Chroniques des saisons amères

1944, « Chronique des saisons amères »… on imagine aisément de quelles saisons parle Georges Duhamel, lui dont les livres étaient mis à l'index par la Gestapo…

Il résulte de cette chronique, justement une série de chroniques sur des sujets aussi divers que « le feu », « Vivre et travailler », la « Beauté du monde », « l'éloge de la politesse » … j'en passe…

En fait, quarante-huit chroniques réparties dans trois grands chapitres : « Sur la vie de l'intelligence aux temps d'affliction », « Esquisses pour une histoire de la civilisation », « Figures et paysages ». Quarante-huit chroniques quelque peu datées, tant dans le style que dans les thèmes abordés… Malgré quelques fulgurances, il faut bien le reconnaître, un petit bouquin pas facile à lire : très académique…

Duhamel Georges
Chronique des saisons amères
1940-1943
Ayant lu plusieurs livres de Georges Duhamel j'ai apprécié celui-ci
Et pour ce faire je voudrais reprendre la préface pas trop longue mais qui mieux que moi pourra résumer ce livre.
Ces pages où se trouvent assemblés des souvenirs, des commentaires, des éloges et des plaintes, je ne vais point affirmer qu'elles relatent les faits et les pensées selon l'ordre du temps. Elles ne forment donc pas véritablement une chronique au sens ordinaire de ce mot et, i j'en avais un meilleur, je l'aurais pris, sans nul doute Mais elles veulent, quand même, dire quelque chose de nos soucis,, de nos souffrances, de nos remembrances en ces jours d'épreuve. Elles ne suivent pas le temps jour après jours, mais elles forment un témoignage sue ce temps. Elles on été, pour la plupart, écrits à la pression de événements et c'est en quoi je peux, sans abuser du terme, leur donner le titre de chronique. Ai-je besoin d'ajouter qu'elles ne représentent en aucune manière un journal intime ? Ce que je dis ici, c'est ce que j'ai voulu dire et ce que j'ai pu dire, soit à mes compatriotes, soit aux étrangers attentifs qui considèrent avec sollicitude les comportements d'un peuple malheureux……
C'est assez intéressant de lire ces textes qui donnent d'ailleurs à réflexion….

Voilà un écrivain lourd, bien trop lourd. Louis-Ferdinand Céline devait penser à lui.
Abandon.