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Francesca Gee (Traducteur)
EAN : 9782070782451
480 pages
Gallimard (19/02/2009)
3.46/5   118 notes
Résumé :
Owen Brynmor ne comptait plus retourner dans la Pennsylvanie profonde de son enfance, pays provincial et rétrograde partagé entre " Habits rouges " et " Bataves ", autrement dit entre beaufs américains et amish rigoristes. Mais à peine engagé comme reporter au journal local, il décroche un scoop : le retour du Démon de Blue Ball, cette bête mystérieuse qui jadis ravagea la région. À moins qu'il ne s'agisse d'un canular... Or, si son enquête l'amène à exhumer la lége... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Jamais Owen Brynmor n'aurait pensé revenir vivre dans sa ville natale de Stepford, dans ce coin rural de Pennsylvanie que l'on nomme par dérision le Pennsyltucky (contraction péjorative de Pennsylvanie et Kentucky afin de souligner le caractère « plouc » de cette région située entre Philadelphie et Pittsburgh) et de s'y installer définitivement. C'est pourtant ce qui arrive car Owen, qui exerce la profession de reporter, s'est fait virer de la rédaction du journal qui l'employait en Louisiane. Et le voici maintenant affecté à la rubrique faits divers du journal local, le Stepford Daily Plea. Peu lui importe ce job ingrat qui consiste à rédiger des articles sur les actes de vandalisme de la jeunesse locale, les accidents de la route et les granges parties en fumée, car Owen s'est donné une bonne raison pour revenir à Stepford : la boxe. Passionné par ce sport, Owen rêve d'écrire sur le noble art et le Pennsyltucky est justement doté d'une riche tradition pugilistique.
Cependant, ce n'est pas l'art de la boxe qui va occuper Owen dès son arrivée à Stepford. le directeur du Plea le charge d'enquêter sur une inquiétante série de faits-divers inexpliqués (incendies volontaires, attaques de bétail, effractions, etc...) commis dans un secteur bien connu pour sa quiétude et baptisé la Cuvette amish. Ici vit en effet une forte communauté d'amish et de Mennonites qui tentent tant bien que mal de se préserver de l'influence pernicieuse du monde moderne.
Owen, qui n'espère pas grand-chose de cette enquête va pourtant être à l'origine d'un scoop retentissant en publiant une photo qui lui a été fournie par un chasseur des environs. Sur celle-ci, prise en forêt, figure une créature digne d'un film d'horreur, mi-humaine, mi-animale.
Les imaginations s'emballent, l'article d'Owen est cité dans toute la région, puis dans l'ensemble des États-Unis et jusqu'en Europe. On commence à évoquer des créatures telles que le bigfoot ou Sasquatch, bien connus en Amérique du nord.
Mais pour la communauté locale amish, il ne peut s'agir que d'une seule chose : le Démon de Blue Ball est de retour. Cette créature enragée avait défrayé la chronique au milieu des années 70 en commettant de nombreuses agressions avant de disparaître du jour au lendemain sans laisser de traces. Ce monstre ne serait pas de type anthropoïde comme le bigfoot mais révélerait plutôt une physionomie et un comportement qui l'apparenterait aux mythiques loups-garou.

Cette fois-ci ce n'est pas le John Kaltenbrunner du « Seigneur des porcheries » qui met à feu et à sang une petite ville de l'Amérique profonde mais une créature mystérieuse et redoutable. Comme pour son premier roman, Tristan Egolf se livre à un jeu de massacre à grande échelle qui dénonce de manière truculente une société américaine bête et méchante, raciste et inculte, au point que l'on en vient à se dire que le monstre n'est pas tant celui que l'on croyait et que les victimes du Démon de Blue Ball sont bien plus redoutables et haïssables que le loup-garou qui hante leurs nuits. Nul n'est épargné, pas même les paisibles amish dont Tristan Egolf nous dresse le portrait peu reluisant d'une communauté où sévissent violence, alcoolisme et corruption.
Comme dans « Le seigneur des porcheries », Tristan Egolf excelle à nous décrire avec une truculence rabelaisienne des scènes apocalyptiques comme ce sabbat organisé par la jeunesse locale (une scène d'anthologie) et dont la description faite par l'auteur rappelle les peintures de Jérôme Bosch. On y verra aussi, entre autres, des carambolages monstrueux, la mise à sac par le Démon de Blue Ball du centre commercial local (appelé le SuperMerdier) ainsi que du chenil tenu par des amish peu recommandables.
On verra aussi dans cet ouvrage un pastiche de la littérature fantastique : la Nouvelle-Angleterre, chère à des auteurs comme Stephen King et Lovecraft n'est pas très éloignée de la Pennsylvanie. Pastiche de la littérature fantastique donc, mais aussi des films d'horreur des années d'après-guerre. Comment en effet ne pas repenser à ces films lors des scènes où une meute de citoyens armés de torches et de fusils pourchasse la créature dans la campagne, scènes typiques des films de vampires et de loups-garou de l'époque.
« Kornwolf » reprend donc nombre d'éléments qui ont fait l'incroyable renommée du « Seigneur des porcheries » sans toutefois atteindre à la perfection de son aîné. Ce roman, certes jubilatoire, n'atteint en effet pas la puissance narrative du premier roman d'Egolf. Publié après le suicide de l'auteur en 2005, cet ouvrage donne l'impression d'être l'ébauche de ce qui aurait pu être un second chef-d-oeuvre signé Egolf.
« Kornwolf » reste toutefois un grand roman baroque et jubilatoire digne de figurer au panthéon de la littérature contemporaine nord-américaine.
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Lorsque j'ai découvert Tristan Egolf avec son premier roman "Le seigneur des porcheries", je me suis à la fois réjouie et lamentée. Mon enthousiasme face à ce que je considère comme une oeuvre digne de figurer dans le top 20 de mes lectures préférées, a en effet été assombri par le fait d'apprendre que Tristan Egolf s'étant suicidé en 2005, sa bibliographie resterait indéfiniment limitée.
En plus du "Seigneur des porcheries", elle compte deux ouvrages : "Jupons et violons", qui d'après les divers avis que j'ai pu en lire, est particulièrement décevant, et "Kornwolf – le démon de Blue Ball", dont je ne connaissais même pas l'existence avant de tomber sur son édition en format poche sur un présentoir de librairie. Évidemment, je n'ai pas hésité une seconde avant de l'acheter, même si j'éprouvais une légère appréhension à l'idée d'une possible déception.
Appréhension qui s'est finalement révélée injustifiée...

"Kornwolf" présente avec le premier roman de l'auteur de nombreux points communs : comme dans "Le seigneur des porcheries", Tristan Egolf a choisi comme cadre pour son récit une petite ville des États-Unis -Stepford-, dont l'étroitesse d'esprit de la population n'a d'égale que sa veulerie et sa capacité à faire preuve de barbarie collective.
De même, l'un des personnages principaux du roman est un individu qui, parce qu'il est différent, suscite chez son entourage borné et cruel le besoin d'en faire un souffre douleur.
Cette malheureuse victime se prénomme Ephraïm. Jeune homme muet et considéré comme déficient mental, dont la mère est morte en le mettant au monde, il est élevé par son père, Benedictus Bontrager, ministre du culte de la communauté amish de Stepford.
Il se révélera finalement moins déficient que l'on avait bien voulu le croire, et, à l'instar de John Kaltenbrunner dans "Le seigneur des porcheries", l'heure de la revanche envers ceux qui l'ont brimé et méprisé viendra... et sera terrible.
En alternance avec l'histoire d'Ephraïm, nous suivons celle d'Owen Brynmore, un natif de Stepford qui y revient après quelques années d'absence, sans bien cerner lui-même ce qui motive ce retour, tant il se sent déplacé parmi ses "compatriotes". Cela ne l'empêche par de se faire embaucher comme reporter par le journal local, pour lequel il couvre un événement qui va être le point de départ d'une inéluctable progression vers le chaos : l'apparition d'une mystérieuse créature de légende, le Démon de Blue Ball, sorte de loup-garou qui défraya la chronique régionale une première fois dans les années 70.

En relatant le destin de ce personnage atypique qu'est Ephraïm, et qui lui sert en quelque sorte de révélateur des comportements humains, Tristan Egolf donne de l'humanité une image bien peu reluisante. Fustigeant les dérives obscurantistes de la religion, l'intolérance et la bêtise des ploucs et autres biens pensants, ironisant sur les fondements d'une société moderne dont l'hypocrisie et l'égoïsme semblent être les maîtres mots, il ne laisse guère de place à l'espoir, et fait preuve d'une lucidité à la fois aiguë et désespérée assez effrayante.
Il semble -et en cela aussi, "Kornwolf" se rapproche de son premier roman- éprouver une certaine jubilation à mettre en scène le déchaînement de violence dont se révèlent capables les individus, portés par l'émulation de groupe, mais aussi et surtout à imaginer des situations où, les rôles s'inversant, les victimes deviennent bourreaux, et où l'ordre habituel des choses se retrouve bouleversé à l'initiative de ceux qui n'ont le reste du temps ni le pouvoir, ni la parole.

Ce qui est nouveau ici, par rapport au "Seigneur des porcheries", c'est l'introduction dans le récit d'une dimension mythique et surnaturelle, par l'intermédiaire du personnage du Démon de Blue Ball. C'est l'occasion pour l'auteur de jouer avec les codes du roman fantastique, et d'évoquer d'intéressants parallèles entre le comportements des populations moyenâgeuses et de celles d'aujourd'hui, lorsqu'Owen Brynmore retrace l'historique de la façon dont furent perçus et interprétés certains phénomènes occultes au fil des siècles.

"Kornwolf" est un roman à la fois captivant, admirablement rythmé, foisonnant, qui consterne et fait rire à la fois, puisqu'en plus, l'auteur y déploie un humour certes plutôt noir, mais réjouissant tout de même, inventant par exemple des termes dont le but est d'évoquer avec dérision les travers de cette Amérique profonde qu'il dépeint (Stepford est situé dans la région imaginaire du Pennsyltucky, les Amish sont surnommés "les Teutons"), ou n'hésitant pas à taxer le Démon de Blue Ball d'une troublante ressemblance physique avec Richard Nixon !

Il est dit que l'écriture de ce roman a laissé Tristan Egolf épuisé... Il a d'ailleurs été publié à titre posthume, après que son auteur se soit tiré une balle dans la tête.
A l'issue de cette lecture, il est en tout cas facile d'imaginer que le monde tel qu'il le voyait, avec sa clairvoyance désespérée, était pour lui un lieu où vivre était devenu insupportable...
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J'avoue que cette lecture m'a laissée perplexe. C'est à peu près ce à quoi je m'attendais, un gros roman dense et totalement déjanté, une fable, une satire où le lecteur navigue entre scènes apocalyptiques, humoir noir et constat désespérant sur la nature humaine.

Quand le journaliste Owen Brynmor revient dans sa ville natale qu'il ne porte guère dans son coeur, c'est pour y semer la zizanie. Un fait divers, outrageusement amplifié par ses soins, fait ressurgir la légende du Kornwolf, le loup du maïs, autrement dit un loup-garou, qui va semer la panique dans ce coin perdu de Pennsylvannie, le fameux démon de Blue Ball qui ravagea récoltes, bétail, biens, etc.

C'est un véritable jeu de massacre, tout le monde en prend plein la tête : la communauté Amish, la police locale, les braves citoyens adeptes des centres commerciaux, etc. On côtoie le milieu de la boxe, celui du journalisme bref des univers variés. Sans doute l'un des points faibles du roman, ce foisonnement de personnages qu'on tente de suivre dans leurs pérégrinations, entre flics corrompus, groupes de jeunes décérébrés, membres éminents de la communauté des Gens Simples, Habits Rouges... lesquels se narguent, se méprisent, s'affrontent, se craignent dans un ballet hystérique.

Religion et bonne santé mentale sont apparemment incompatibles. le souffre-douleur de cette abracadabrante histoire est le jeune Ephraïm Bontrager, flanqué d'un père immonde et d'une famille maudite sur plusieurs générations. C'est sur lui que se focalisera la peur et la haine du bon peuple, enivré de bières, d'anciennes croyances et de principes de vie quelque peu moyennâgeux.

On ne ressort pas indemne de cette lecture où abondent les scènes crues et violentes (la scène du Sabbat avec les jeunes et la "punition" du flic, l'affrontement entre la tante et Ephraïm, les transformations du loup-garou et la scène finale, impitoyable et ahurissante chasse à l'homme...) qui m'ont bien souvent soulevé le coeur.

Je dois avouer que je ne sais pas ce que je retiendrai vraiment de cette lecture. Un règlement de comptes entre l'écrivain et sa patrie ? Une satire de la classe moyenne tournée en dérision, en fable fantastique, un jugement sans concession sur les Hommes, leur faiblesse, leur lâcheté, leur veulerie ? ou tout simplement le portrait d'une Amérique dégénérée que Tristan Egolf a fini par quitter. Pour de bon.

Cela n'a pas été une lecture plaisante, ni facile mais je suis contente d'avoir exploré une autre facette de la littérature américaine.

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Perdu d'ennui et d'uniformité grise, partagé entre une communauté Amish rigoriste et un ramassis de beaufs irrécupérables, Stepford est de ces bleds qui, à un individu doté d'un minimum d'intelligence sensible, donnent assez vite de se pendre ou de déclencher l'apocalypse. Owen Brynmor s'était bien promis de ne jamais y remettre les pieds - et pourtant, dix ans après s'être échappé de sa ville natale, le revoilà qui s'y installe, décroche un job inespéré au journal local et, dans la foulée, un scoop superbe : une bestiole sacrément bizarre et pour tout dire assez flippante vient d'être aperçue dans les bois alentours.
Ce qui ressemble d'abord à un excellent canular révèle peu à peu son vrai visage. Une histoire de folie, de souffrance et de fureur, qui trouve ses racines bien plus loin qu'on aurait pu l'imaginer... et ne va pas tarder à flanquer un sacré boxon dans les deux communautés de la ville. Fou furieux ou loup-garou, ce qui rôde n'est rien de moins qu'un démon. Mais le mal, bien entendu, trouve toujours son origine au-delà de lui-même...

Après le plus léger Jupons et Violons, Tristan Eglof renoue avec la veine apocalyptico-vengeresse du Seigneur des Porcheries, perdant tout juste (un chouïa) en puissance dévastatrice ce qu'il gagne en nuance. Si Owen incarne un remueur de merde assez sympathique, spectateur plus qu'acteur de ce grand drame qui s'apprête à exaucer ses voeux les plus noirs à l'égard de sa ville natale, le personnage le plus intéressant de l'histoire est de loin le Démon lui-même, autour de qui tout converge.
Victime innocente devenant à son insu bourreau, gamin paumé, monstre malfaisant, incarnation de toutes les pulsions refoulées par les hommes et aiguisées par la souffrance, il est aussi fascinant sous sa forme bestiale qu'attachant sous son visage humain. D'autant plus fascinant que réellement monstrueux : on est loin, ici, des visions édulcorées du loup garou. La force dramatique du personnage n'en est que plus grande, mais aussi, et surtout, la puissance cathartique de la créature, dont chaque déchaînement partage le lecteur entre mille émotions plus ou moins contradictoires, répugnance et jubilation étroitement mêlées. Car le Kornwolf a beau ressembler à un regrettable accident génétique mâtiné de Richard Nixon, puer mille morts, suinter la haine, il vaudra toujours mieux que cet océan de cruauté bête, de mesquinerie égoïste contre lequel il se déchaîne.
Il y a des scènes d'anthologie, dans cette affaire, un humour féroce, et un détournement assez délicieux de quelques bons vieux clichés repris au pied de la lettre. N'en doutez plus, braves gens : le métal est la musique du démon ! Pour le pire, et surtout le meilleur.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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KORNWOLF, LE DÉMON DE BLUE BALL de TRISTAN EGOLF
Owen n'avait aucune envie de revenir dans son village d'enfance mais la vie réserve des surprises et il était de nouveau dans ce trou perdu au fond de la Pennsylvanie. Il va se faire embaucher comme reporter dans un journal local et, le jour même, il tombe sur un scoop, quelqu'un a pris des photos du démon de Blue Ball, résurgence d'une bête qui fit des ravages dans la région il y a bien longtemps! Réalité, fantasme, canular, Owen va se replonger dans l'univers de son enfance pour tenter de démêler le vrai du faux, c'est à dire confronter les locaux qu'il déteste, les Habits rouges et les Bataves, autrement dit les « beaufs » et les amishs du coin, une version particulière de ce courant mennonite anabaptiste. Il va faire monter l'histoire, exhumant Kornwolf qui dévastait les champs de maïs, la peur va s'installer et la folie guette. On suit en alternance Ephraïm, muet et orphelin, proche de la communauté religieuse et Owen qui continue à enquêter mais qui semble avoir toujours un temps de retard sur les événements.
On retrouve la prose brillante, souvent virulente du Seigneur des Porcheries, EGOLF pose un regard acéré sur ces populations dont les comportements le révulsent, la critique sociétale est omniprésente avec l'humour ravageur qui est le sien. Un livre fort, drôle, sorte de pastiche de conte fantastique dans lequel le démon de blue ball quand il est décrit par les témoins ressemble à …..Nixon!
C'est le dernier livre écrit par EGOLF avant son suicide à 33 ans et qui sera publié à titre posthume. Pas au niveau de son chef d'oeuvre mais il compose dans ce roman quelques pages somptueuses que j'ai pris un immense plaisir à lire.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Certains affirmeraient que cette image tachetée évoquait un chien -mais vu de dos , dressé sur ses pattes arrières et atteint d’une épouvantable affection cutanée . D’autres soutiendraient que ces « lésions purulentes » étaient en fait des cals.ou peut-être des parasites.Quelqu’un croirait reconnaître Richard Nixon , couvert de boue ou d’excréments.D’autres pencheraient plutôt pour un ours brun à cinq pattes descendu des Poconos, entortillé dans du treillis métallique.
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Il se tortilla un joint si enflé qu'il en devenait comique et, se trémoussant au rythme de Miles, s'étouffant et pouffant de rire, le tété jusqu'au West Side, aussi goulûment que si l'avenir de l'espèce en dépendait La fumée qui descendait dans sa gorge en frayait un chemin jusqu'au tréfonds de ses poumons avait un goût de miracle.
A son arrivée au club, il planait comme un cerf-volant.
Ses neurones hurlaient un million de mercis.
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C'est ce qui rendait le club indispensable : sans lui, ces gamins se seraient retrouvés à la rue. Seul le West Side - l'unique centre de loisirs pour les jeunes encore ouvert toute l'année en centre ville - séparait un Franklin du foyer pour mineurs. Et pourtant, alors que les prisons coûtaient des millions de dollars aux contribuables, le Coach ne trouvait même pas de quoi régler sa facture d'électricité.
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Le martyre de l'entraînement prouvait l'étendue de son besoin. Il avait de la chance de souffrir alors qu'il était encore relativement jeune.
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Personne, sinon les résidants de la ville de Stepford, n'exige de sa face les contorsions d'un anus.
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