Rome en 1957. Il a commencé l'écriture de ce livre en 1946 et l'a repris en 1956. Tous les livres de Malaparte transcrivent « les aventures tourmentées d'un Italien dans le siècle et les sentiments mêlés voire contradictoires, que lui inspire la mère patrie. »
le compagnon de voyage revient sur un épisode historique : la guerre civile entre l'Italie du Sud qui soutient les alliés et celle du Nord fasciste. C'est cette situation chaotique qui sert de décor à ce court roman. Calusia transporte le corps de son lieutenant sur les chemins d'un pays dévasté, il croise des réfugiés errants et affamés.
L'écriture est poétique, d'une grande simplicité et d'une grande justesse à l'image de Calusia, cet homme sobre, généreux, courageux et dévoué. le personnage un peu fruste du début laisse place à un esprit fin et sensible. Calusia incarne l'espoir du peuple italien, l'espoir de réconciliation et de paix.
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Le compagnon de voyage est une oeuvre inédite de Cruzio Malaparte. Avant cette lecture en partenariat avec les Editions de la Table Ronde, je ne connaissais point l'auteur. Cela m'a donc ravie de découvrir une « nouvelle tête ». J'ai littéralement fondue devant les photographies présente au début et à la fin du livre : on devrait voir cela plus souvent, ça permet de « rencontrer » l'auteur, de le visualiser en train d'écrire son roman, comme si on le regardait à travers la fenêtre d'un train en marche, furtivement, simplement.

L'histoire en elle-même n'est pas bien compliquée : un soldat qui ramène le corps de son lieutenant chez sa maman à la fin de la guerre. le fond n'est donc pas palpitant, mais la forme... un régal !

Un contraste saisissant caractérise parfaitement le style frai et puritain de l'auteur : (page 27) « Peu à peu, le vent balaie le rideau de fumée et de brouillard, le soleil illumine la campagne déserte, la mer encore incertaine dans la brume des explosions, le terrain jonchés de cadavres. »
Pour nous plonger encore plus dans cette atmosphère du « calme d'après la tempête », l'auteur utilise le présent de l'indicatif ; on s'y croirait, dans ces champs déserts, cette brume acariâtre, ces villes vidées de leurs occupants par la guerre.
Un style magique donc et qui mène à bien cette belle histoire.

Le point fort de cette "fable", ce sont les personnages touchants et sincères.
Calusia, le bon gros gentil, honnête et courageux (bel homme de surcroît). Concetta, jeune, vive et insouciante, pleine de fraîcheur et de gaîté mais qui a était quelque peu dégouttée de la vie par les nonnes. Mariagulia, la grande et belle paysanne, triste mais courageuse. Et enfin (ne l'oublions pas) le lieutenant Eduardo qui occupe une des places centrales du roman et qui apporte un côté sinistre, plus obscur que les autres (rappel du contraste précédemment évoqué).

Derrière cette morne attitude de façade, on trouve des moments drôles : l'épisode des Anglais nus dans la mare et bourrés comme des coins, ou la scène du « ding-dong » des deux américains.

Cependant, la fin nous rappelle la triste face de la vérité : Calusia, seul face aux gendarmes pour défendre le corps de son lieutenant, puis ensuite aidé par les villageoises pour éloigner les gendarmes. Fidèle à jamais.
La scène terriblement émouvante de la mère m'a profondément touchée.

En bref : « Fable pudique, baroque et pleine d'humanité », je dis OUI ! Un grand OUI ! Cette « fable » est pleine de douceur et de sensibilité, d'amitié et d'entraide dans ce monde atroce qu'est la guerre. A lire.
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En septembre 1943, les Alliés occupant déjà la Sicile débarquent en Calabre. Une petite garnison commandée par un lieutenant résiste quelque temps, jusqu'à ce que ce dernier, agonisant, demande à son ordonnance de ramener sa dépouille auprès de sa famille, au Palais Pignatelli à Naples. le chasseur alpin bergamasque Calusia, tel un saint Christophe accompagné d'un âne et de deux personnages féminins successivement (Concetta et Mariagiulia) qui semblent presque être la maturation accélérée d'un seul, chemine avec son fardeau vers le nord, croisant le "fleuve gris de véhicules" militaires alliés, et surtout une ribambelles de compatriotes fuyant la misère et les combats, dans une débandade de femmes, de scélérats, d'ivrognes et de maquerelles.
Ce court roman ou longue nouvelle, remanié plusieurs fois (jusqu'en 1956) et probablement conçu pour une adaptation cinématographique, possède du septième art le rythme qui alterne les très gros plans et les plans serrés, les scènes allusives - comme la bataille ou la route - et le détail fouillé - comme la construction de la caisse ou les combats des femmes. La traductrice, dans sa postface, a raison de souligner la filiation de cette oeuvre, qu'elle considère comme le testament de l'auteur, par rapport à d'autres textes antérieurs, et surtout eu égard à l'ambivalence des sentiments de Malaparte envers son italianité et en particulier envers la lâcheté qu'il reproche aux Italiens face à L Histoire.
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Je ne connaissais pas du tout Curzio Malaparte bien qu'en ayant entendu parler, notamment pour ce célèbre livre qu'est La Peau. Belle découverte avec le Compagnon de voyage qui me donne envie de lire cet auteur. le style, léger, est très agréable à lire. L'histoire est une invitation à la réflexion, réflexion sur la liberté notamment, mais également sur la fraternité. Cette dernière valeur, soulignée ici dans un contexte de guerre, est à prendre au sens général. On suit le périple de ce pauvre Calusia de bout en bout, partageant avec lui ses émotions, sa détresse et ses petits bonheurs. Fidèle à sa parole, celui-ci va essayer de ramener le corps de son lieutenant, Edouardo Cafiero, à la mère de celui-ci, à Naples. Bien que le contexte de la guerre soit présent, et c'est inévitable, on l'oublie presque. le lecteur est charmé par cette poésie qui se dégage de cette écriture.

Un livre très court à lire absolument !

Un grand merci au site Blog-o-Book ainsi qu'aux éditions Folio pour cette belle découverte.
Lien : http://livresetmanuscrits.e-..
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Ils s'arrêtent sur une place, près du squelette d'un autocar sans roue et sans moteur et, après s'être occupé de l'âne, Calusia s'étend sur un peu de paille que la femme a ramassée çà et là. Pendant qu'elle prépare quelque chose à manger, il la regarde admiratif. Puis elle s'approche de Roméo, détache le matelas de sa croupe et le pose sur sa tête avec le geste antique de la paysanne.

"Qu'est-ce-que tu fais ? lui demande Calusia en se soulevant les coudes.

- Je m'en vais, répond Mariagiulia. tu n'as plus besoin de moi maintenant...

- non, tu... tu... dois pas partir ! bégaie Calusia. Pourquoi veux-tu me quitter ?

- Tu es arrivé à Naples, répond la femme. J'ai souvent pensé à m'en aller, mais je voulais t'aider à ramener ton lieutenant mort à sa mère.

- Co... comment le sais-tu ? bégaie Calusia.

- Je le sais depuis longtemps... tu en parles presque toutes les nuits, dans ton sommeil.

- Ne t'en va pas, dit Calusia. On a tellement souffert ensemble... Et puis, la famille de mon lieutenant est riche, c'est une famille noble, ils habitent un palais... tu verras, ils vont nous dire de rester avec eux, dans leur palais, toi et moi...

- Non, toi peut-être, pas moi, ils ne voudront pas de moi.

- Je dirai que tu es la fiancée de mon frère, dit Calusia.

- Ton frère ! Comment il s'appelle, ton frère ? Tu ne m'as jamais dit son prénom.

- Il s'appelle... il s'appelle Giovanni, balbutie Calusia. C'est un brave garçon... il t'aimera, il t'épousera..."

La femme le regarde en silence et Calusia rougit.

- Toi aussi tu es un brave garçon, dit Mariagiulia en lui passant la main dans les cheveux. Je n'ai pas envie de te quitter, mais je dois m'en aller... adieu, Calusia...

- Non, je ne veux pas te laisser partir, s'écrie Calusia en la prenant par le bras. Tu es seule, tu n'as personne, tu ne sais pas où aller... et puis, et puis je dois t'avouer...

- Ne me dis rien. Je sais déjà.

-Mon frère est mort à la guerre... en Albanie... je t'ai menti, parce que je n'avais pas le courage..."

La femme garde le silence, elle continue à lui passer la main dans les cheveux.

" - J'osais pas te faire comprendre que je t'aime... beaucoup."
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Cet exode féminin est peut-être le phénomène le plus intéressant de cette triste période : si les hommes fuyaient la misère antique, l'oisiveté obligatoire du Sud, l'injustice, les abus, avec l'espoir d'une nouvelle vie de travail et de bien-être, il ne faut pas croire que les femmes étaient portées par l'espérance, si on peut l'appeler par ce nom, d'un commerce immonde. Elles fuyaient pour la plupart la misère, l'esclavage, la faim, l'angoisse : elles partaient à la recherche d'un pays plus riche, plus ordonné, plus juste, plus civil que le pauvre village qu'elles abandonnaient.
Depuis toujours la défaite représente pour les populations misérables, malheureuses, une sorte de merveilleuse et terrible occasion de liberté, de vie nouvelle plus aisée et plus digne.
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“Le plus grand Malaparte est en effet dans ces pages poétiques et rapides : tantôt il se presse, faufile les scènes, comme on dit en couture, les couds à peine d’un bout de chemin esquissé ; tantôt il s’arrête, et son œil cinématographique suggère un combat estompé dans la brume, passe au plan serré pour dénoncer les trafiquants qui achèvent d’affamer le peuple, puis au plan large, presque lyrique, pour l’arrivée du cortège dans une ville de Naples bruissante de prières et de cris d’enfants. Ainsi progresse Le compagnon de voyage , au fil des stations d’une longue procession, celle de la Passion du peuple des perdants, des vaincus de l’Histoire, des frères Malaparte.”
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Le lieutenant tombe à son tour. « Si je meurs, ne me laisse pas ici », murmure l'officier à son ordonnance, le chasseur alpin Calusia (Calusia est le nom que se sont donné les chasseurs alpins de Bergame). C'est un Bergamasque puissant, au visage innocent et bon, qui balbutie en dialecte quand il est ému, et rougit. « Ne me laisse pas ici, Calusia, ramène-moi chez moi, à Naples. Chez ma mère. Palazzo Pigatelli, Monte di Dio, Naples… »
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“Mais le combat ne montre rien de sa dure réalité : hommes et choses sont estompés par la brume argentée de l’aube marine, la fumée des explosions, le brouillard artificiel que les avions laissent tomber du ciel pour dissimuler et protéger les opérations de débarquement.”
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Vidéo de Curzio Malaparte
D'après un roman de Curzio Malaparte, voici une singulière histoire. En 1943, la guerre est perdue pour l'Italie. Les libérateurs américains débarquent, et les voleurs sillonnent la péninsule. Un soldat italien, Calusia, charge une énorme caisse sur le dos de son âne. Que contient cette caisse ? Mystère… Ce que l'on sait, c'est qu'il doit livrer la caisse à Naples puis rentrer chez lui, à Bergame.
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