Sur les terres d'Horus, Tome 8 : Imeni ou la résurrection d'Osiris

BANDE DESSINÉE HISTOIRE / ANTIQUITÉ.
Isabelle Dethan boucle la boucle en revenant dans ce tome 8 au tome 2 : oui le triangle amoureux trouve sa résolution, mais il y avait encore tellement de choses à dire et à faire avec cette série...
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Méry ayant appris qu'Imeni était vivant veut se rendre dans les mines du sud pour aller le délivrer. cela va bien sur mettre le prince Kha dans une rage folle. Voyant la femme qu'il aime le quitter pour un autre, il préfère la renier. Mais la souffrance est là.

Pour cet ultime tome de Sur les Terres d'Horus, Isabelle Dethan boucle les histoires en suspend.
On retrouvera ainsi le couple frère/soeur adorateur de Seth. Ils mènent une révolte dans le sud afin de s'emparer de l'or et ainsi de pouvoir. le prince Kha et son frère, Ramessou, vont s'y rendre afin de protéger les terres de Pharaon. de son coté, donc, Méry va se rendre dans le même coin paumé du désert pour délivrer l'homme qu'elle aime. Tout ce beau monde va se retrouver au coeur du conflit.
L'histoire est assez centrée sur les conflit amoureux. Bien qu'il y est quand même des scènes de batailles et d'action. le pauvre prince Kha fait un peu pitié dans sa peine de coeur, l'amour non partagé est toujours douloureux. Mais Méry et Imeni sont tellement mignons ensemble. Une fin plutot romantique au total, peut être un peu sage, mais on ne boude pas notre plaisir dans cette belle lecture.

Les aquarelles d'Isabelle Dethan sont un très bel atout de cette bande dessinée. Pour ce dernier tome je trouve qu'on a perdu un peu de la finesse de trait tant appréciable mais le tout reste très beau.

Fin du diptyque et fin de la série avec ce huitième tome.
Une fois de plus, cette suite n'est pas à la mesure de son introduction. le rythme est moins bon, plus inégal. le final se joue en quelques cases alors que j'espérais quelque chose de plus grandiose.
Quelques belle scènes, quelques belles répliques mais pas la profondeur et la subtilité d'autres tomes.
Au niveau du dessin aussi on peut déceler un certain laisser-aller, comme si certaines cases avaient été faites à la va-vite.
Dommage...

Fin de la série les terres d'Horus avec ce huitième tome. La qualité est un peu en dessous des précédents notamment du côté du scénario avec moins de rebondissements inattendus. Ce tome voit le fin de Seth le rouge. le dessin et la mise en couleur restent de très bonne qualité. Au total une série à découvrir et qui ravira les amateurs d'antiquité et d'Egypte. C'est une collection de grande qualité

La boucle est bouclée (d'une part parce que nous retrouvons des protagonistes du tome 2 mettant ainsi véritablement fin à l'intrigue initiale, d'autre part parce qu'Imeni réapparaît), mais je dois avouer que ce final me laisse un peu sur ma faim.

En effet, je trouve que le dénouement est trop rapidement amené, puis expédié, ne jouant pas assez sur le dilemme amoureux de Meresankht. En effet, depuis le début de la saga, nous suivons l'évolution des sentiments de Mery à l'égard du prince, tour à tour collaboratrice efficace, femme meurtrie rejetant son amour, puis amante reconnaissante, tandis que le prince, dont la constance ne s'est jamais démentie, a connu les tourments cruels de l'amour non partagé.
D'ailleurs, le face-à-face entre Kha et Mery où le prince, fou d'amour et de jalousie, la renie, m'a plus émue que les retrouvailles entre elle et son amant disparu.

Il manque donc quelques planches à l'intrigue pour effacer cette impression de manque de profondeur, d'autant que les procédés pour introduire les personnages censés disparus semblent un peu artificiels...

Bref, ce dernier tome me paraît donc inférieur au reste de la série, mais les couleurs sont toujours aussi vibrantes et les détails soignés !

Pour conclure, Sur les terres d'Horus est une saga absolument captivante, même si les albums sont parfois assez inégaux avec des enquêtes pas toujours convaincantes. Mais le talent de l'auteure nous fait oublier ces quelques défauts tant les dessins fourmillent de détails réalistes, magnifiés par des illustrations lumineuses. En outre, la pédagogie du propos n'est jamais pesante, bien au contraire, et se fond à merveille dans les décors et les gestes de ces Egyptiens de l'Antiquité...
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