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EAN : 9782081341678
215 pages
Flammarion (02/09/2015)
2.92/5   13 notes
Résumé :
Titre original : "Brilliant", 2014.
Illustrations de Chris Judge.

Le grand chien noir est arrivé à Dublin pendant la nuit. Il répand la peur. Les autres animaux ont essayé de prévenir leurs maîtres, en vain. Les enfants de Dublin, menés par Gloria et Simon, partent à sa poursuite, aidés par des animaux.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Simon et Gloria vivent avec leurs parents à Dublin. Ils ont un oncle qu'ils adorent, oncle Ben. Un jour leurs parents annoncent qu'Oncle Ben va venir vivre avec eux, "le temps que les choses s'arrangent pour lui". Oncle Ben a des soucis à cause de la récession qui ravage le pays. Les chiens de la ville ont senti le vent venir avant tout le monde, ou plutôt le Grand Chien Noir. Une drôle de chose arrivée dans la nuit, "dans un nuage - en fait c'était lui, le nuage". Une drôle de chose qui "prit peu à peu la forme d'un chien et la forme de chien devint un chien". Rien à voir donc avec les sarcastiques chiens de Dublin (oui, "les chiens, surtout à Dublin, sont facilement sarcastiques. Vous n'avez qu'à bien écouter leurs aboiements, en particulier le matin, vous verrez") !
La vie familiale de Simon et Gloria va être chamboulée : Gloria doit partager sa chambre avec son grand frère et dormir sur un matelas à même le sol. Même si elle adore Oncle Ben, son lit et sa chambre lui manquent ; Simon n'apprécie pas trop de devoir dormir dans la même pièce que sa petite soeur, même si c'est quand même bien rassurant pour un gamin qui a peur du noir. Oncle Ben est triste, leurs parents semblent inquiets. Les soirées se remplissent de chuchotements et de murmures. Les deux gamins tentent de percer le mystère de tout cela et un jour, ils entendent leur grand-mère déclarer que "le Grand Chien Noir de la Dépression s'est installé sur les épaules" de Ben. La grand-mère n'en est pas à sa première rencontre avec ce chien là, mais elle ne l'a pourtant jamais vu aussi féroce et virulent. Toute la ville est atteinte : le Grand Chien Noir a tout simplement volé le coeur à rire de Dublin.
Les enfants se sauvent dans la nuit pour attraper le Grand Chien Noir et récupérer le coeur à rire de la ville. C'est le début d'une trépidante aventure, fantastique à souhait mais dans un contexte très réel et contemporain. L'occasion d'un road trip dublinois nocturne peuplé de mots aux pouvoirs magiques, de rires, de frissons et d'animaux qui parlent.

Les vrais animaux de Dublin, qu'ils soient sauvages ou domestiques sont tous adorables.
Il y a Fang, un gentil bâtard énorme mais inoffensif. Fang est un chien "trop content" pour être le Grand Chien Noir. Il a une manière bien particulière de manifester son enthousiasme (allez, je le dis : il pète) ! Un chien anglais ne ferait jamais ça, mais n'oubliez pas, vous êtes à Dublin !

Et quand on est à Dublin, on ne peut pas faire l'impasse sur les mouettes, à moins d'être sourd et aveugle. de vrais petits soldats qui aideront Simon et Gloria, et tous les gamins de la ville qu'ils entrainent dans leur aventure, à combattre le Grand Chien Noir de la Dépression.

Au Zoo de Phoenix Park, on croise Kevin le suricate sautillant qui encourage tout ce qu'il peut les gamins.

On rencontre même un troll, sous le pont de bois de Bull Island, dont le Grand Chien Noir a déprimé sa maman !

Les animaux et les enfants sont les héros de Roddy Doyle. Grâce à eux, le lecteur se paie de bonnes tranches de rire dans une cavalcade nocturne un peu loufoque, qui semble sans fin, à travers les rues de la ville, puis les docks, la plage, Clontarf... (il y a même un gentil faux vampire dans l'équipe!).

Et puis il y les batailles de mots magiques, presque dignes d'un bataille de Clontarf !
Le mot magique le plus célèbre en Irlande est traduisible par Génial (en VO, brillant), que les Irlandais vous servent à toutes les sauces et toutes les occasions. Un mot chargé d'optimisme et d'humour, un mot qui fait rire, qui illumine la vie les visages. C'est LE mot des enfants de Dublin pour combattre le Grand Chien Noir. le mot qu'ils vont hurler et brailler dans les rues noires. Un mot chargé d'énergie positive et de joie de vivre que le Grand Chien Noir de la Dépression déteste. Un mot qui les entraînera à faire des concours d'expressions loufoques pour garder le moral.

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Le Grand Chien Noir, son expression à lui, est tout le contraire de "génial" : c'est "Bons à rien", "nuls" . L'insulte pour tenter d'atteindre psychologiquement les gens qui finissent par croire, effectivement qu'ils le sont. L'expression consacrée pour tuer. Une expression noire, méchante, toute moche. A l'image du Grand Chien Noir

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Un roman bourré d'humour, joliment illustré qui fait la part belle à l'avenir de l'Irlande : les enfants.



Un roman original dans sa conception, un peu foufou - mais ça c'est totalement irlandais ! Une belle manière d'expliquer la crise économque aux enfants, avec humour et une touche d'optimisme non négligeable. Un roman dublinois d'ailleurs dédié aux mouettes de Dublin.

Maintenant, il ne me reste plus qu'à retourner visiter Dublin pour la énième fois, et à écouter attentivement tous les chiens, les mouettes, les flamants roses et les suricates...

Il se trouve que j'avais acheté ce roman avant même de savoir qu'il serait publié en France. Je l'ai donc lu deux fois et je me suis éclatée deux fois, comme une gamine !
Roddy Doyle vous donne le coeur à rire, le coeur à rire de Dublin !

Un joli livre jeunesse pour la rentrée littéraire.

A lire de 10 à 110 ans.
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Une belle fable, mais j'ai trouvé ça long, terriblement long.
Je voulais lire Roddy Doyle, dont j'avais bien aimé Opérations Farceuses il y a quinze ans, et suite à plusieurs conversations autour de cet auteur ces temps-ci. J'étais donc contente d'avoir déniché ce roman au rayon enfants. J'espérais même pouvoir le proposer au club-lecture de nos CM, mais je ne le ferai pas.

Le Grand Chien Noir, c'est le symbole de la dépression qui frappe les habitants de Dublin à cause des durs effets de la récession.
Les enfants, tristes et lassés que les adultes ne sourient plus jamais, se lancent courageusement à la poursuite de ce grand chien terrifiant, qui parfois se change en noir nuage mais qui grossit inexorablement.
La fable est belle, et une jolie façon d'aborder avec les enfants le problème de la récession.
De la poésie et un peu de fantastique, tous les animaux parlent et aident les enfants, leur copain est un vampire, on croise aussi un troll.
Intéressant aussi que ce qui parviendra à vaincre le chien, ce sont des mots, un mot plutôt, et des rires.
Cependant, j'ai trouvé cette course poursuite dans les rues et les parcs de Dublin excessivement longue.
200 pages à courir après un nuage, même en discutant avec les mouettes, et les flamants roses, c'est long.
Et la chute me laisse perplexe : veut-on signaler aux enfants que s'ils rient et disent des mots positifs, la dépression va cesser ? Et les adultes retrouver le sourire ? ( Voire un travail)

Pour ceux qui connaissent Dublin, ou qui veulent le découvrir, on a un beau parcours dans la ville.

Je sais que la plupart des lecteurs ont trouvé ce roman très beau, je suis navrée une fois encore d'être sans doute passée à côté, mais comme dit au début, je ne le proposerai pas à mes petits lecteurs, je craindrais trop qu'ils s'ennuient autant que moi.
Dommage car le sujet est intéressant, et j'ai aimé croiser certaine dame mouette ! Et les autres animaux, chouettes, suricates et autres.

Le nom de l'illustrateur figure de façon extrêmement discrète sur la 4e. Pourtant, c'est bien illustré pour un roman de deux cents pages, au moins toutes les deux ou trois pages, les enfants, les animaux (souvent très amusants), le copain "vampire", et le chien qui grossit peu à peu.

Lien : https://livresjeunessejangel..
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Gloria et Simon sont frère et soeur. Même s'ils se chamaillent parfois, ils s'adorent. Et ce qu'ils aiment par-dessus tout, c'est se faufiler hors de leur chambre le soir et se glisser sous la table de la cuisine sans être vus pour écouter les discussions des grandes personnes. Depuis quelques jours, leur oncle Ben vit à la maison. Ils sont désormais six sous le même toit (les parents, la grand-mère, l'oncle et eux). Gloria a prêté sa chambre à Ben et a rejoint celle de Simon. D'habitude, ils s'amusent bien avec leur oncle, mais aujourd'hui c'est différent : il est d'une humeur morose. Cachés sous la table, ils vont comprendre pourquoi Ben a perdu son sourire.
Depuis que le Grand Chien Noir s'est posé sur les épaules de Ben, celui-ci est déprimé. L'animal, tel un nuage noir, s'est invité sur Dublin, faisant régner une grande tristesse. Finis les rires et les blagues, les habitants sont devenus sombres et mélancoliques. La dépression s'est installée sur la capitale irlandaise.
Quand la grand-mère dit que le Grand Chien Noir a enlevé le coeur à rire de la ville, Gloria et Simon savent ce qu'ils ont à faire. Il leur faut à tout prix retrouver ce Grand Chien Noir et le chasser de Dublin. Sans perdre une minute, les voilà dans les rues, en quête de l'animal. Ainsi commence la grande poursuite. La nuit durant, ils arpenteront la ville en compagnie d'autres enfants et aidés par les animaux du zoo. Leur joie de vivre aura-t-elle assez de pouvoir pour faire disparaître ce chien et le fléau qu'il traîne avec lui ?
Ce roman jeunesse aborde judicieusement la crise économique et la dépression qu'elle engendre auprès de la population. La métaphore du Grand Chien Noir, messager du désespoir est bien trouvée. Sa noirceur, sa taille démesurée, son poids écrasant et son discours pessimiste va à l'encontre de la fraicheur, de la spontanéité, de la légèreté, de l'humour et de l'optimisme des enfants. Les illustrations et les dialogues donnent du rythme à l'histoire et le fantastique (un camarade vampire, les animaux qui parlent, l'arrivée d'un troll...) bouscule un quotidien trop rude. Si j'ai aimé le livre, mon fils de dix ans a trouvé la poursuite trop longue et répétitive... agacé, il n'est pas allé au bout de l'histoire.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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J’ai terminé ce roman vendredi 13 en soirée, juste avant que ne démarre le cauchemar à Paris.

A la Poursuite du Grand Chien Noir est un roman jeunesse légèrement fantastique dont l’histoire se situe à Dublin, et qui aborde avec humour un sujet grave de société. Le tigre celtique a rugi durant quelques années glorieuses, puis la crise a tout balayé. Beaucoup de gens en Irlande ont perdu leur travail, leur maison, leur santé aussi : « Le Grand Chien Noir de la dépression avait envahi la ville de Dublin. […] C’était affreux d’observer sa façon de se fondre dans l’air et de se glisser dans les maisons. De voir comment il était capable de faire changer l’humeur, de tuer les rires et d’effacer les sourires sur des visages qui souriaient pourtant depuis toujours. Il savait aussi transformer les rêves les plus doux en cauchemars. »

Ce Grand Chien Noir a volé le cœur de Dublin, « le cœur à rire ».

Ce livre à l’humour omniprésent – cet humour irlandais que j’adore – et superbement illustré en noir et blanc, prend une plaisante dimension fantastique : les enfants de Dublin vont, aidés par les animaux de la ville, tous ensemble le temps d’une très longue nuit, se mettre en chasse de ce monstre.

« Et c’est alors qu’ils le virent. Un nuage. Un lourd nuage noir, très bas, plus bas que les toits des maisons, [qui] a la forme d’un chien. […] Plus il reculait dans la rue et plus sa forme de chien devenait visible. Deux triangles de brume sombre évoquaient des oreilles. »
« Il faisait froid. C’était un froid vivant, comme un animal invisible qui se frottait contre eux. »
« Le Chien venait à leur rencontre. Ses yeux étaient deux cavernes obscures. Aucune lumière à l’intérieur, pas la moindre étincelle. »

Moi aussi vendredi soir, j’ai vu le Grand Chien Noir et j’ai senti le froid qu’il distille, un cousin peut-être : celui de la peur.

Ce Grand Chien Noir de la dépression à Dublin, seuls les enfants peuvent le combattre. Car ils sont le rire, l’espoir, l’avenir.
« — Vous voyez ? dit le rat. C’est pour ça que le Grand Chien Noir vous déteste.
— Mais pourquoi ? demanda Alice.
Elle n’avait encore jamais parlé à un rat.
— Parce que vous êtes en train de rire quand vous devriez pleurer. »

A l’aide du mot magique « Génial ! », ils vont se battre contre la Bête. (Génial, « Brilliant » en anglais, qui est aussi le titre original de ce roman). « Génial », c’est le mot préféré de la ville de Dublin. Tout le monde là-bas dit Génial, tout le temps, « au moins vingt-sept fois par jour ». Mais les dublinois avaient-ils déjà remarqué qu’en plus d’être un mot « vraiment chouette, [qui crépite] en sortant de la bouche », « Génial » a aussi des pouvoirs magiques ? C’est Gloria qui le réalise la première, en traversant une ruelle obscure avec son frère Simon, au tout début de leur escapade (eux, c’est leur oncle Ben qu’ils veulent sauver, sur les épaules duquel s’est assis le Grand Chien Noir quand il a perdu son emploi, puis sa maison) :
« — Je pourrais marcher sur un truc dégueu.
— Géniaaal ! dit Gloria.
Le mot éclata au-dessus de leur tête et remplit le passage d’une douce lumière dorée, qui les fit sursauter. »

Tous ensemble ils vont vaincre le Grand Chien Noir.

Alors nous aussi utilisons la recette de Roddy Doyle pour lutter contre tous les Grands Chiens Noirs ! En ces jours sombres mes amis, tous ensemble fraternisons, rions, et découvrons les pouvoirs magiques du mot Génial ! Géniaaal ! GENIAL !!!

Car oui en un mot ce livre l’est ; génial !
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Dublin, le Grand Chien Noir s'est emparé de la ville et c'est toute une population qui déprime et tourne en rond, ne sachant plus que faire. C'est l'abandon de toute lutte et la résignation.

Mais Gloria et Simon qui sont frère et soeur ont eux décidé de se battre ! Ils partiront à la recherche de ce Grand Chien Noir qui terrorise ses parents, son oncle et que leur grand-mère affirme connaître !

Une nuit, ils choisissent de suivre son ombre afin de mieux comprendre le phénomène et si possible, le détruire...Ils traverseront les rues de Dublin mais aussi son Zoo et son port.

Un roman différent et très intéressant. Il met en avant les enfants, seuls capables encore d'agir et laisse les adultes en arrière-plan, à la manière d'un décor.

L'image métaphorique du grand chien noir se précise au fil des pages jusqu'à représenter toutes les "crises" du monde. Il s'agit toujours de se battre contre une force invisible qui vous écrase.

La couverture est très belle et représente bien le contenu du livre.

L'écriture elle-même est hypnotique avec de nombreuses répétitions à la manière d'un exorcisme vaudou... et cela fonctionne !

Un livre d'aventure, qui appelle à ne jamais renoncer mais à s'unir afin de se battre et de ne plus tout accepter... un roman d'actualité à lire avec une fin optimiste et explosive !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Donc, une seule marche grinçait vraiment, mais chaque marche avait ses petites bruits à elle. Parfois on avait l'impression que l'escalier était presque humain. C'était comme un bon grand géant qu'on aurait escaladé du haut du crâne au bout des pieds. Il soupirait et grognait un peu. Il poussait un grand gémissement à la deuxième marche, comme si le géant allait se lever pour les poursuivre dans le hall d'entrée.
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Le Grand Chien Noir de la dépression avait envahi la ville de Dublin. [...] C'était affreux d'observer sa façon de se fondre dans l'air et de se glisser dans les maisons. De voir comment il était capable de faire changer l'humeur, de tuer les rires et d'effacer les sourires sur des visages qui souriaient pourtant depuis toujours. Il savait aussi transformer les rêves les plus doux en cauchemars.
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« - Pourquoi nous, les enfants ? Vous nous aidez, pas vrai ? Vous toutes, les mouettes. Et les animaux du zoo aussi. Et maintenant, le poisson. Pourquoi ? - Ce n'est pas évident ? S'étonna la mouette. - Non. - Le Grand Chien Noir de la Dépression déteste les enfants. - Pourquoi ? - Vous êtes l'avenir, dit la mouette avant de s'élever à nouveau d'un seul battement d'ailes. »
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Les murmures flottent dans l'air un instant et disparaissent, mais les chuchotements résonnent dans les pièces pour une éternité, dans les coins près du plafond, le long des montants des fenêtres, partout dans la maison.
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J'ai déjà vécu ça, des temps difficiles, dans ma vie, mais je n'ai jamais rien vu de pareil. J'ai déjà vu le travail du Grand Chien Noir, mais il n'avait encore jamais pris toute la ville d'un coup.
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