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Jean-Marie Saint-Lu (Traducteur)
EAN : 9782864247647
240 pages
Editions Métailié (03/03/2011)
3.73/5   13 notes
Résumé :

Enfermé sur une terrasse à Miami, exposé au soleil et affamé pour avoir l'air d'un balsero, le dentiste Staline Martínez revit la succession d'erreurs et de fatalités qui l'ont amené là.

Il aurait pu être accueilli légalement aux Etats-Unis, lorsqu'il est arrivé à bord du bac Casablanca-La Havane détourné sur Key West, mais il était éperdument amoureux de sa femme, Idalys, la danseuse de cabaret.

Il ne pouvait envisager de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Staline Martinez est cubain. Il s'est enfui de chez lui et est entré illégalement aux Etats-Unis et pendant six jours il n'est donc plus le bienvenu nulle part... Six jours c'est le temps qu'il faut pour se donner l'air d'un balsero, un rescapé arrivé de Cuba par la mer, et c'est sa seule chance d'obtenir le droit d'asile...
Pendant ces six jours, qu'il passe à s'affamer et à se bruler la peau sur une terrasse en plein soleil, il va revenir, un peu à la façon d'un journal, sur sa vie et sur les évènements qui l'ont amené là...

Dans ce roman drôle et touchant, c'est avec un humour doux-amer que Jesus Diaz nous parle un peu de Cuba. Moi qui ne connais pas le pays, j'en ai appris beaucoup sur la perle des Caraïbes et sur la vie des cubains sous le régime castriste. A travers les aventures rocambolesques de son héros, l'auteur nous fait partager à la fois l'horreur et la douceur de cette île très particulière. No es facil ! Ça c'est sûr…

Le style de ce roman est loufoque et très agréable à lire. J'ai passé un très bon moment !
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Dime algo sobre cuba, Dites-moi quelque chose sur Cuba quel joli titre ...
L'histoire d'un cubain exilé malgré lui, exil forcé puis exilé sans le vouloir vraiment, juste par des concours de circonstances, l'histoire d'un homme amoureux qui est invité à nous parler de son pays, à nous raconter son histoire ...
S'appeler Staline, avoir un frère qui s'appelle Lénine, une soeur Stalina, dur héritage familial ...
Se rappeler qu'à Cuba, "dès l'instant où l'un des époux choisissait l'exil, le lien matrimonial pouvait être dissous sur simple plainte" ...

Une histoire qui se passe entre le mercredi 22 et le mardi 28, histoire au présent ...
Une réclusion forcée qui nous permet de lever le voile sur l'avant ...
Une histoire qui nous raconte la vie d'une famille cubaine comme une autre dans la tourmente d'une économie fragilisée, déstabilisée par l'abandon du grand frère ...
Une histoire d'errance d'un homme qui aime avant tout sa femme, incapable de décider ce qu'il doit faire, qui subit les évènements provoqués par les autres et qui se laisse porter au gré des vents ...
Une histoire d'exil subi ...
La langue est belle, les sentiments affleurent phrases après phrases avec beaucouo de sensibilité...
Un roman qui nous permet de trouver sympathique Staline .. ce n'est pas courant !
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Sacrifice et revolution. Lire aussi, Arturo Arango el livro de la realidad. Utopie et jeunesse.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
« La patrie ou la mort », murmura-t-il sans emphase, et cette expression, qui naguère encore lui semblait si familière, lui parut étrange et aussi incompréhensible qu'une énigme. Quel rapport pouvait-il y avoir entre ces deux choses, la patrie et la mort ? Putain, ça n'avait pas de sens. Et pourtant, sur la photo, à Cuba, la mort était toujours avec la patrie, la liberté ou le socialisme, comme si c'était le premier prix d'une émission de télévision, la femme spectaculaire qui n’amènerait dans son lit que les vainqueurs morts au combat.
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Martinez, en revanche, savait tout un tas de choses sur son homonyme détesté. Il n'était pas russe, mais ossète, il s'appelait en réalité Iosif Vissarionovitch Djougachvili, et avait répondu aux pseudonymes de Soso et Koba avant de se décider pour ce Staline de pierre par lequel il désignerait une lointaine ville qui donnerait son nom à une bataille qui serait à son paroxysme le même jour et le même mois où lui, Martinez, naîtrait à La Havane, dix ans plus tard.
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Celui qui monte le plus haut
Chie toujours sur ceux d'en bas
Mais si c'est un gros dindon bien lourd qui est en haut
Sous son poids voilà que le perchoir se casse
Et ceux d'en haut comme ceux d'en bas
Tout le monde est dans la merde
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Le café, le lait, le pain et le beurre étaient des résidus du passé, que par bonheur le socialisme avait jetés à la poubelle de l'histoire.
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