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Thomas Drimm tome 1 sur 3
EAN : 9782226193667
392 pages
Albin Michel (01/10/2009)
  Existe en édition audio
3.72/5   160 notes
Résumé :
"J'ai 13 ans moins le quart et je suis le seul à pouvoir sauver le monde. Si je veux." Dans une société sous contrôle total où le jeu règne en maître, un ado se retrouve détenteur d'un secret terrifiant, qui déchaîne contre lui les forces du Mal... et celles du Bien.

Tiraillé entre la femme de ses rêves et un vieux savant parano réincarné dans un ours en peluche, Thomas va découvrir, de pièges en rebondissements, l'exaltant et périlleux destin d'un su... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 160 notes
Voici une dystopie intéressante où sont pointés du doigt les méfaits potentiels des nouvelles technologies et de la mondialisation. En effet, Thomas Drimm, un adolescent de douze ans, vit dans une société totalitaire où les humains sont contrôlés dès l'âge de treize ans grâce à une puce implantée dans le cerveau. Cette puce permet de savoir où ils se trouvent, s'ils sont en vie et même éventuellement de supprimer des indésirables. La cérémonie de l' « empuçage » a remplacé tous les rituels religieux, dans un monde tristement uniforme, les Etats-Uniques, seul pays encore peuplé et protégé par un immense bouclier magnétique. le gouvernement traque tous ceux qui ne coïncident pas avec le modèle imposé : les dépressifs sont montrés du doigt et les gens en surpoids, comme Thomas, envoyés dans des centres de dénutrition très stricts. le gouvernement impose également un mode de pensée unique, en obligeant les citoyens à regarder le journal télévisé et en censurant des livres réputés dangereux. Au début du roman, Thomas tue malencontreusement un vieil homme qui s'avère être l'inventeur de la puce qui a révolutionné le monde. N'ayant pas achevé son oeuvre, ce dernier revient hanter l'ours en peluche de Thomas afin de le contraindre à accomplir ses dernières volontés...

C'est un roman qui a connu un grand succès avant même son édition en format papier grâce au livre numérique. Premier tome d'une saga qui en compte déjà deux, ce roman nous immerge immédiatement dans un univers différent et nous en distille par petite touches les nouveautés et les absurdités. Pas de temps mort dans ce récit tonique et bourré d'humour. le point fort de ce roman réside dans le point de vue adopté, celui d'un adolescent en décalage avec les autres, qui sait prendre du recul et conserver le sens de l'humour même dans les situations périlleuses. Je me suis identifiée très facilement à cet ado pris entre deux feux, qui plus est très attachant. La confrontation avec l'ours en peluche alias le savant Leo Pictone est souvent haute en couleurs. On ne peut que saluer l'inventivité de Didier van Cauweleart qui a su tirer parti des failles et des aberrations de notre société pour créer un monde inhumain et dénué de nature. J'ai passé un bon moment grâce à ce récit au rythme enlevé, mais je n'ai pas été totalement conquise. L'intrigue manque pour moi un peu d'unité, on ne sait pas toujours où l'auteur nous mène. le titre du deuxième volume m'intrigue en revanche (La guerre des arbres commence le 13) car il m'évoque Woodstown, une nouvelle fantastique d'Alphonse Daudet dans laquelle une forêt reprend ses droits en envahissant une ville récemment construite. Des flashes dans le premier tome nous laissent entrevoir un possible retour de la nature dans un monde qui en est dépourvu.

En résumé, une lecture agréable qui saura sans doute convaincre les adeptes du genre par son univers très cohérent et son rythme dynamique...

Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Albin Michel pour l'envoi de ce roman !
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Premier titre que je lis de cet auteur, je l'ai choisi d'avantage pour le titre, qui m'intriguait, que pour le synopsis.

J'ai tout de suite aimé les premières pages où l'on découvre l'univers et les principaux protagonistes, dont le héros.

Le héros, qui n'en est d'ailleurs pas vraiment un, est un adolescent rondouillard, flemmard et pas très futé non plus.

La société dans laquelle il évolue ressemble à un ersatz de celle de 1984 en moins fouillée.

Cette société, les Etats-Uniques, est en autocratie grâce à un bouclier alimenté par les âmes des défunts et qui la protège des attaques des autres pays.

Toutes les religions ont été remplacés par l'adoration du hasard et les citoyens ont même une obligation de jouer dans les casinos. Leurs gains sont aussitôt crédités sur une puce implantée dans leurs cerveaux dès leurs 13 ans.

Ces puces, en plus de fournir l'énergie nécessaire au bon fonctionnement du bouclier dès la mort de l'individu, permettent, entre autres, aux dirigeants de ces états de localiser chaque citoyen.

Ayant 13 ans moins le quart, Thomas est un peu plus libre de ses mouvements.

Cette liberté constitue son principale atout et tombe à pic quand le rôle de sauveur de l'humanité lui est confié par le professeur Pictone. Ce même savant a conçu le bouclier et, comprenant son erreur, cherchait de détruire avant d'être malencontreusement tué par Thomas à cause d'une maladresse de cerf-volant.

Se réincarnant dans sa peluche, il le formera afin qu'il poursuive sa tâche.

L'action démarre assez vite et est assez constante tout au long du récit, malgré une fin assez abrupt. La découverte de cet univers et des pouvoirs de Thomas est prenante.

Les personnages sont caricaturaux (un savant donneur de leçons, une mère carriériste et totalitaire, un père rebelle et alcoolique) mais assez attachants.

Même si l'intrigue est, au final, assez mince, l'humour et les nombreuses originalités suffise à compenser.

Deux petites choses m'ont tout de même assez ennuyée au sujet de la mort du professeur.

Premièrement, comment peut-on tuer quelqu'un avec un cerf-volant ? Je ne suis pas expert, mais j'ai dans l'idée que c'est constitué de plastique ou bois léger pour le cadre et de tissu fin ou plastique pour la toile ? Même à pleine vitesse, cela ne doit pas occasionner beaucoup de dégâts.

Deuxièmement, comment un enfant de 13 ans, visiblement issue d'une famille normale, qui vient de tuer par accident un inconnu peut-il penser aux futurs problèmes que la découverte du méfait ferait à sa famille, décide de faire disparaître le corps en le lestant et en l'attachant à une barque qui partait justement en mer et ce en l'espace de quelques minutes ?

Au final, ce livre est clairement destiné aux adolescents, voire aux pré-adolescents. Toutefois, les adultes pourront trouver leurs comptes dans la critique de la société et les caricatures.

Sans atteindre une qualité d'une série comme Harry Potter, je pense qu'elle mériterait d'être suivi, d'autant que la fin du premier annonce une suite qui intrigue autant que le titre.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Je découvre cet auteur avec ce roman et ce ne sera sans doute pas le seul que je lirai. Il nous offre ici un univers original et intrigant qui ne manque pas de nous surprendre à chaque chapitre. J'ai passé un excellent moment avec cette lecture et j'ai hâte de lire le deuxième tome !

Thomas Drimm, âgé de treize ans moins le quart, vit dans un monde où toutes religions a été banni ; Dieu a été remplacé par le Hasard et seul le gain des jeux importe pour réussir sa vie. L'obésité, l'alcoolisme et la dépression sont mal considérés et vous renvoient tout en bas de l'échelle ; vous n'êtes rien aux yeux de la société. À treize ans, tout le monde se voit dotée d'une puce afin d'être contrôlé et que leur mort soit recyclé en énergie car les Etats-Uniques (anciennement Etats-Unis, seuls états restants) sont protégés par un Bouclier antimatière inventé par Léo Pictone.
Thomas échappe donc encore a cette vie plutôt "simple" et monotone, comme il n'a pas encore treize ans. Pré-ado obèse, alcoolique héréditaire, il n'a qu'un seul ami, duquel il est très proche : son cerf-volant XR9.
Sa vie bascule le jour où il tue, accidentellement, un vieil homme sur la plage, en jouant avec son cerf-volant. Cet homme se révèle être Léo Pictone lui-même, réincarné dans on ours provisoirement pour lui donner une mission : Thomas Drimm doit sauver le monde car sa fin est proche !


La première chose qui m'a frappée est l'humour constamment présent. Dès les premières pages, on est submergé par l'humour du personnage principal, Thomas Drimm qui est le narrateur, jusqu'à la fin, même si on finit par s'y habituer et moins le percevoir. C'était une touche indispensable a ajouté à ce roman tellement l'univers est sombre et fataliste.
Un autre point positif : cet univers est agrémenté d'une multitude de détails le concernant. On ne sait pas trop à quel époque on se situe, dans un futur plus ou moins proche, tout ce que l'on sait, c'est qu'il ne fait pas bon y vivre. Grâce à ces détails, on peut aisément se représenter la vie de Thomas au quotidien.
Une vie qui n'est pas de toute tranquillité depuis que ce savant, Léo Pictone, s'est réincarné dans son ours en peluche ! Il va vivre toutes sortes de péripéties, allant même jusqu'aux plus folles et impensables pour son jeune âge, mais c'est ce qui fait vivre ce roman. On est tellement pris dans l'histoire, que finalement, tout cela a peu d'importance. L'univers est très prenant, c'est très agréable de s'y plonger.
Par contre, le langage m'a quelque fois fait tiquer.. Il y a pas mal d'insultes et, même si certains jeunes parlent aussi mal, je ne pense pas que ce soit une raison pour valoriser ce langage dans la littérature jeunesse..


Thomas est un jeune adolescent crédible. Il a des problèmes de son âge en dehors de cette responsabilité de sauver le monde ; son poids qui dépasse la norme, ses relations avec les autres et avec les filles/femmes, sa famille qui est loin d'être extraordinaire mais qui a également ses problèmes.. Cela le rend d'autant plus touchant. Il n'est pas très malin au départ, mais ce personnage évolue progressivement, en conséquence de tout ce qu'il se passe autour de lui et j'apprécie que l'auteur y ait pensé.
Léo Pictone est un savant un peu décalé. Il a des réactions inattendues et imprévisibles. Ses échanges avec Thomas sont très drôles également (ils se sont bien trouvés ces deux-là !).
Brenda, anciennement docteur, est la voisine de Thomas. Par différentes façons, elle sera amenée à aider Thomas dans sa quête. Elle ne sort pas beaucoup du lot, contrairement aux autres personnage. Je l'ai trouvé assez cliché (surtout avec sa peluche Brandon..) et pas franchement futée (sans doute à cause de son côté très terre à terre et qu'elle met donc longtemps à réagir aux événements..) mais elle est importante et indispensable pour certaines situations.


Pour conclure, malgré un langage parfois trop vulgaire, j'ai passé un excellent moment avec ce premier tome, même si la fin n'est pas une vraie fin.. Je regrette un peu ce point mais j'espère qu'on en saura plus dans le deuxième tome, qu'il me tarde de lire ! Les péripéties ne manquent pas, les personnages sont intéressants, l'intrigue est recherchée et l'univers est original. Que demander de plus ?
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Il y a un moment, j'avais entendu pas mal de bien de ce Thomas Drimm, et plusieurs fois j'ai eu ce titre en main, intriguée et vraiment tentée par ce résumé étrange.
La sortie de ce livre en format poche était donc une excellente excuse pour enfin m'y mettre et découvrir ce gosse à la destinée ... plutôt originale !

Franchement, ce bouquin est quasi indescriptible. Par plusieurs aspects, il m'a étrangement fait penser à Autobiographie de la Mort, mais axé jeunesse.
On y trouve un ton loufoque absolument délectable, un humour d'une intelligence merveilleuse et un personnage principal extrêmement attachant dans sa bizarrerie et dans sa façon de voir et de vivre ce qui l'entoure.
En effet, Thomas est un jeune garçon un peu à part avec une vision des choses unique. Déjà, il est gros dans une société qui ne les accepte pas. Sa mère a un poste important de psychologue au casino qui la stresse énormément, et son père est devenu alcoolique alors que c'est interdit car il n'a pas supporté la pression de son job qui consiste à lire des livres d'Histoire.
... Quoi, vous êtes perdus ?
C'est normal, car en plus d'une histoire superbement construite, l'auteur a créé un univers totalement incroyable et magnifiquement travaillé.
Je ne vais pas tout vous dévoiler, car j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir tous les détails de celui-ci, mais sachez que, en gros, il y a eu une énorme guerre préventive et qu'il n'existe plus qu'un État unique, protégé par une sorte de dôme. Les habitants passent leur vie à jouer à des jeux de hasard et à prier le Dieu de la Chance pour ainsi amasser le plus possible de "points de chance" dans une puce qu'on leur implante à 13 ans. Une fois mort, le capital accumulé dans votre puce est "injecté" dans le dôme protecteur pour le renforcer et le faire perdurer.
Cela vous paraît dingue ?
Attendez, je ne vous ai pas encore parlé du vieux monsieur que le cerf-volant de Thomas a tué, et dont l'esprit s'est retrouvé coincé dans l'ours en peluche du garçon ...
Cet homme-nounours va apprendre à Thomas la terrible vérité que cache ce dôme, et il va lui confier une mission de la plus haute importance : sauver le monde.
Sauf que Thomas, il n'est pas sûr de vouloir le faire. Il préférerait continuer à jouer sur la plage et à rêver de la jolie voisine.

Ce livre est un gros coup de coeur, j'ai pris un plaisir gigantesque à le dévorer, à en savoir plus sur cet univers et sur les personnages qui le peuplent, à découvrir de nouveaux éléments de l'intrigue, et à parcourir les dialogues stupéfiants et hilarants présents à chaque page.
Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, c'est tout simplement fascinant et jouissif à lire.
Le plus indéniable, c'est que pour un livre fantastique estampillé jeunesse, il n'a rien, mais alors RIEN d'enfantin. L'humour est intelligent et parfois même subtil, il y a de super jeux de mots, un scénario hyper bien imaginé, travaillé et développé, il y a même une touche de drame et d'enquête, avec des méchants très charismatiques et beaucoup de questionnements sur le fin mot de toute cette histoire.
Au fond, on ne sait jamais vraiment quels sont les réels tenants et aboutissants. Qui a raison ? Les méchants sont-ils vraiment ceux que l'on croit ? Et si tout cela cachait quelque chose d'encore plus gros ?
L'écriture est tout simplement brillante, je n'ai pas d'autres mots pour la décrire.
Didier van Cauwelaert nous offre ici une oeuvre qui enchantera les plus jeunes grâce à un héros auquel ils pourront s'identifier et avec qui ils vont rire et vivre de grandes aventures, et les lecteurs plus âgés seront époustouflés par la qualité de la plume et le second degré délicieux de cette histoire.

J'ai refermé ce tome avec les yeux ronds, en poussant des exclamations de plaisir, et je trépigne déjà d'impatience à l'idée de lire la suite.
Une véritable perle, un enchantement qui a sa place dans toutes les bibliothèques !
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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La présentation du monde et des lois absurdes se fait tout au long du bouquin, au début ça me faisait rire, et plus ça avançait et moins je riais. Ou alors je riais jaune. Au début de l'histoire on a affaire à Thomas qui va tuer accidentellement un petit vieux sur la plage . Ce gamin l'air de rien m'a foutu froid dans le dos, certes il va être le héros de l'histoire, mais il réfléchit très froidement, surtout pour un enfant de 13 ans. L'histoire est écrite de son point de vue, l'écriture paraît donc assez enfantine mais se lit très facilement et ce n'est pas ennuyant, et puis j'aime bien ce mode d'écriture en général tant qu'on tombe pas dans l'infantile. Thomas est très intelligent, et sa mère est obsédé par son poids et veut à tout prix le faire maigrir, son père est alcoolique et souffre de tout ce qu'il sait mais je l'ai trouvé bien plus gentil que la mère. le nounours de Thomas qui abrite l'âme de Pictone va lui demander de “sauver le monde”, sauf que voilà Thomas a un sacré caractère et n'accepte pas immédiatement. Je ne pense pas que Thomas soit un héros comme les autres, il n'a pas tellement envie de faire des efforts au début, il n'écoute pas forcément Pictone, et il n'en fait qu'à sa tête tout le long du livre, il n'est pas non plus tellement fidèle et est tiraillé par l'envie d'aider son père et d'abandonner la peluche. Et puis est-il réellement maître de tout ce qui lui arrive? D'un autre côté, Thomas fait des rêves étranges dont il ne se rappelle jamais, dans ses rêves il voit des choses qu'il ne devrait pas voir et ces passages sont plutôt bizarres, mais c'est une manière de voir ce qu'il se passe plus haut. L'histoire est pleine de suspens et tout ne se passe pas comme on pourrait le croire, la fin m'a cloué et je veux absolument la suite. J'ai apprécié la plupart des personnages, j'avais très souvent envie de claquer Thomas, je le trouve hyper désagréable, mais je crois qu'en fait c'est aussi ce qui fait que je l'aime bien. Il est différent je trouve. Et puis le nom “Drimm” je trouve colle bien avec lui, puisque ça rappelle “Dream” le rêve, et puisque Thomas rêve souvent et que ses rêves ont de l'importance… Mon personnage préféré est sans aucun doute le nounours qui parle, à la base en plus je voulais lire ce livre surtout pour ça, Pictone est excellent, c'est un super génie et il a aussi son petit caractère, il essaie un peu de manipuler Thomas mais tout ne se passe pas forcément comme il le désir. Ensuite il y a Brenda, elle est très terre à terre et met pas mal de temps à accepter la situation et pourtant elle se révèle être une très bonne alliée pour Thomas. Et puis il y a la mère de Thomas qui m'a énervé et en même temps fait de la peine, piégé dans ce monde elle réagit comme elle peut et essaie d'être heureuse à sa manière, et puis bon finalement son fils lui ressemble, ils réagissent froidement tous les deux. le père est un personnage aussi que j'ai trooop adoré, et il m'a vraiment attristé. Et finalement il y a les ministres, Boris est un crétin faible mais il m'a fait de la peine également, Oliver et Lily sont les grands méchants et pourtant ils cachent quelque chose, je ne savais pas vraiment quoi penser d'eux et la fin… ARGH. Bref c'est un bon livre, des personnages originaux et sympa, un monde complètement dystopique (exactement ce que j'aime) et un peu de surnaturel (avec des fantômes). Moi ça m'a plu et je ne regrette pas de l'avoir emprunté à la médiathèque.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- Fiche-nous la paix avec ces légendes ! Tu trouves qu’on n’a pas assez d’ennuis comme ça ? Et arrête de boire devant ton fils !
- Ça ne me gêne pas, maman.
- On t’a demandé ton avis ? me jette-t-elle avec hargne, comme chaque fois que je défends sa victime. Mange ton yaourt si tu veux dissoudre tes graisses.
Mon père vide son verre, le repose, prend appui sur ses bras pour se relever, en soupirant :
- Ite, missa est.
Je lui demande ce que ça veut dire.
- Qu’il va se coucher, traduit-elle.
- Obéis à ta mère, mais n’écoute jamais ses réponses. Ça veut dire : « Allez en paix, la messe est dite.
- C’est du latin ?
- Ça suffit ! lance ma mère. Si jamais il y a des micros…
- Et qui penses-tu intéresser, ma pauvre Nicole ?
- Je protège l’avenir de notre fils contre les risques que tu lui fais courir !
- Quels risques ? L’intelligence, la culture, l’esprit critique ?
- La perversion suicidaire de ton esprit ! ton refus de te faire soigner !
- Je suis insoignable ! Ça n’a jamais marché sur moi, le lavage de cerveau ! Je reste sale et fier de l’être ! Pour vivre heureux, vivons incultes ? Je dis non ! Vivre heureux, je m’en fous !
- Et faire notre malheur, tu préfères ? Tu veux être arrêté comme dépressif nerveux ?
- Allez vous coucher, j’ai sommeil.
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Il fait trois pas en titubant, tombe à genoux et sort de sous le canapé son oreiller et sa couette. La porte claque. Ma mère est allée pleurer dans sa chambre.
Je n'aime pas trop quand on parle de Dieu : ça finit toujours comme ça. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le gouvernement a supprimé les religions. Mais ça laisse quand même des traces, surtout chez nous.
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Les cadavres n'ont pas d'importance, Edna. Quand tu ouvres un courrier, tu jettes l'enveloppe. C'est la lettre qui importe. (p.272)
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J'ai treize ans moins le quart, je n'ai l'air de rien, mais je suis en train de sauver la Terre. (page 11, première phrase du roman)
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On peut très bien calculer juste et penser faux. Raisonner bien et agir mal.(p.222)
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