LA VERITE SUR L'AFFAIRE JOEL DICKER
J. D. nous parle du sentiment amoureux :
Harry : Nola, Nola, N.O.L.A…. Je l'aimais, je ne pouvais vivre sans elle…
Nola: Harry chéri, appelez-moi Nola chérie. Mon coeur explose quand je vous vois. Je ne suis rien sans vous.
Il est à noter que, jusqu'au milieu du récit en tout cas (j'en suis là), il n'est fait aucune allusion à d'éventuels rapports sexuels entre eux. Bigre !
J.D. a-t-il eu peur d'être censuré ?
J.D. nous parle des femmes:
Jenny est une blonde à gros seins. Elle ne pense qu'à faire un beau (riche) mariage.
Sa mère est une hystérique qui maltraite son pauvre mari.
Nola, on ne sait pas à quoi elle ressemble ni pourquoi Harry est tombée amoureux d'elle, à moins que ce soit juste parce qu'elle danse sous la pluie? Elle rêve d'être actrice à Hollywood, mais finalement elle préfère devenir la muse (et la servante) de Harry chéri, pour qu'il puisse écrire le grand roman qui va le rendre riche et célèbre.
Sa mère est une psychorigide tortionnaire.
La mère de Markus est censée représenter LA mère juive. Mères juives de tous pays, regardez donc ce que vous êtes: intrusives, castratrices, bêtes, surtout, très bêtes.
J.D. nous parle de l'Amérique:
Il y a des préjugés raciaux. Ah bon ?
J.D. nous parle du système judiciaire américain:
…………………………..
Lisez plutôt
Grisham !
J.D. nous parle de la littérature :
C'est l'unique activité qui donne un sens à la vie. Ah bon ? Dommage pour les peintres, les musiciens, les danseurs…
J.D. écrit en Français :
C'est dommage car si cela avait été une traduction, on aurait pu imputer au traducteur ce style totalement plat, bourré de clichés et de maladresses stylistiques.
Il est étrange et troublant que les deux personnages principaux, Harry et Markus, soient à un moment ou un autre du récit, taxés d'imposteurs…