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EAN : 9782874896101
503 pages
Weyrich (01/09/2020)
3.78/5   9 notes
Résumé :
Léon est un salaud, un tueur. Il est belge aussi. Mais c’est l’anti-Tintin. Il livre sa confession dans un long monologue qui s’étend sur 16 jours, qui correspondent chacun à un chapitre. Sa confession, il la fait à une dame dont on ne sait s’il s’agit d’une enquêtrice, d’une journaliste, d’un juge ou d’un flic... Ce récit trace une sorte de destin, depuis le meurtre de Julien Lahaut, marqué par des actes sordides, cruels, voire inhumains. Une vie exceptionnelle, m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Le narrateur, en fin de vie, raconte ses souvenirs à une journaliste dont il ne sait si elle est bienveillante ou si elle n'est là que pour le piéger.
Né le 12 mai 1934 dans l'arrière-salle d'une boucherie, sur la table-même où son père dépeçait les morceaux de viande, notre anti-héros, Léon Boudouxhe, va participer, de près ou de loin, à quelques-uns des événements les plus marquants du XXe siècle. Il assume ses actes, rappelant que celui qu'on juge comme un salopard aujourd'hui était peut-être estimé comme un héros hier ou le redeviendra demain.

L'arrestation de son père, en pleine nuit par des « résistants », suivie par sa disparition, va profondément métamorphoser le petit Léon. Il étouffe à Herstal (Liège) et il sait qu'il partira, qu'il quittera ce coin où il s'asphyxie, tôt ou tard.
Après la disparition de son père, sa mère se voit réduite à travailler à la FN (Fabrique Nationale) où elle changera de physionomie et de caractère. Fabriquer des munitions toute la journée, au milieu du vacarme des machines, n'est pas une sine cure. C'est de la FN que surgira « Parrain », l'homme qui lui remettra de magnifiques brochures exposant tous les articles de qualité fabriqués par l'usine belge mondialement connue : pistolets, mitraillettes, mais aussi moteurs d'avion et d'autres objets plus paisibles qu'armes et munitions.
C'est ce même parrain qui le poussera à fuir hors De Belgique après que Léon ait frappé un jeune homme qui courtisait celle qu'il estimait être sa promise. Un coup ! Un coup sec ! Un coup très fort ! Cela suffit parfois pour changer un destin…

Critique :

Vu l'âge du narrateur, son entrevue avec la journaliste qui l'enregistre, dure plusieurs jours. Nous suivons sa narration au jour le jour. Une narration qui remonte jusqu'à sa naissance. Un récit qui nous fait découvrir bien des aspects de la vie durant la Seconde Guerre mondiale, les déboires d'une famille de « collabos » au lendemain de celle-ci, une malencontreuse mésaventure qui amène notre personnage à s'engager dans la Légion étrangère, seule issue apparente, et puis, à partir de là, les événements de la seconde moitié du XXe siècle vont s'enchaîner dans la vie de Léon. Dans la Légion, il va faire la connaissance d'un autre belge, Lucien. Un homme qui s'est battu dans la Légion wallonne à l'Est contre les « cocos » qu'il hait plus que tout, en Indochine contre les « cocos » qu'il hait plus que tout, en Algérie contre les… Serais-je en train de me répéter ? Enfin, bref ! Vous l'aurez compris, Lucien, un compatriote va se lier avec Léon et ils partageront quelques rares aventures ensemble, le but visé par Lucien est de dézinguer… des « cocos », des communistes ! Mais Léon aspire à rester indépendant alors que l'uniforme colle à la peau de Lucien. Léon va démarrer en Afrique une carrière de tueur à gages, reconnu et apprécié, avant de migrer sur un autre continent…
Alors ? Polar ? Thriller ? Roman historique ? Mais on s'en fout ! Il suffit de s'abandonner en suivant le déroulé de la vie de Léon. Mais que voilà un récit très agréable à lire tandis que Léon se raconte.

Ah, encore une chose : dans le récit de ses exploits, Léon utilise le mot « nègre ». Inutile de demander l'interdiction de la vente de ce livre. Pour rappel, Léon est foncièrement raciste et à l'époque des faits en Afrique, on ne disait pas « Monsieur le Sub-Saharien »…

Avertissement : Si vous êtes occupé à lire un livre passionnant, le septième cercle par exemple, et qu'un chouette copain passe chez vous, voit le livre et vous demande : « C'est quoi ? C'est bien ? », ne jamais ! Jamais ! Jamais ! Lui vanter les qualités de l'histoire avant de l'avoir terminée car il est capable de vous dire qu'il le lirait bien et que, comme vous en avez plein d'autres à lire, ce n'est pas grave s'il vous l'empruntait… Vous ne le reverrez plus ! Pas grave ! Vous en recommandez un autre exemplaire car vous aimeriez bien terminer l'histoire… Méfiez-vous du bouche-à-oreille… Une copine va forcément vous en parler et vous faire comprendre qu'elle a hâte de le lire… Et qu'ELLE, ELLE vous le rendra… Bref ! Commencé en février, j'ai enfin terminé le 1er novembre la lecture de ce magnifique roman, après en avoir acheté cinq exemplaires… Oui, je sais, c'est une bonne chose pour les libraires indépendants… Moins pour mon portefeuille… 
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Que voilà un roman furieux et intelligent comme je les aime ! Je remercie vivement BABELIO et les Editions Weyrich pour cet envoi.

Itinéraire d'un salaud : Léon Bourdouxhe, 85 ans, raconte sa vie hors du commun, de la seconde guerre mondiale (pendant laquelle son père, boucher, s'enrichit grâce au marché noir) aux tueries du Brabant, en passant par la légion étrangère, la guerre d'Algérie, la décolonisation du Congo belge, et les multiples coups d'état militaires en Amérique du Sud. Car Léon Bourdouxhe, grandi à l'ombre de la FN d'Herstal (usine d'armement belge) et des églises, aime l'ordre, et il oeuvre avec application à "la préservation des valeurs spirituelles de la civilisation occidentale et chrétienne". Pas étonnant, donc, qu'il ait si peu d'états d'âme à éradiquer les communistes.
J'ai adoré cette histoire, la façon dont André-Joseph Dubois entremêle sur 35 années les noms et événements réels avec sa fiction. On croise Julien Lahaut, Maurice Audin, Patrice Lumumba, Che Guevara, Carlos Prats ; on en découvre plus sur les circonstances de leur mort ( ! ). On entre dans les arcanes des services secrets et de sécurité, que ce soit au G.R.E. à Alger, ou à l'Ecole des Amériques au Panama où enseignent des professionnels aussi réputés qu'Aussaresses.
Et tout s'imbrique parfaitement pendant ces 500 pages, qui ne sont jamais lourdes ni ennuyeuses, tant l'auteur insuffle légèreté et ironie dans son récit. J'ai même trouvé un côté célinien dans cette épopée, avec un personnage secondaire qui apparaît et disparaît sporadiquement, à l'instar du Léon Robinson du "Voyage" (d'ailleurs, l'auteur glisse une allusion à ce roman). En outre, le style est élégant et plaisant.
Mais ce qui m'a le plus fascinée, c'est que Dubois ne fait jamais de son personnage un monstre : malgré ses innombrables exactions, il reste un homme, jusqu'à sa façon de n'avoir aucun regret : "Aux droits de l'homme, ces lampions de la modernité, nous préférions des hommes droits." Un zéro plutôt qu'un héros, mais avant tout un homme.
Je ne peux donc qu'encourager les amateurs d'Histoire, d'aventure, et de littérature de qualité, à se précipiter sur ce roman, pépite de finesse, d'érudition et de drôlerie.
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Voilà un livre qui constituait une parfaite découverte pour moi : que ce soit par la maison d'édition (honte sur moi puisque je suis moi-même belge), l'auteur (il s'agit de son septième livre pourtant) que du livre en lui-même que je ne connaissais pas du tout. Moi qui aime les surprises et faire de nouvelles explorations en matière de littéraire, c'était l'exemple rêvé! Et bien, je n'ai pas été déçue…

Tout d'abord au sujet de l'histoire. Quel plaisir qu'elle soit implantée (dans sa première partie tout du moins), en Belgique et plus particulièrement, du côté de Liège. Vous qui me lisez et qui ne connaissez que peu la Belgique et sa géographie, sachez que cela se trouve en Wallonie, oui, donc dans la partie francophone soit le sud du pays. Pour les gourmands et les gastronomes, vous connaîtrez sûrement les fameuses gaufres de Liège, les boulets à la sauce lapin et les lacquemants. L'auteur, André-Joseph Dubois nous conte une partie de cette région liégeoise et notamment, Herstal. Cette ville est connue à l'étranger surtout grâce à son usine de fabrication d'armes : la FN d'Herstal.

Ensuite, après les décors, c'est toutes des expressions et des termes bien de chez nous que j'ai retrouvés. C'est marrant de les parcourir car, malgré mon énorme goût pour les livres, je me rends compte que j'ai d'énormes lacunes en matière de littérature belge. Je ne feuillette que trop peu à mon goût ces auteurs si proches de moi.

« le septième cercle » est un livre très dense. En effet, en plus de compter plus de 500 pages, le style d'écriture fait que le lecteur n'a pas envie de survoler trop rapidement les phrases. Ces pages sont en plus très remplies et ce n'est pas un livre à «expédier » en moins de deux.

André-Joseph Dubois vous fera ainsi découvrir mon plat pays mais pas seulement car il vous fera, en plus, voyager en Afrique, en Amérique latine ainsi qu'en Amérique du Sud. Par les confessions depuis la naissance du héros, Léon, étendues sur une durée de 16 jours, c'est près de 80 années d'histoire, où se mêleront fiction et réalité avec, par ailleurs, la rencontre de personnages célèbres. Chacun des chapitres représentent une journée d'aveu car Léon est un tueur. Pourquoi? Comment en est-il arrivé là? Rien ne sera épargné, que ce soit les faits mais aussi les états d'âme assumés de cet anti-héros.

Jouant sur le paradoxe de ce personnage, vous ne saurez plus finalement si vous l'avez aimer ou au contraire vous l'abhorrez. Cynique et parfois piquant, c'est un personnage qui vous marquera indubitablement tout comme cette fresque historique.

Je remercie les éditions Weyrich pour leur confiance et l'auteur pour sa très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Quelle déception et je ne suis pas un contempteur de l'auteur !
Je n'en veux pour preuve que tous ses romans (à l'exception de "Celui qui aimait le monde" paru en 1983 et introuvable même chez les bouquinistes) figurent en bonne place dans ma bibliothèque.
Je m'autorise donc, appliquant ainsi l'adage nous enseignant que "qui aime bien châtie bien", à pousser une petite gueulante : Que m'avez-vous donc foutu André-Joseph Dubois ? Seriez-vous vraiment décédé en 2017 ? (petit clin d'oeil à "Quand j'étais mort" son avant-dernier et brillantissime opus).
En effet, à aucun moment, hormis dans la séquence herstallo-liégeoise du début, et encore ! l'épisode s'inspirant de l'assassinat du dirigeant communiste wallon Julien Lahaut commençait déjà à être du n'importe quoi, je n'ai retrouvé la finesse, l'acuité, la qualité d'observation et d'écriture qui le caractérisent habituellement.
Pour suivre, 400 pages durant sur 500, nous sommes conviés à ingurgiter les souvenirs planétaires de son anti-héros Léon, fils unique d'un modeste et pitoyable collaborateur économique en 40/45, tour à tour légionnaire, soldat de fortune, tueur à gage, instructeur de la contre-guérilla, magouilleur et trafiquant.
Quelle soupe ! Que tout cela m'a paru poussif, laborieux voire indigeste !
Oserai-je même ajouter que j'ai cru y reconnaître la marque de fabrique de ces scénarios formatés dont usent et abusent certains "écrivains" velléitaires perpétuellement en mal d'inspiration ?
Qui plus est, cette immersion dans les arrière-cours de certains événements ayant marqué la seconde moitié du siècle passé, ne nous apporte, au final, aucune plus-value ni mises en perspective historiques un tant soit peu pertinentes ou, à tout le moins, originales.
Comment pourrait-il en être autrement quand on s'ingénie à accumuler les clichés, stéréotypes, lieux communs, redondances et invraisemblances ?
Je ne m'attarderai pas outre mesure sur des dialogues généralement insipides, globalement d'une grande indigence encore moins sur un baisser de rideau final digne d'un très médiocre mélodrame.
La quatrième de couverture nous suggère d'en apprécier l'humour, la satire, la gravité.
J'y ai, pour ma part, plutôt très subjectivement trouvé du grotesque, du Grand-Guignol, de la vacuité.
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Un grand merci à Babélio et aux Editions Weyrich pour ce gros livre gagné lors de la dernière Masse critique. Je n'avais pas lu la présentation jusqu'au bout, de plus je coche toujours pas mal de livres étant très curieuse et aimant me laisser surprendre. Je ne sais pourquoi, j'ai choisi ce livre en croyant qu'il s'agissait d'un polar belge du genre Mémé Cornemuse mais j'étais loin du compte. D'abord en le déballant et en découvrant qu'il s'agissait d'un pavé de plus de cinq cent pages, j'étais un peu inquiète, espérant que j'allais l'apprécier, car c'est long pour un livre qu'on n'aime pas, mais je n'ai pas été déçue du tout.

Léon est un tueur, mais pas du tout dans le style burlesque, même si son récit ne manque pas d'humour noir. Il raconte sa vie en seize chapitres, seize jours, à une femme dont on ne sait si elle est journaliste, policière ou quoi que ce soit d'autre, elle ne parle jamais, on sait juste par Léon que certaines choses la font tiquer, tout ce qui n'est pas politiquement correct en fait, et cela ne manque pas dans ce long monologue. Léon est né en 1935 près de Liège, ses parents tiennent une boucherie qui marche bien. Durant la guerre, le père collabore au moins sur le plan économique et soutient Léon Degrelle, un politicien partisan de la collaboration. Il ne sent pas le vent tourner et se fait arrêter en 1944, c'est le début de la catastrophe pour Léon. Il subit les moqueries de ses camarades de classe, sa mère doit travailler à l'usine d'armement de la ville, le père est en prison, sa mère a un amant qui prétend être son parrain et se mêle de son éducation, ils vivent pauvrement. Il passe beaucoup de temps avec Hanna, la fille de Parrain et en tombe amoureux. le père sort de prison et participe avec son fils et d'autres militants à l'assassinat de Julien Lahaut, un communiste, la scène marquera l'adolescent. Hanna tombe amoureuse du fils de son patron et Léon le frappe, Parrain saute sur l'occasion pour l'envoyer une semaine en France, le temps que l'histoire se tasse. Mais Léon décide de s'engager dans la Légion étrangère, on est en 1953, au début de la guerre d'Algérie. On suit toute la carrière de notre héros, qui sera aussi déserteur, associé dans un bordel de Tunisie, puis mercenaire et tueur professionnel en Afrique, et en Amérique du Sud. Son ami et collègue Lucien, un autre belge de la légion l'entraînera dans ces diverses aventures.

Ce long roman est très bien documenté, nos deux héros fictifs rencontreront de nombreux personnages historiques ou pas, ils nous feront voyager dans des évènements des années 1950 à 1980 aujourd'hui assez oubliés, comme l'assassinat de Patrice Lumumba et de Che Guevarra, la sécession du Katanga ou les dictatures militaires d'Amérique du Sud, soutenues par les USA. Leur grande affaire est la lutte contre le communisme, et tous les moyens sont bons. Ils forment des hommes à la guérilla pour lutter contre les mouvements révolutionnaires et se chargent des basses oeuvres sans état d'âme. le récit est épique et absolument passionnant, avec une plume magnifique. J'ai beaucoup aimé ce voyage dans la deuxième moitié du vingtième siècle, j'ai souvent pensé aux Mémoires de Jean François Deniau en lisant ce livre, non que ce grand homme soit un assassin, mais parce qu'il parle aussi de certains de ces évènements avec une plume superbe.

Malgré ses mauvaises actions, Léon est un personnage plutôt attachant, qui sera victime de sa femme et de son beau-père nettement plus pourris que lui, et aussi des folies de son ami Lucien. J'ai beaucoup aimé ce livre qui se lit facilement, sans aucune longueur ni temps mort malgré son épaisseur. C'est un passionnant voyage géopolitique sur une époque que l'on a connue (je suis de 1963), à la fois proche et quand même si lointaine. le monde a bien changé et on peine à se souvenir de la peur du communisme et de l'URSS que l'on pouvait éprouver à l'époque, maintenant que l'ennemi a changé de visage et que la guerre froide est un vieux souvenir. J'ai aimé l'écriture de ce roman historique et surtout son originalité, cette période n'est pas souvent traitée dans la littérature contemporaine et on peut le faire avec plus de recul que les livres de l'époque qui parlaient de ses évènements.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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critiques presse (1)
LeSoir
19 octobre 2020
André-Joseph Dubois campe un mercenaire belge sans tabou ni morale et embrasse ainsi 40 ans d'histoire violente où les vertueux régimes occidentaux n'ont pas toujours eu le beau rôle.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
D'ailleurs, il s'était laissé retomber dans son fauteuil et il contemplait ses pieds. Ils en valaient la peine : enveloppés de chaussettes de ville beiges et sanglés dans des sandales aussi indestructibles que des panzers. En remontant, mes yeux rencontraient ses mollets blancs et maigres comme des cierges, un short kaki modèle Armée des Indes 1928 et pour couronner l'ensemble une chemise en terlenka verte, de celles qu'on ne repasse pas.
- Lucien, t'as l'air... t'as l'air d'un Belge. D'un Belge en vacances.
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[...] il en va de la jalousie comme de la torture : croyez-en mon expérience, le plus pénible est l'idée qu'on s'en fait avant. Et quand vient la douleur, si insupportable soit-elle, elle est toujours moindre que ce qu'on avait imaginé. Tous les spécialistes vous le diront : le pire de la torture est l'attente de la torture.
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J'aurais aimé être un de ces grands fauves dont on ne sait jamais où ils s'en iront finir. Le moment venu, ils se retirent de la circulation, partent lécher leurs plaies dans un coin désert et les vautours se chargent de les effacer jusqu'au dernier os.
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Nous pensons en avoir tellement connus, les uns vécus, d’autres rapportés, ils peuplent tellement nos imaginations que nous nous autorisons à les reconstruire comme ils auraient pu ou dû être, comme ça nous convient de les voir (…).
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Ma doctrine tenait en peu de mots : attaquez-vous aux chefs, frappez à la tête : plutôt que d'entraîner un régiment, formez quelques hommes déterminés, ils feront du meilleur travail et coûteront moins cher à l'Etat.
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Video de André-Joseph Dubois (1) Voir plusAjouter une vidéo
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André-Joseph Dubois nous parle de son roman L'Oeil de la mouche.
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