AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,08

sur 507 notes
Dakota du Nord. Fin des années 80. L'histoire se déroule dans une réserve amérindienne. Joe, le narrateur se souvient de cet été-là. Celui de ses 13 ans. Celui du viol de sa mère. Celui où sa mère restera marquée à jamais. Repliée sur elle-même. Cet acte ignoble à été fait par un Blanc. le père de Joe, juge de la réserve, voudra se saisir de l'affaire... Mais, il y a des règles à respecter. Des règles injustes, cruelles. Un roman fort, un roman qui écorche. Mais très bien écrit. Erdrich nous amène au coeur de la douleur, celle qui ronge, celle qui fait crier. Un livre à lire, absolument.
Commenter  J’apprécie          131
J'ai un petit faible pour Louise Erdrich dont j'ai lu plusieurs livres. de roman en roman, elle explore avec lucidité la conscience indienne tiraillée entre modernité et tradition. Son empathie pour ses personnages, ballotés par L Histoire, son indulgence pour leurs faiblesses, illuminent ses récits.
Dans son dernier roman qui a pour cadre la réserve anishinaabe dans le Dakota du nord, Joe, un jeune indien de 13 ans, voit sa vie bouleversée par un drame atroce : sa mère est violée et sauvagement battue par un homme qui a également tenté de l'immoler. Traumatisée, elle se réfugie dans le mutisme et l'apathie la plus totale, laissant son époux, juge de la réserve, totalement désemparé devant sa souffrance et impuissant car le droit fédéral n'autorise pas les indiens à juger les affaires de viol. Son fils Joe, révolté par ce qu'a subit sa mère et l'inertie de son père, n'aura de cesse de retrouver le coupable au risque d'y perdre son innocence.
Commenter  J’apprécie          130
J'ai une tendresse toute particulière pour les indiens, probablement à cause des livres de Forrest Carter et de Jim Fergus…ainsi que le film « Danse avec les loups ». Je lis des articles et des documents sur leur cause et je possède également de magnifiques livres de photographies les représentant.

Le livre de Louise Erdrich m'intéressait de façon toute naturelle.

L'écriture est pudique et lumineuse, le style poétique (surtout quand elle évoque légendes, coutumes ou habitudes indiennes…)
On rentre dans l'histoire à pas feutrés et on ressort de même, sur la pointe des pieds…

J'ai trouvé remarquable de parler d'un sujet aussi grave sans inciter à la haine, à la vengeance, à la violence. Géraldine, la mère de Joe, jeune indien de treize ans, n'a pas (plus) la force, l'envie, le souhait de combattre…Elle s'enfonce et entraine sa famille dans son apathie, son mutisme…mais Joe ne veut pas de ça. Avec ses moyens de jeune adolescent, ses copains, ses amis (ceux à qui ont peut tout dire et qui sont là quand on en a besoin) il décide de mener l'enquête, de comprendre et de savoir tout ce qu'on lui tait.

C'est à travers ses yeux et sa lutte, que nous allons découvrir la justice, les restrictions pour les recherches entre blancs et indiens, la difficulté d'inculper la bonne personne…
Joe est un enfant et il se trouve face à un drame qui n'est pas de « son âge ».
Obligé de grandir plus vite que prévu parce qu'il refuse de laisser les choses en l'état, parce qu'il ne supporte pas de voir sa mère, murée dans sa souffrance, s'éloigner d'eux de plus en plus….
L'auteur sait parfaitement adapter son style à l'âge de ce jeune garçon, elle plonge très bien dans son esprit, ses tourments, ses questionnements… A travers sa quête, sont glissé ça et là et très bien amenés des traditions, des façons d'être ou de vivre de la communauté indienne… C'est beau car inséré avec une exquise délicatesse.

Ce roman est comme une musique, impétueuse, calme, fougueuse, posée ….passant par toutes les vibrations du porte-parole de ce peuple indien qu'elle aime tant et dont elle fait partie….Merci Louise Erdrich !

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
Commenter  J’apprécie          121
Louise Erdrich, auteure amérindienne, continue par ce livre à nous faire découvrir la réalité des familles amérindiennes du Nord de États-Unis. Ici, c'est Joe qui raconte, devenu juge tribal, l'histoire de sa famille alors qu'il n'avait que treize ans.

Il voit arriver un jour sa mère, en totale panique, agressée sauvagement, frappée, menacée d'être brûlée, violée. la jeune femme va s'enfermer et rester muette des mois durant. le jeune garçon et ses copains sont bien décidés à trouver l'agresseur, un Blanc, c'est probable ( l'auteure précise en postface que 86% des femmes amérindiennes sont agressées sexuellement par des non-amérindiens). Et surtout, il voudra punir. Car, là encore, selon les sources de l'auteure, les agresseurs blancs ne sont que très rarement poursuivis.
Complaisance ? Insuffisance de la loi ? Pas forcément (quoique très plausible) : en fait, la notion de l'exercice du droit dépend intimement de la juridiction en exercice sur le lieu du crime : réserve indienne, territoire nord-américain, concession d'occupation pour les Blancs mais sur terre amérindienne etc. La loi ne peut s'exercer tant est confuse son application au vu des limites des territoires.
Donc, la question essentielle sera : où a eu lieu le viol ? La victime, traumatisée ne peut l'affirmer. Joe va donc mener l'enquête, et...rendre la justice par lui-même puisque la loi ne peut s'exercer !

Ce qui fait l'intérêt du roman n'est pas seulement la place que prend un ado dan cette quête de la vérité et dans la sanction du coupable, c'est aussi et surtout cette découverte d'un monde qui résiste encore, celui des tribus, de leurs langues, des coutumes, des danses sacrées, du pow-wow, des survivances de pratiques ésotériques. Une plongée dans un univers secret, menacé par l'expansion toujours plus gourmande des faiseurs d'affaires américains.

On apprécie la narration, riche, enroulée dans des choix temporels parfois compliqués, nourrie de personnages multiples, dont pour ma part je ne m'attache pas trop à faire une liste tant ils sont nombreux. Il vaut mieux se laisser entraîner dans un monde ignoré, bercer par la voix du narrateur, comme si on écoutait une de ces histoires du temps passé, merveilleuses et terrifiantes à la fois, comme celles que raconte Mooshum, l'Ancien.
Commenter  J’apprécie          113
Injustice indienne.

Joe se souviendra à vie de l'été de ses 13 ans, dans cette réserve de la nation ojibwé à la fin des années 80.
Il y a d'abord la brutale agression et le viol de sa mère, qui se mure dans sa chambre, devenant un trou noir de silence.
Il y a l'inaction des enquêteurs, la lenteur des avancées. Et l'impuissance de son père, pourtant juge tribal, qui n'a aucune autorité sur les non-amérindiens.

C'est un monde d'injustice(s) qui s'ouvre alors à Joe.

Avec une plume simple mais mature, tout en sensibilité, l'autrice nous embarque à travers les derniers rayons de soleil de l'adolescence, nous immergeant avec brio dans la peau de Joe.
Qui connaît encore des moments lumineux avec ses trois amis, partageant des jeux et réflexions typiques d'ados, souvent légers et drôles.
Ces moments qui seront souvent mêlés à leur propre enquête et recherches pour retrouver le coupable et faire justice. Des enfants forcés à devenir adultes.

Des ados qui sillonnent la réserve et ses alentours à vélo, témoins de la pauvreté dans laquelle ses habitant·e·s sont maintenu·e·s. Des dysfonctionnements racistes d'un système qui les oppresse, des injustices quotidiennes.
Du dépérissement de la mère de Joe, dans cette chambre à la porte toujours fermée.
Des légendes et rituels de leur peuple qui se refuse(nt) à mourir, des repas qui se partagent.

Tiraillé entre l'insouciance et la colère, la joie et la vengeance, c'est un roman dramatique et social, flirtant avec le policier, mais surtout vibrant d'empathie, de ténèbres et de lumière.

C'est mon premier roman de Louise Erdrich. Et déjà une très belle lecture.
Tant d'autres de ses livres m'attendent. S'ils ont la même force, elle deviendra assurément l'une de mes autrices préférées.
Commenter  J’apprécie          110
J'avais été très émue en lisant ce histoire qui se déroule dans le Dakota du Nord en 1980, émue par cette famille unie, par leur amour mais aussi par le le drame qui va s'abattre sur eux. J'ai passé un très beau moment en compagnie de Joe, ce jeune garçon de treize ans qui essaie de comprendre ce qu'il est arrivé à sa maman qui s'est fait agressée. Etonnant comme le mot "viol" est difficile à prononcer, à écrire, même à notre époque! Trop de femmes sont pourtant encore victimes de ces agressions sexuelles et s'enferment dans un mutisme. La peur, la honte, le sentiment de solitude sont les premières raisons. C'est ce qui va arriver à la maman et même si ce n'est pas le sujet principal de ce merveilleux roman de Louise Erdrich, on se rend compte à quel point les lois diffèrent, que la justice des Blancs n'est pas la même que celle des amérindiens, même quand on occupe la fonction de juge comme le père du narrateur. L'auteure fait également une
présentation des oncles, des tantes, des cousins et des aïeuls. Les personnages semblent être
tous très liés et se rencontrent très souvent. Ils vivent dans la proximité et il règne, dans cette
famille, une atmosphère de partage et de soutien. Ces personnages ont une grande importance car on les retrouve dans la première partie de cette trilogie, "La malédiction des colombes" ainsi que dans la troisième partie, "LaRose", à des époques différentes. L'adolescent entretient par exemple une relation sincère avec Mooshum, son grand-père, que l'on retrouve dans les autres opus de cette trilogie que je vous conseille! Dans le silence du vent propose un tableau de la culture des Ojibwe, communauté amérindienne du Dakota du nord. L'auteure, à travers cette fiction, fait découvrir au lecteur le quotidien d'une réserve et les coutumes et croyances d'une communauté amérindienne. Un livre fantastique qui se lit, se vit et s'écoute!
Commenter  J’apprécie          110
Dans le silence du vent est un roman coup de poing où la rage règne. Joe vit au sein d'une famille aimante, son père est juge tribal et sa mère est en charge du recensement des indiens. Mais la mère de Joe se fait violée. Joe voit ses parents changer, la désillusion le gagne. Il assiste à l'impuissance de son père face aux diverses juridictions auxquelles il fait front. Sa mère reste allongée dans sa chambre durant des mois. Joe a la haine de voir sa famille détruite, son père au plus bas, sa mère anéantie...Tout cela lui donne des envies de meurtre.

Nous suivons la bande de potes de Joe. Nous découvrons leur vie au sein de leur réserve indienne. Ils sont jeunes, ne sont pas épargnés par la vie, par les adultes. Ils ont vu des scènes de violences, en ont subi, ils ont parlé de cul avec leurs oncles et leurs tantes. Ils boivent et fument. Ils vivent...et le viol arrive. Joe veut venger sa mère, il veut retrouver le salopard qui lui a fait ça et lui faire payer.

Ce livre est magnifiquement bien écrit, le langage est crue et vivante. Ce roman aborde différentes thématiques : le viol des amérindiennes par des non-amérindiens, les différents problèmes de juridiction liés aux affaires concernant les amérindiens, le racisme, le viol, la fin de l'innocence.

L'auteure nous narre le quotidien des réserves indiennes, elle fait revivre les légendes et mythes indiens. le traitement du viol et la manière dont la mère tente de s'en sortir est très intéressant !

C'est un roman nécessaire, à lire absolument !
Lien : https://www.labullederealita..
Commenter  J’apprécie          110
RÉSUMÉ:"le roman de Louise Erdrich explore avec une remarquable intelligence la notion de justice à travers la voix d'un adolescent indien de treize ans. Après le viol brutal de sa mère, Joe va devoir admettre que leur vie ne sera plus jamais comme avant. Il n'aura d'autre choix que de mener sa propre enquête. Elle marquera pour lui la fin de l'innocence."

MON AVIS: Ce livre là m'a serré le coeur et aussi allumé une étincelle de colère au fond de mes yeux, ce que l'auteure a très certainement voulu que ses lecteurs ressentent en le lisant.
Car comment ne pas être touché? Par cette forme d'injustice liée à la complexité des lois édictées à la base par des blancs, et concernant les amérindiens; en vivant l'indicible à travers un garçon de 13 ans; en suivant le difficile chemin qu'il emprunte et d'où il ne pourra jamais revenir; ni lui, ni son meilleur ami Cappy; en comprenant que l'Amérique du nord toute entière ( Canada et Etats-Unis) n'a pas fini d'expier le mal fait à toute une nation.
Grâce à une traduction d'Isabelle Reinharez , qui a si bien retranscrit les émotions, la beauté des lieux et l'horreur des actes commis j'ai, encore une fois, écouté et ressenti la douleur, la tristesse, la révolte et la lutte que voulait nous faire entendre Louise Erdrich, même dans le silence du vent.
Commenter  J’apprécie          112
Fin des années 80, dans l'État du Dakota du Nord, tout près du village de Hoopdance, dans la réserve amérindienne des Ojibwés.
Un dimanche matin, Bazil Coutts s'inquiète de ne pas voir revenir son épouse qui s'est absentée. Il y a quelque chose d'anormal. N'y tenant plus, il interpelle son fils Joe. Il faut partir à sa recherche. Ils la retrouveront quelques kilomètres plus loin. Il est arrivé quelque chose.

"Dans le silence du vent" débute dans un climat inquiet, grave. La raison en apparaîtra rapidement, c'est celle d'un viol. La recherche, la reconstitution des faits va rapidement débuter. Hasard pénible, Bazil ancien avocat devenu juge au tribunal tribal, va se charger de l'enquête sur l'agression de sa femme. L'État fédéral en fera de même mais sans conviction : le nombre de viols commis sur des femmes amérindiennes est élevé et l'enquête souvent lâchement bâclée. Les moyens et la volonté pour faire avancer l'enquête vont rapidement faire défaut. Joe, le fils alors âgé de 13 ans a décidé que les choses ne devaient pas, ne pouvaient pas en rester là.
C'est par sa seule voix et son récit rétrospectif que l'intrigue du roman va progresser jusqu'à son dénouement.

Roman âpre et clairvoyant sur un fait divers, sur la défense des intérêts d'une communauté amérindienne souvent relégués, sur une justice lente et coupable, "Dans le silence du vent" est aussi au travers du personnage de Joe et de ses copains d'alors (Cappy, Doe et Randall), un roman sur le désenchantement de l'enfance qui s'en va, sur les désillusions, le caractère tout ambivalent de l'adolescence, désireuse de rejoindre le monde des adultes mais aussi de s'en écarter.

"Dans le silence du vent" est un roman qui peut par endroits désorienter mais qui, tout entier, possède une cohérence, une gravité et une justesse implacables.

C'est par ce livre que j'ai découvert Louise Erdrich. le sentiment fort de cette première lecture m'a convaincu de revenir vers cette grande auteure.
Commenter  J’apprécie          110
Un excellent moment de lecture. J'ai adoré cet opus, il m'a littéralement happée et je regrette de l'avoir lu aussi vite.
Ce livre est dense, on y parle d'amitié, de justice, de trahison, de vengeance, de justice, de sentiments amoureux, de la culture et des traditions amérindiennes, des lois américaines bafouant les droits des indiens.
Joe, nous embarque avec lui dans sa vie de jeune adolescent et dans celle de sa famille et de ses amis,
Nous sommes en été, de l'année 1988, dans une réserve indienne du Dakota, en territoire Objiwa.
Joe nous raconte comment sa vie bascule après le viol de sa maman, Géraldine Couttss, une mère aimante, pleine de vie, attentionnée, et qui du jour au lendemain, suite au drame, va se réfugier dans le mutisme, et la solitude, ne partageant plus aucune activité avec Joe et son mari.
Après le choc, c'est le sentiment de colère qui s'empare de Joe. L'enquête piétine, il comprend que la police ne met pas tout en oeuvre pour retrouver le coupable, qu'il n'y aura peut-être pas de procès, même si son père, juge, à confier cette affaire à la justice. Et pourquoi donc ? Parce que le viol concerne une amérindienne, violée par un non amérindien, sur un lieu qui n'est vraisemblablement pas sur la réserve et que, par conséquent, le coupable ne craint pas grand chose ... Une ineptie !

"Prends 'Johnson contre McIntosh'. Nous sommes en 1823. Les Etats-Unis ont cent quarante-sept ans, et le pays tout entier est fondé sur la volonté de s'emparer des terres indiennes aussi vite possible et d'autant de façons qu'on puisse humainement le concevoir. La spéculation foncière est la Bourse de l'époque. Tout le monde est dans le coup. George Washington. Thomas Jefferson. Tout comme John Marshall, le président de la Cour suprême [...]. Ce n'est pourtant pas la décision elle-même, qui continue d'être dégueulasse, ce sont les 'obiter dicata', la formulation incidente additionnelle de l'avis. le président Marshall a fait tout ce qu'il a pu pour retirer tout droit indien sur toutes terres vues - c'est à dire, "découvertes" - par des Européens. Au fond, il a perpétué la doctrine médiévale de la découverte en faveur d'un gouvernement qui était soi-disant fondé sur les droits et les libertés de l'individu. Marshall a investi le gouvernement du droit absolu à la terre et n'a donné aux Indiens rien de plus que le droit de l'occupation, un droit qui pouvait leur être retiré à tout moment. Et encore aujourd'hui, ses termes sont utilisés pour continuer à nous déposséder de nos terres. Mais ce qui exaspère particulièrement l'être doué d'intelligence, c'est que le langage dont il s'est servi subsiste dans la loi, à savoir que nous étions des sauvages tirant notre subsistance de la forêt, et que nous laisser nos terres c'était laisser une nature sauvage inutilisable, que notre caractère et notre religion sont d'une valeur tellement inférieure que le génie supérieur de l'Europe doit assurément prendre l'ascendant, et ainsi de suite."
p 328-329

Joe va devoir se débrouiller seul pour retrouver coûte que coûte , mais ce ne sera pas sans compter sur ces 3 fidèles amis Angus Kashpaw, Zack Peace et Virgil Lafournais, dit Cappy, son meilleur ami, un frère. Et nous allons les suivre tous les 4, dans leur virée d'adolescents sur la plage, leur soirée un peu arrosée, à la recherche de la compagnie féminine et de choses à manger.

Nous nous imprégnons de leur culture, des traditions familiales et c'est avec plaisir que nous écoutons les histoires contées par Mooshum, le grand-père de Joe, chez tante Clémence.
"Je me suis assis pour regarder Mooshum, mais il s'était retourné et mis à ronfler. Je suis resté éveillé en pensant à ce lieu sur la colline, au vent sacré dans l'herbe, et à la bâtisse qui avait hurlé à mes oreilles. J'apercevais une partie de quelque chose de plus vaste, une idée, une vérité, mais rien qu'un fragment. Je ne voyais pas le tout, mais rien qu'une ombre de ce mode de vie." p 309

En parallèle, ils mènent l'enquête et sont bien conscients que les lois des adultes ne permettront pas de rendre justice. Mais peut-on se faire justice soi-même ? Peut-on aller au devant des lois ?
La réponse est dans ce roman brillamment écrit.
Un très grand roman ! Un roman choc au sujet ô combien délicat.
Lien : http://seriallectrice.blogsp..
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (1317) Voir plus




{* *}