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Myriam Borel (Traducteur)
EAN : 9782081605435
282 pages
Flammarion (18/02/2002)
3.62/5   8 notes
Résumé :
Autriche, 1938. Nina rêve de devenir une grande pianiste comme son grand frère qui est mort en avril dernier. Herr Hummel, professeur renommé tout juste arrivé d'Allemagne, accepte de la préparer au concours d'entrée de l'Académie de Vienne.Une grande amitié naît entre Nina et le vieil homme dont le passé reste pourtant mystérieux. C'est l'arrivée des nazis au pouvoir qui fera éclater la vérité...
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Cet un un livre qui parle d'une femme qui veut devenir pianiste elle s'appelle Nina.
L'histoire ce passe en 1938 ,pendant la seconde guerre mondiale,a Vienne
Grâce a un homme mistérieux ,Nina va vivre de grande aventures pleine de passion pour accomplir son rêve.

J'ai bien aimé car cet histoire parle d'une passion autour de la musique;
ce que je n'ai pas aimé c'est moment ou il parlait beaucoup.

Bastian


Cette histoire se passe à Vienne en 1938. Nina est passionnée de musique. Un jour, elle rencontre Herr Hummel qui va par la suite lui donner des cours de piano. Pendant son récital, les nazis envahissent la ville. C'est grâce cet événement que la vérité va éclater.
Les idées et les thèmes abordés sont très intéressants, l'histoire est très bien intégrée à l'Histoire. Je trouve que c'est très intéressant que Nina soit la narratrice car on
découvre son point de vue et le lexique est adapté à la jeunesse. J'ai beaucoup aimé ce livre car on ressent différents sentiments différents sentiments au fur et à mesure. Il y a aussi du suspense et on apprend des choses très intéressantes par rapport à la Seconde Guerre Mondiale et à la musique.
Maxime

En Autriche , à Vienne en 1938 ,Nina rêve d'être une grande pianiste Herr Hummel la prépare pour entre à l'Académie de Vienne. Alors que les nazis arrive au pouvoir Nina découvrira la vérité sur son professeur et sur elle même .
Les personnages étaient touchants . Surtout dans le contexte de la guerre . Leur amitié était plus forte que tout
Korantin
















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Le maître de piano se déroule à Vienne en 1938 en pleine montée du nazisme et raconte l'amitié entre un professeur de piano et une jeune pianiste dont le frère, qui était promis à une belle carrière de musicien si elle n'avait pas d'abord souffert de problèmes reliées à sa maladie (l'hémophilie) puis été interrompue par son décès.

Et parce que son frère était un enfant malade, Nina a toujours vécu dans l'ombre de celui-ci, tout en souhaitant un jour, non pas prendre sa place, mais devenir pianiste, inspirée par l'enseignement et la passion qu'il lui a transmis. Tant et si bien que la musique est la seule chose qui l'intéresse, ce qui l'isole des autres.

C'est donc auprès de la meilleure amie de sa mère, une exquise vieille dame qui fait des gâteaux fabuleux et auprès de ce professeur à la retraite qui a fui Munich et dont elle est la seule élève qu'elle apprendra à s'affirmer et à prendre sa place.

Une belle histoire qui met en relief les éléments de l'Histoire, l'héroïsme de certains individus, le secret de d'autres et le climat de terreur qui s'est installé graduellement en Autriche.

Un roman destiné aux adolescents, mais qui saura vous charmer à cause de ses personnages et malgré petites failles grammaticales (de mauvaises concordances de temps pour la plupart, ce que je juge impardonnable dans un livre destiné à la jeunesse).
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Cette fois, je ne me forçai pas à jouer Scarlatti. Ni même aucun morceau en particulier. Je laissai simplement ma main droite filer sur les touches. Librement. Peu à peu, mes doigts se décrispèrent, mon poignet s'assouplit. La musique ne m'avait pas totalement abandonnée, finalement.
L'air que je jouais sans réfléchir commençait à s'approcher de celui de ma sonate. Portée par ma rêverie, presque somnolente, je ne réalisai pas que ma main gauche s'était jointe à sa jumelle pour l'accompagner. Puis, après, quelques minutes, maintenant parfaitement détendue, je repris Scarlatti à son début. J'enchaînai ensuite avec Mendelssohn. Tout mon corps semblait vibrer avec les cordes ; j'étais dans un tel diapason avec la musique que j'en ressentais tous les mouvements. Comme un oiseau, il me semblait prendre avec elle mon envol, décrire là-haut des courbes amples et majestueuses, portée par son souffle, un peu, avant de redescendre en douceur jusqu'au sol.
(...) J'avais enfin compris ce que prendre confiance en soi signifiait.
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Bientôt mon tour...
"Tout ira bien, me répétai-je pour me rassurer. La musique est là, dans mes mains, dans mon cœur, comme hier... Elle ne va pas s'en aller comme ça, juste pour me faire une mauvaise farce..." Sauf que mes mains étaient trempées et que mon cœur s'emballait.
Les yeux fermés, je me représentai le petit ange de céramique bleue, dans la dentelle des rideaux, chez Herr Hummel. Le souvenir de son regard bienveillant me calma, comme si son sourire symbolisait l'amour de tous ceux qui croyaient en moi : Frau Vogel, mon professeur... Les filles de ma classe, aussi, et bien sûr cette part infime de moi-même qui grandissait chaque jour...
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Les yeux rivés sur mes genoux, je ne voyais plus ma blouse qu'à travers un brouillard de larmes. Comment lui faire admettre que le piano n'était pas un simple loisir ? (...) Non : j'en jouais, parce que cela me faisait du bien, à l'intérieur. Comme un bon bol de soupe quand on est affamé, par exemple; ou comme une grande bouffée d'air frais quand on sort d'une pièce enfumée. C'était même un besoin encore plus profond, plus fort que la faim ou la respiration. C'était la seule chose qui me permettait d'être moi-même, Nina.
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Vendredi 11 mars 1938. Jour de mon récital. Il faisait une telle douceur printanière, ce matin-là, que je n'aurais pas été surprise de voir éclore soudain les forsythias jaunes de la cour. Seuls quelques légers nuages, à petits pas gracieux, virevoltaient dans le ciel turquoise. Le temps idéal pour apaiser mes angoisses.
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Encourager, j'oubliai bientôt toute pudeur et, portée par les mouvements lents et tristes du morceau, je laissai mes doigts courir sur l'ivoire du clavier. page 59
Les notes s'envolaient, aussi tenues que le souffle d'un oiseau, ou se détachaient au contraire avec l'éclat vif d'une étoile dans un ciel d'hiver.
page 217
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