J'ai mis quatre mois à finir ce recueil, c'est assez représentatif de ce que je pense de celui-ci une fois terminé. Les idées sont bonnes et la saga familiale que nous livre Thomas DIsch à travers ses nouvelles pourrait être fascinante. Même le contexte est intéressant. Mais on ne se perd pas dans les histoires concernant tous les membres de la famille et dans l'écriture de l'auteur.
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Il devrait carrément se lever et lui poser cette question-là, au professeur Ohrengold, et sans y aller par quatre chemins. Mais on ne discute pas avec un écran de télé, et le professeur Ohrengold n’était rien de plus – une nuée de points lumineux. L’appariteur avait même dit qu’il était mort depuis longtemps. Encore un satané expert mort sur une satanée cassette.
Et voilà que le professeur Ohrengold réapparaissait, reprenant son « bleb bleb bleb Rauschenberg et bla bla bla, l’enfer de Dante est un enfer atemporel. C’est l’enfer que chacun de nous recèle au plus profond de son âme ».
Merde, se dit Birdie, avec une grande précision.
Tout ça c’était de la merde.
La fin du monde. Je vais vous dire, moi. La fin du monde, il y a cinquante ans que c’est arrivé. Peut-être cent. Et depuis ç’a été formidable. Je parle sérieusement. Personne ne vient vous casser les pieds. On peut se laisser aller. Vous savez quoi ? J’aime bien la fin du monde.
Avant de rencontrer Milly, il n’avait jamais soupçonné que l’amour pouvait être quelque chose de plus compliqué ou de plus redoutable que faire joujou à deux.
Personne ne voit le déclin de sa propre civilisation avant d’avoir atteint quarante ans, et dès lors tout le monde le voit.
The Brave Little Toaster Goes to Mars (1998) Trailer