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Blake et Mortimer tome 27 sur 29

Etienne Schréder (Autre)Christian Cailleaux (Autre)Jean Dufaux (Autre)
EAN : 9782870972922
56 pages
Blake et Mortimer (20/11/2020)
3.39/5   127 notes
Résumé :
Dans le précédent opus scénarisé par Jean Dufaux, "L'Onde Septimus", la menace d'un engin extraterrestre, baptisé Orpheus, avait été déjouée grâce au sacrifice d'Olrik. Depuis, le "colonel" vit reclus dans un asile psychiatrique. Tandis que Philip Mortimer tente de ramener à la raison son vieil adversaire, il apprend qu'il existe un autre Orpheus. À bord d'un cargo transformé en laboratoire secret, le professeur découvre l'étrange pilote de cette machine : un alien ... >Voir plus
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Il était à prévoir que Olrik ne moisirait pas éternellement à Bedlam Hospice...
Cette magnifique suite à L'onde Septimus, ramène le lecteur captivé à Londres plus que jamais menacé! Un Londres aux couleurs de l'angoisse que Edgard-Pierre Jacobs n'aurait nullement renié.
Blake a failli se faire virer, suite à la destruction d'Orpheus 1, et Mortimer va essayer de sortir Olrik de l'état dans lequel l'avait laissé sa confrontation avec l' alien.
Mais rien n'est terminé, puisque quelques scientifiques appuyés par certains membres du gouvernement, jouent le jeux extrêmement dangereux de réveiller Moloch, dernier survivant d'Orpheus VII!
Et les murs de Londres de se couvrir de signes indéchiffrables, des rayons lumineux s'élèvent au-dessus de Londres tandis qu'une tâche inconnue est apparue dans l'angle nord du triplet apochromatique du télescope de l' observatoire royal de Greenwich.
... Et c'est au sulfureux Olrik que reviendra l le rôle de sauveur de l' espèce humaine!... assisté de son vieil adversaire Mortimer!
By Jove!...
Et, Par Horus demeure!
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Voici enfin ce vingt-septième tome, "Le cri du Moloch", la suite du tant décrié (à raison selon mon avis) "L'onde Septimus".
Ayant particulièrement détesté ce dernier, c'est avec appréhension que je me suis décidé à en entamer la lecture. Et, point négatif, ce qui me saute tout de suite aux yeux ce sont les graphismes. Qu'est il arrivé à Francis Blake et à Olrik ? Ils en sont presque méconnaissables dans certaines cases ! Quel est le salopiaud de dessinateur qui s'est permis ces abominations ? Tiens, un nouveau dans la famille Blake et Mortimer, Christian Cailleaux. Eh bin, faudra éviter de le réinviter...
Bon, malgré la laideur des deux personnages cités, je poursuis ma lecture et... je suis agréablement surpris. On tombe dans un récit d'aventures science-fictionnesques dans un Londres des années 50 très nocturne. Blake et Mortimer se partagent équitablement l'écran, et Olrik est aussi plus qu'un second rôle. Il pourrait même postuler à un Magritte (bah oui, c'est une oeuvre belge !) pour son rôle de sauveur de l'humanité et de super-méchant dans la même double page ! Et surtout, grande joie, disparition de l'horrible blabla pseudo-scientifique qui m'avait tant gâché la lecture de "L'onde Septimus".

Au final, Dufaux a réussi à redresser la barre de son récit qui était bien mal parti dans le premier tome, et il nous a pondu un Blake et Mortimer d'assez bonne facture. Par contre, faudra embaucher un bon dessinateur. Pourquoi pas André Juillard qui fait du bon travail quand il est en duo avec Yves Sente.
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Le cri du Moloch, 27e tome de la série Blake et Mortimer, fait suite à L'onde Septimus, le tome 22.
Plusieurs auteurs ont repris les rênes de cette série, chaque scénariste propose son univers, Yves Sente, Jean van Hamme et Jean Dufaux, c'est pour cela que le tome 27 suit le tome 22 dans la chronologie de nos héros. Ce dernier a choisi le monde Londonien des années 50, les deux épisodes proposés se situent dans le temps, à la suite de la Marque Jaune. Si dans L'Onde Sceptimus, j'avais trouvé le dessin parfois un peu raide dans l'imitation d'Edgar P. Jacobs, Christian Cailleaux et Etienne Schréder ont nettement progressé. La représentation de la ville est particulièrement riche et soignée. on retrouve cette intrigue faite de poursuite dans le labyrinthe des grandes villes modernes, comme dans La Marque Jaune ou L'Affaire du Collier, cet aspect est particulièrement bien réussi dans cet épisode, la présence de l'architecture donne une âme à cette histoire, le Londres des années 50 est ici sous la menance d'une invasion extraterrestre, le Londres d'Edgar P. Jacobs rencontre celui d'H.G. Wells, et pour ça j'ai beaucoup aimé cette histoire.
Jean Dufaux s'est permis une audace avec le personnage d'Olrik, le faisant agir pour une fois du bon côté. Bien que son évolution, de la folie à la sortie de la pyramide à sa confrontation psychique avec les extraterrestres, est un peu tordue, j'ai aimé ce jeu d'équilibre sur l'aspect manichéen du personnage.
Quelques petits clins d'oeil sur l'histoire le de la Grande Bretagne, et de la série Blake et Mortimer viennent provoquer quelques sourires dans cette aventure au ton pourtant bien angoissant. Il y a du rythme, de l'action, du suspense et une construction intelligente. C'est une lecture plaisante, un Blake et Mortimer qui n'a pas à rougir devant les oeuvres de Maître Jacobs.
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Curieusement, ce tome 27 est un des plus réus...des moins ratés depuis la reprise de la franchise B&M par les uns et les autres.
Dufaux arrive à redresser la barre après un décevant "L'Onde Septimus" abscons à la fin bâclée. "Le cri du Moloch" reprend l'histoire là où s'achevait la précédente. L'auteur parvient à condenser de manière à-peu-près correcte en un diptyque, un récit envisagé initialement en 3 volumes.

Mais le problème reste entier avec ces reprises : c'est parfois bien, mais jamais mieux.
D'abord parce que personne ne peut recréer le climat nostalgique et l'innocence qui s'attachent aux albums originaux et magnifient les souvenirs. On lit les aventures de Blake & Mortimer pour redevenir enfant ou plus jeune. C'est de la BD à vocation régressive.

Ensuite parce que le cahier des charges est lourd. Il faut rappeler Jacobs et sa précision de traits, son découpage serré, ses récitatifs nombreux, l'absence de gags, évoquer les thèmes de combat du bien contre le mal, des savants fous, ressusciter Olrik en permanence…

Enfin, parce que vouloir perpétuer ces personnages dans leur jus, est une impasse.
Jacobs plaçait ses histoires à l'époque où il les dessinait (entre 1946 et 1971) et donc où elles étaient lues. de ce fait, ses projections de science-fiction étaient acceptables. Aujourd'hui, les repreneurs ont conservé l'époque "jacobsienne" en tant que décor des aventures, mais greffent sur les histoires, des représentations de science-fiction qui elles, ont comparativement beaucoup plus et moins bien vieilli. le vaisseau du futur et son occupant présentés dans cet album n'auraient pas choqué du temps de Jacobs car correspondant à peu-près à une anticipation crédible il y a 40 ans. Mais ils jurent aujourd'hui. En clair, on se projette facilement dans le passé des personnages, mais pas dans leur vision du futur.

Pour sortir de ce piège (diabolique ?), pourquoi ne pas conserver les personnages, leurs principales caractéristiques et moderniser le tout, par exemple en s'inspirant de ce qu'a réussi la série Sherlock ?

Une fois ces remarques faites, que dire de ce tome 27 ?

Le scénario de Dufaux sauve à peu-près les meubles en arrivant à rabouter les fils du volume précédent qui se terminait par la destruction d'un engin spatial baptisé Orpheus et celle de la santé mentale d'Olrik. Mais un autre vaisseau existe et son pilote est détenu par des scientifiques, qui comme le veut le genre, vont le laisser s'échapper ! le Moloch (curieuse appellation d'ailleurs, je cherche en vain l'aspect sacrificiel et rien ne se transforme de sale en beau), passe alors son temps à appeler ses copains de l'espace en taguant les murs de Londres de formules ésotériques.
Pour sauver la planète, Londres et les studios d'Abbey Road, Philip Mortimer va réveiller le Guinea Pigg d'un célèbre : "Par Horus demeure !" et utiliser Olrik pour sauver le monde. Une première.

Le récit est donc beaucoup moins brouillon que celui de "L'Onde Septimus" et il faut reconnaître qu'en allégeant les fameux récitatifs Jacobsiens, Dufaux offre un confort de lecture amélioré.
A noter aussi l'irruption de "vrais" personnages historiques : Elisabeth II et Churchill. Inhabituel, mais guère génant. En revanche, l'allusion à Oswald Mosley est assez incongrue et ne débouche sur rien. Sans doute une idée initiale non aboutie.

Au niveau du dessin, puisqu'Aubin a quitté ce navire, c'est le couple Christian Cailleaux (personnages) et Étienne Schréder (découpage et décors) qui s'y est collé, le temps d'une grossesse.

Ce court délai de 9 mois explique sans doute quelques imperfections (cette pauvre Lady Rowena en prend encore plein la figure !), mais si on relit attentivement tous les albums de la franchise, il y en a quand même peu -voire aucun-qui atteignent le sans-faute. Même ceux de Ted Benoit.

Donc, plutôt conseillé à tous ceux qui regrettent un peu d'avoir acheté "L'Onde Septimus" et à ceux qui l'ont appréciée.
Par contre le nouveau lecteur ne pourra pas commencer directement par celui-ci et je trouve que la couverture pourrait préciser qu'il s'agit d'une suite histoire de ne prendre personne en traitre...

Ne reste plus qu'à attendre les prochaines livraisons des scénarios insipides de Sente et peut-être, un baroud final de la part de van Hamme.
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Les adaptations de Blake et Mortimer depuis le décès de E.P. Jacobs étaient plutôt réussies. A contrario, le diptyque formé par L'Onde Septimus et ce Cri du moloch, qui en est la suite, déçoit. Non par le dessin, toujours soigné et respectueux de l'univers graphique de Jacobs. Les héros parcourent toujours un Londres de brique rouge (quasi) intemporel et chaque vignette est un plaisir visuel.

Mais le scénario alambiqué de Jean Dufaux, à base de révélations en forme de poupées russes, d'objets spatiaux découverts par un gouvernement démocratique qui cache la présence d'extra-terrestres, de laboratoires secrets, et d'aliénés psalmodiant des messages aux êtres venus de l'espace, perd le lecteur en route. le scénario se veut roman de science-fiction, roman d'espionnage exploitant le complotisme, réutilisation de tous les personnages créés par Jacobs. Beaucoup (trop) de thématiques, qui partent dans le décor quand la solution vient d'Olrik, meilleur ennemi du duo devenant le héros de la race humaine. Décevant tout cela...
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critiques presse (1)
Sceneario
24 novembre 2020
Un bon cru. Un Blake et Mortimer qui mérite le détour et qui tient ses promesses.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Scaramian : Je ne suis plus vraiment en odeur de sainteté, Professeur. Je joue ma carrière sur ce coup de dés.
- Mortimer : Mmm... Comme l'a écrit un poète français, un coup de dés jamais n'abolira le hasard. Et je crains qu'il n'y ait pas de hasard dans la venue du Moloch parmi nous.
- Scaramian : Je ne lis pas les poètes français.
- Mortimer : Je reconnais qu'ils sont moins bons que les nôtres. Personne jamais n'égalera Keats.
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- Mais votre père, je crois, faisait partie de la Welsh Rugby Union...
- Absolument votre Majesté.
- C’est bien. Vous connaissez le dicton : « Le rugby est un jeu de voyons joué par des gentilshommes ».
- Je crains de n’être ni l’un ni l’autre, Votre Majesté.
- Alors comment vous définissez-vous ?
- Ma foi... comme un pragmatique qui essaie d’oublier l’idéaliste qu’il fût.
- Et il y parvient ?
- Je crains que non, Votre Majesté. J’ai un ami très cher qui m’interdit tout cynisme. (p. 4)
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Là-haut dans le ciel, Orpheus Alpha vient d'achever sa course et s'immobiliser au-dessus de Londres.
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- Mes équipes font du bon travail, nous progressons. Mais le capitaine Blake s'obstine à enquêter sur Orpheus I... ne devait-il pas être limogé ?
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En cette nuit pluvieuse d'automne, le rythme de la City se ralentit.
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