Docile

Quelle injustice, si peu de lecteurs pour une si tendre pépite!

Sur fond de pré-deuxième guerre mondiale, éveil amoureux du jeune Blaise Questier, maladroit avec sa voisine décorative Catherine Perez, amour secret pour la libraire Docile aux jolies jambes, offrant la collection d'ouvrages géographiques légués par son père... et aussi un peu son corps.

Avec des mots simples, des mots d'enfant, Decoin nous fait sourire, rêver, livre sa fascination pour les arts salivaires, crée des ambiances dignes de Zafon ou Miyazaki, bateau lavoir ou société de géographie has been présidée par le revêche Cohen-Colombe qui se passionnera néanmoins pour le projet de Blaise, découvrir un endroit vierge qu'il pourrait baptiser du nom de... Docile.

Quelle étrange histoire que celle de Docile, libraire qui exerce également un métier vieux comme le monde et de Blaise, un garçon de 12 ans d'une naïveté et d'une maturité déconcertantes. C'est bien écrit, évidemment, et ça se passe pendant la deuxième guerre mondiale. On rencontrera tout au long du roman de curieux personnages gravitant autour de ce "couple ".

A l'aube de la 2me guerre mondiale, dans une petite ville du Nord de la France, vit Blaise, un gamin de douze ans ouvert à toutes les folies de la vie.
Dans cette même ville, au même moment s'ouvre une librairie de livres de voyage. C'est Docile qui en est propriétaire. Elle a hérité ces volumes d'un père absent, pour arrondir les fins de mois difficiles, elle se prostitue.
Blaise est aussitôt amoureux, il ignore ce mot mais il est amoureux. Il fréquente souvent la librairie, Docile l'accepte et lui montre ses plus beaux livres.
Blaise veut devenir explorateur et découvrir une terre vierge pour lui donner le nom de Docile.
Une écriture simple, fluide, une écriture qui me fait rêver.
Un livre tendre, joyeux, positif.
J'ai adoré et je vous le conseille.

Première lecture de cet auteur. Une belle rencontre.
Une écriture qui fleure bon l'innocence. Qui nous transporte dans l'amour que Blaise, 12 ans, voue à une libraire, Docile. Naïf, certes, mais d'une maturité déconcertante.
Elle ne vend que des livres de voyage, Docile, légués par un père qui ne l'aimait pas, destinés à un public aisé et érudit, qui n'existe pratiquement pas dans cette petite ville du Nord, qui plus est à la veille de la seconde guerre mondiale.
Mais qui se vend aussi un peu, dans sa réserve là-haut, pour arrondir ses fins de mois.
Ça ne le gêne pas Blaise, qu'elle donne de l'amour à des hommes.
Il l'aime tellement, surtout quand elle grimpe à l'échelle et qu'il entrevoit ses jambes sous sa jupe grise.
Il conservera adulte cet amour d'enfance et n'aura de cesse de trouver un petit coin de terre vierge afin de lui donner son nom.
Une pépite très tendre.

Ma première lecture de Didier Decoin et un coup de coeur qui m'a incitée à lire ensuite tout ce que j'ai pu trouver de cet auteur.


Au début de la seconde guerre mondiale, dans une ville du nord de la France, un jeune garçon tombe amoureux d'une libraire, spécialisée dans des livres plutôt rares et de valeur sur les voyages. La période n'est guère propice à la vente de livres et la jeune femme boucle les fins de mois en se prostituant discrètement dans sa réserve. le garçon défendra son ange jusqu'au dénouement de l'histoire et conservera les traces de son amour d'enfant toute sa vie.


Le roman est tendre, lumineux, nostalgique : une pépite de délicatesse. Les personnages sont attachants, en particulier un vieil homme, cartographe à la retraite, qui, prenant au sérieux les rêves de l'enfant, permettra à l'adulte qu'il deviendra de les réaliser. Dès cette première lecture de Didier Decoin, j'ai été frappée par l'importance des odeurs, toujours très présentes dans ses livres. Grand coup de coeur.

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