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EAN : 9782729114060
223 pages
Editions de La Différence (28/02/2002)
3.83/5   9 notes
Résumé :
Eid est envoyé en mission d’observation à Jarbher, une ville de bord de mer qui l’éblouit par sa splendeur et sa prodigalité. Un sentiment inaltérable de paix semble animer ses habitants. Pourtant, au détour d’une promenade, Eid découvre un gouffre où grouillent des êtres qu’il peine à identifier. Confronté au silence obstiné de ses hôtes, il espère le rappel imminent de son gouvernement. Il accepte alors une excursion en mer pour tromper son attente, et rencontre A... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
L' écrivain algérien , Mohammed Dib , est à la fois romancier ,poète , essayiste, dramaturge et peintre .Il a été journaliste à "Alger Républicain". Il est considéré comme un classique de la littérature algérienne . l''auteur est né dans une ancienne cité au riche passé culturel : Tlemcen .Il est l' auteur de la célèbre trilogie : La grande maison ( 1952 ) , l'' Incendie ( 1954 ) , le métier à tisser ( 1957 ) .Ces trois romans sont enracinés dans cette région .Ils décrivent les conditions paysannes et artisanales à l' époque . Surtout , ces premières oeuvres traduisent et annoncent d 'amples bouleversements .D ' une façon générale , Mohammed Dib , partant de faits authentiques et avérés , a décrit la misère qui sévissait dans les villes et les campagnes algériennes , les grèves des ouvriers agricoles et les revendications nationalistes . Si "La grande maison" est inspirée par sa ville natale ,Tlemcen , les deux autres volets de la trilogie , " l''incendie" et " le métier à tisser" , paraissent en 1954 , l' année même du déclenchement de la guerre de libération , et en 1957 . J'ai estimé que cet aperçu était nécessaire pour saisir la thématique de l' auteur d' une façon générale et faire connaissance avec Mohammes Dib .
"Les terrasses d' Orsol" est un roman de Mohammed Dib , il fut publié en 1985 ."A la dernière page de ce roman , Eid ,le héros a tout oublié .Et d'abord il a oublié son nom . Il a été envoyé à l' étranger ,en mission par son
gouvernement .Il a oublié aussi . Et oublié pourquoi .Il a dans l'opulente ville
nommée Jarbher ,où il est chargé d' exercer ses activités ,surpris un secret ,un terrible secret .Il l' a oublié .Et oublié qu' on le paie ,et qu 'il a chèrement payé pour cela . Oublié qu' il a dans cette même ville rencontré une femme
extraordinaire et oublié toute l' aventure , extraordinaire , elle aussi .Il a tout oublié . Oublié jusqu' à l' exil où désormais il vit sans mémoire .Lui-même ,son pays semble l' avoir oublié , là .Il se souvient juste d' un titre du film et
d' un prénom féminin .Tout à la fin .Qu' est-il arrivé à cet homme ? ( 4 eme
de couverture ) .
L' énigme : qu' est-il arrivé à cet homme ? Est-il devenu
amnésique ?







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Alors, lecteur, accroche-toi ! Parce que « Les terrasses d'Orsol » nous entraînent sur les rebords d'une fosse mystérieuse par des chemins sinueux et jalonnés de difficultés qui peuvent parfois sembler inextricables.
Les premières pages m'ont perturbé au point de ne pas savoir si j'irais plus loin. Mais le piège s'est refermé et j'ai cru trouver un chemin empruntable. Pendant plusieurs chapitres, la vue s'est même considérablement dégagée. Mais ce n'est que malice, le terrain s'effondre à nouveau sous mes pieds et le lecteur perd tout repère. Ce livre vous happe, l'écriture est sublime, mais oh combien il est difficile de trouver quelques aspérités auxquelles s'accrocher.
Lien : https://bw.heraut.eu/user/Ba..
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Le doyen de la litterature algerienne...
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critiques presse (1)
LeMonde
20 février 2024
S’il y a ceux qui ne savent pas où ils vont et ce qu’ils vont trouver (les grands découvreurs lancés sur la mer des Ténèbres), il y a ceux qui savent très (trop) bien où on les envoie, mais qui chavirent en réalisant ce qu’ils découvrent, comme le protagoniste des Terrasses d’Orsol (1985), roman influencé par des séjours en Finlande du romancier algérien francophone Mohammed Dib (1920-2003).
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je chuchote :Aelle et je recommence : Aelle .Mais elle dort ,le
soleil est haut , il nous éclaire ,bientôt j' aurai tout oublié ,
l' instant présent ,celui qui vient de passer ,mon cauchemar ,
cette chambre ,ce qui s' y trouve ,bientôt j' aurai transpiré tout ce que j' ai fait et tout ce que j' ai vu comme je transpire
en ce moment ( est-ce moi , est-ce toi , Aelle ,je ne sais pas ) mon eau brûlante ,avec Aelle dans mes bras .
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« J'ai su du premier coup que vous n'aviez rien.
— Mais alors !
— Mais alors ? Je me suis fait une règle de ne jamais contredire quelqu'un qui se croit malade.
— Une règle, vous rendez-vous compte de ce que vous dites ?
— La maladie est souvent notre dernier refuge quand toutes les autres issues se ferment et que nous ne savons pas plus à quel saint ou à quel diable nous vouer. Il serait maladroit, peut-être dangereux, de frustrer les gens de cette consolation. »
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Je venais à peine de faire quelques pas là-dedans, je n’avais accompli que ces quelques pas, et il m’a sauté dessus avec une force et une soudaineté à en demeurer étourdi, le silence qui y plane, y règne. Je l’avais oublié ce silence. Il émergea de terre comme si une incongruité de ce genre avait jamais la chance de se produire. Et j’ai marché dans cet écheveau de couloirs entortillés, j’en ai sondé, exploré les profondeurs, je ne pourrais dire combien de rues, de défilés, j’avançais dans un sens et aussitôt j’avais l’impression de me tromper, j’allais dans l’autre, j’avais encore l’impression de me tromper. Des impasses, des impasses, partout. J’avais le sentiment en fait de me perdre, de sombrer surtout dans leur silence qui allait s’enflant, augmentant et occulte, hissait autour de moi ses nappes secrètes, unies. Ses nappes à l’équilibre parfait.
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Le soleil est haut maintenant , il n' est sûrement pas pas quatre heures encore, il illumine le monde d' avant l'homme
il en a tout l' air .
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Chacun d’eux sans le vouloir m’a contraint à lâcher l’homme que j’étais alors, à le lâcher et lâcher les habitudes, les principes, les illusions auxquels il tenait, ajoutait foi. Sans doute étais-je déjà mûr pour une mutation et j’y avais donné mon consentement à mon insu, cette adhésion silencieuse qui n’est pas forcément et toujours le fait du traître qui dort en nous.
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Mohammed Dib est sans doute le plus grand écrivain algérien d'expression française. Mais connaissez-vous son grand roman ?
« La danse du roi », de Mohammed Dib, c'est à lire en poche chez Points.
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Mohammed Dib est originaire de :

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