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Golden dogs tome 3 sur 4
EAN : 9782803634286
48 pages
Le Lombard (26/09/2014)
3.33/5   43 notes
Résumé :
Ils étaient quatre, deux filles et deux garçons. Voleurs, escrocs, faussaires, ils unirent leurs talents pour devenir ensemble les plus célèbres voleurs de Londres.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Le juge Aaron nous l'a joué à la maire de New-York, Giuliani : tolérance zéro !

Le juge, personnage austère, plus croyant que Dieu lui-même, a éradiqué la délinquance des quartiers de Londres, chassant les pauvres comme on chasse les rats, éliminant même les chiens et ne voulant que des gares, des banques ou des commerces corrects.

Les aristocrates ont le droit de se défoncer avec toutes les substances qu'ils veulent, de claquer des milliers de livres dans les salons élégants où ces substances sont servies, mais ils sont priés de le faire sans troubler l'ordre public. Ah, l'hypocrisie, elle est toujours dans les parages et elle a encore de beaux jours devant elle.

Le juge Aaron est un Méchant de la pire espèce sans que rien ne vienne contrebalancer son portrait d'homme violent, sans coeur qui embastille tous les pauvres gens pour un oui ou pour un non. Il aime voir dans les yeux des prisonniers la terreur qu'il leur inspire. C'est un tyran, un dictateur qui tient toute la ville de Londres dans ses mains.

Mais cet homme de loi est-il aussi pieu qu'on le croit ? C'est ce que vont essayer de découvrir deux anciens membres des Dogs.

C'est rythmé, on a de l'action, ça bouge assez bien, mais nous ne savons toujours pas qui a trahi les Golden Dogs il y a six ans. Tout le monde pense que c'est l'autre qui les a dénoncés, mais personne n'a aucune preuve. Suspense total.

Les Golden Dogs recommencent à jouer avec les pieds des puissants et ça fait du bien, pour eux comme pour le lecteur.

On a arrêté de tourner en rond comme dans le tome 2 et si on est d'accord pour accepter la reformation de la bande, la suite de la lecture passera comme une lettre à la poste.

Oui, il faut accepter que la bande se reforme alors que personne ne sait toujours pas qui les a dénoncés il y a six ans et qui a piqué le magot. Vous auriez confiance, vous ? Moi pas…

Anybref, on continue de faire le grand écart entre les quartiers mal famés où les pauvres vivotent et les beaux salons où les riches s'amusent en claquant leur fric, puisqu'ils n'auront pas de soucis pour manger demain, eux.

Les couleurs sont agréables, pas criardes, pas délavées, les ambiances des bas-fonds de Londres sont bien rendues, comme celle des salons chics pour les pétés de thune d'aristo.

En espérant avoir les réponses dans le quatrième et dernier tome. Dans ce troisième, on avance bien, mais il reste toujours des questions sans réponses et je suis du genre à apprécier les recevoir au fur et à mesure et pas tout dans le dernier tome, car bien souvent, soit l'auteur oublie de les donner, soit il les donne en vrac, dans les dernières cases…

À voir ce que le dernier nous réserve !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Malgré qu'il a un traître parmi eux, malgré qu'un des 4 est supposé avoir volé leur magot, les Golden Dogs se reforment pour un grand final, un coup de maître...

Si vous avalez la reformation des Golden Dogs, et que vous ne vous posez plus de questions... vous êtes mûrs pour avler n'importe quoi...

A mon avis, le lecteur, avide d'action et d'un peu plus de contenu que dans le tome 2 (particulièrement creux), va accepter ce présupposé et plongera dans une lecture dynamique et glauque à souhait. Gibets, perversions du Juge Aaron... on descend dans les bas-fonds de Londres et dans ceux des "bons bourgeois" qui affichent leur dévotion mais ont de sombres penchants dès la nuit venue... Beaucoup de noirs, de verts sombres, d'ocres foncés, souterrains et crépuscules... L'univers est plutôt fait pour me plaire.

Le scénario se redresse un peu. le dessin de Griffo est de belle facture. Mais j'ai toujours du mal avec l'ensemble. Trop peu de surprises. L'impression d'avoir déjà lu tout cela ne m'a as quitté. Desberg est prolifique, peut-être devrait-il mieux ciseler ses créations, plutôt que les multiplier.
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J'ai un peu moins accroché à ce volume qu'aux deux premiers. En fait, c'est surtout un point de scénario qui me dérange, et que je ne trouve pas réaliste, alors que jusqu'ici la série l'est.

Les Dogs se retrouvent donc tous les quatre à Londres, après avoir libéré Lucrèce des mains du juge Aaron. Après quelques échanges, ils décident de se reformer pour un dernier coup... Alors qu'il y a beaucoup de tensions et d'incertitudes au sein du groupe, puisque n'est pas révélé aux lecteurs (et donc aux Dogs) qui a volé l'argent, et qui les a dénoncés il y a 6 ans. Comment voulez-vous faire confiance aux autres dans ces conditions ? Sans compter que le lecteur attend ces réponses depuis le volume 2...

Et puis le fait que les Dogs ne remarquent rien d'étrange quand ils vont chercher Lucrèce... c'est un peu agaçant... Je me trompe peut-être, mais clairement je me serai méfié en voyant la différence de traitement entre elle et la fille de la première maison...

A voir comment les choses se concluent dans le quatrième tome. Mais même si l'histoire a avancé dans ce troisième volume, je trouve que cela se traînait un peu, et j'aurais bien aimé commencer à avoir quelques réponses.
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Un troisième tome dans la lignée des précédents, ni plus ni moins.
C'est toujours aussi rocambolesque, avec une narration assez décousue et peu addictive.
J'ai beaucoup de mal à comprendre la logique des personnages (au fait, les Dogs, il n'est pas sensé y avoir un/deux traitres parmi vous? Ah, on s'en fout et on continue comme avant...OK)
Bref, on termine ce tome un peu dans l'état où l'histoire était au milieu du tome 2.
Va-t-on enfin connaitre les secrets des uns et des autres?
A voir dans le prochain et dernier tome.
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Fanny est de retour à Londres, à cette date anniversaire où les Golden Dogs ont du se séparer. Depuis 6 ans on passé mais alors qu'elle n'y croyait plus elle reconnait Lario, dans la foule.

Un tome dynamique et vivant. Les Golden Dogs vont se reformer et leur but ne sera plus les trésors, où plus seulement, mais la vengeance. le juge Aaron n'a qu'à bien se tenir, les dogs sont lachés!

Niveau révélation le lecteur devra encore attendre. Les mêmes questions nous hantent. Celles qui hantent les membres des dogs. Qui a trahi? Qui a volé leur or?

Rendez-vous au prochain et dernier tome pour le final, les révélations tant attendues!
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critiques presse (3)
Auracan
21 novembre 2014
Le dessin de Griffo, certes plus spontané et nerveux que sur certaines de ses autres réalisations, sert fort bien cette attachante série. Ca bouge beaucoup, particulièrement dans cet épisode, mais le dessinateur n'en néglige pas pour autant les décors ni les atmosphères. L'ensemble est bien soutenu par une colorisation réussie.
Lire la critique sur le site : Auracan
ActuaBD
17 novembre 2014
Efficacité, variété dans les styles, telle est la marque de fabrique de Griffo qui reconstitue le Londres de Dickens et de Gustave Doré avec toute sa dimension gothique, lui conférant parfois une dimension fantastique. La mécanique de la vengeance est, par ailleurs, un registre que Desberg connaît bien. Le lecteur est content de retrouver le groupe enfin réunifié.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
17 novembre 2014
Un album très honnête, sans éclat particulier pour autant, mais suffisamment pour offrir une lecture des plus agréables !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Nuit après nuit, le juge Aaron a proclamé qu'il n'y aurait plus de dogs. Plus de birds. Plus aucune créature de la nuit. Il fallait faire de la place pour des gares. Pour des banques. Pour la civilisation. Et c'est bien connu. La civilisation ne s'accomode que des rats dans les caves.
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Depuis la mort de sa femme, Aaron n'avait plus de vie que son travail de juge. Traquer, arrêter. Condamner.
Aucune trace du moindre écart. Du moindre plaisir.
Nulle part, le moindre signe d'une faille dans cette magnifique armure. A moins que...
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