Un bon et gros livre, ma foi, effectivement très bien écrit (ce qui n'est déjà pas rien !) : très haute densité d'un texte riche en métaphores et images, fourmillant de détails, agencement agréable des phrases entre elles, rythme travaillé. ..
La dimension la plus intéressante - du moins à notre goût de lecteur ante diluvien - tient à la récurrence de certaines imageries mentales : à savoir la force que prennent soudain dans le texte les souvenirs sensoriels (synesthésiques) de la petite enfance du principal protagoniste, Edgar.
Recit tournant autour la Mère et explorant les rivages de cette Mer intérieure.
Le gros roman de Patrick de Merleer vous touchera sans doute. Oeuvre touffue qui mérite autant qu'une autre d'être connue... du moins à l'instar de toutes nos productions "d'intérêt fort divers" (Allons, point de langue de bois entre nous !). Car NOUS revendiquons ici [*] ce ferme constat que la qualité esthétique "moyenne" de nos textes d'auteurs-bouseux-méconnus/ignorés-de-belles-z-et-lointaines-et même délicieuses-"provinces" (figure pléonastique multiple) vaudra toujours largement celle des chouchous des "copains et coquins" de la niaiseuse Capitale...
[*] Ugh ! J' ai dit. Et qu''on ne se laisse(ra) plus jamais impressionner ni intimider par "les notoriétés" z-habituelles... car nousses, on a pour nous tout qu'ils n'ont plus : DE LA FRAICHEUR (C'est sérieux, pas de quoi rire !)... et même parfois 50.000 fois plus de "simple" exigence artistique (simple souci d'une esthétique littéraire qui soit propre à chaque auteur, inventeur de "SA" langue) !
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