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Irena (Morvan) tome 3 sur 6
EAN : 9782344022764
72 pages
Glénat (24/01/2018)
4.35/5   193 notes
Résumé :
1947. Bien que l’Allemagne nazie soit tombée, le cauchemar pour les Juifs d’Europe n’est pas terminé. Persécutés par les communistes, abandonnés par les Alliés, leur route vers la terre promise d’Israël a encore des allures de long calvaire... Cette réalité, la jeune Oliwka la découvre brutalement lorsqu’on lui apprend qu’elle avait été confiée, encore bébé, à une famille adoptive pendant la guerre. Que sa véritable identité avait été changée pour échapper aux nazis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
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Alors que certains événements pouvaient sembler survolés dans le deuxième tome, ce troisième volet commence sur un premier « zoom » sur une petite fille qui fait sa communion. Et on apprendra que cette petite fille fait partie des 2 500 enfants sauvés par Irena. Dans le tome précédent, on assiste au Transfer des enfants sans plus de détail. L'auteur a donc habilement retracé l'histoire de l'un d'entre eux, cette fillette qui a grandi, qui s'est mariée et qui raconte son histoire à sa fille.

Le deuxième zoom porte sur la torture subie par Irena, juste mentionnée et exposée rapidement dans le tome 1, qui jamais n'avoua quoique ce soit de son implication dans le ghetto, de son travail avec Zegota, cette organisation clandestine qui se destinait à sauver les enfants.

Cette bande dessinée met vraiment en valeur une héroïne qui méritait d'être connue par le plus grand nombre.

Quelques passages sont parfois difficiles à comprendre parce que l'on passe dans le domaine du souvenir voire du rêve et qu'il faut le réaliser, de même que le dialogue entre la mère qui raconte son histoire et la fille peuvent paraître confus parce que les deux personnages enfants se ressemblent (normal !) mais que je n'ai pas tout de suite compris qui racontait quoi et à qui ... Il m'a donc fallu revenir en arrière et insister sur les détails en s'appuyant sur les images.

De nombreux passages montrent la visite des défunts et leur conversation avec Irena, cela peut paraître bizarre, aussi me suis-je dit qu'il s'agissait la d'une volonté de l'auteur de montrer comment cette femme, parvenue à de grandes choses, a frôlé bien souvent la mort, échappant malgré tout aux exécutions et survivant aux tortures quotidiennes, à la faim, au manque de sommeil, soutenue par quelque entité mystérieuse et appelée à faire de grandes choses.

Je termine ma prose pour aller lire, de cette bande dessinée passionnante, le quatrième volet.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Nous avions laissés Irena , à la fin du tome 2 dans les mains de la Gestapo, nous avions envie de la retrouver pour savoir comment elle allait se sortir des tortures subies.
le tome 3 commence non pas par Irena mais avec un flash back nous montrant le départ précipité d'une enfant, Astar berkenbaum,qu'Irena avait réussi à placer dans une famille. Départ précipité car délation. Cet épisode cruel fait bien prendre conscience aux plus jeunes que la cruauté pouvait malheureusement venir aussi de ses propres voisins. On va suivre Astar qui va se retrouver dans des camps et raconter à sa fille bien des années plus tard, comment elle a été sauvée avec bien d'autres enfants par Irena. Cet album est comme les deux autres bouleversant d'émotions et nous montre une fois de plus la grandeur d'Irena qui est vraiment injustement peu ou mal connue.
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Les dessins de cette bande dessinée sont d'un style enfantin, rond et joyeux, comme pour lutter contre le désespoir.
Cette série nous raconte le combat d'Irena Sandlerowa, qui devint une héroïne en sauvant plus de 2500 enfants juifs du ghetto de Varsovie.
Pas facile de s'immerger dans le quotidien du ghetto où la faim, le froid, la maladie, l'injustice et bien souvent la mort sont au rendez-vous.
Mais cette femme n'a jamais hésité, travaillant au sein du département d'aide sociale, elle a pris des risques énormes pour sortir chaque jour plus d'enfants de cet enfer, risquant sa vie à tout instant.
Arrêtée et torturée, elle n'a pourtant jamais regretté son choix.
Les couleurs majoritairement marrons, grises et beiges accentuent l'ambiance moroses au sein du ghetto et mettent en lumière le courage et l'abnégation d'une femme.
Une bande dessinée poignante sur une femme qui force l'admiration.
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Irena est une très jolie bande dessinée, adressée autant aux enfants qu'aux adultes, et qui retrace le parcours d'une Juste de Varsovie. Irena Sendlerowa a vraiment existé, pendant la seconde guerre mondiale elle sauva 2500 enfants du ghetto.
Dans les tomes précédents nous l'avions laissé aux mains de la Gestapo qui la torturait pour lui faire avouer le nom des enfants cachés, le réseau, les familles d'adoption. Irena tient bon sous la torture et l'enfermement.
C'est une BD admirable qui retrace la vie d'Irena de manière très simple et très juste. Initialement prévu en trois tomes, un quatrième (au moins) viendra finalement compléter la série.
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1947, alors que la petite Oliwka s'apprête à faire sa communion, un homme surgit et va lui faire une révélation. Elle s'appelle en réalité Ashar Berkenbaum, est de nationalité juive et a été adoptée par ceux qu'elle considère comme ses parents pour échapper aux persécutions et aux rafles antisémites. La petite fille doit rejoindre avec d'autres enfants placés, Israël où elle sera en sécurité. Mais le voyage pour la terre Promise ne sera pas de tout repos puisque les Alliés ne sont pas d'accord quant au sort des populations juives.
Quant à Irena Sendlerowa, après avoir été torturée à la prison de Pawiak, elle est libérée en janvier 1944. Elle va retrouver ses proches et ceux qu'elle a aidés à échapper aux nazis.

J'avais hâte de retrouver Irena dans ce tome 3, ayant beaucoup apprécié les deux premiers tomes. Je garde néanmoins une préférence pour ces deux premiers qui abordent plus spécialement la vie dans le ghetto de Varsovie durant l'Occupation.
Ce tome aborde les années post-guerre pour les populations juives, notamment avec l'épisode de l'"Exodus 1947". Je connaissais très peu cette partie de l'Histoire, aussi j'ai eu un peu plus de mal ici et ce, même si j'ai été satisfaite d'en apprendre plus. Je pense que des explications complémentaires, par exemple en fin de volume, auraient pu être utiles aux lecteurs.
Cette BD est construite en quelque sorte en deux parties : la vie de la petite fille adoptée et celle d'Irena Sendlerowa après 1944, ce qui peut paraître un peu plus complexe cette fois.
Alors que les deux premiers tomes pouvaient être lus indifféremment par des adultes ou des adolescents, je pense que celui-ci s'adresse plus à un lectorat adulte en raison du contexte historique nécessitant plus de connaissances.
Néanmoins, je viens d'apprendre qu'il y aurait un 4ème tome à cette série, j'en suis ravie et la lirai avec plaisir.
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critiques presse (3)
Sceneario
14 mars 2018
Bien sûr, le sujet est dur pour les jeunes, pour qui il a été écrit. Mais le livre est très intelligemment écrit, bien dessiné, et permettra d’aborder le thème de la Shoah avec vos enfants d’une manière remarquable.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDZoom
09 mars 2018
Jean-David Morvan et Séverine Tréfouël se sont inspirés de la vie et du combat humaniste d’Irena Sendlerowa pour écrire le scénario de cette série biographique exceptionnelle
Lire la critique sur le site : BDZoom
BDGest
27 février 2018
Avec son titre plein d’à-propos, Varso-vie s’inscrit dans la lignée des deux premiers volets et offre une nouvelle page puissante autant que touchante de l’histoire d’Irena Sendlerowa.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- Ma pauvre Irena, vous êtes passée sous un camion ?
- Plutôt un rouleau compresseur de marque allemande, alors.
- Mercedes-Benz ?
- Non... Gestapo.
-...
- Je comprendrais que vous preferiez que je file immédiatement. C'est dangereux de me...
- Jamais de la vie ! Personne ne m'empêchera d'effectuer mon devoir. Surtout pas de tels barbares. Je... Je ne vous fis pas mal.
- Si bien sûr.
- Désolé, je ne...
- Ne vous excusez pas, c'est une sensation extraordinaire. Durant 3 mois, on ne m'a fait souffrir que dans le but final de me tuer. Je m' y étais préparée. Dans la salle d'attente de la Gestapo, j'étais persuadée de vivre mes dernières minutes... Je n'avais même plus peur. Mais la douleur que je ressens maintenant, elle me prouve que je suis encore vivante. Que je m'en suis tirée. (p. 19)
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-Tout le monde en ligne, bras le long du corps. Je ne veux voir qu'une tête! Faites-en sauter une sur trois, soldats! Femme ou enfant!
[...]
Tout à l'heure, je vous ai dit que je n'avais plus peur de la mort. On croit sincèrement qu'on est prêt... Jusqu'à ce qu'on vive de tels moments. Là on donnerait tout pour ne pas être à la mauvaise place. Même si ça me pèse de la dire, on ne pense plus qu'à sa propre vie...
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- Il est vraiment urgent qu'elle fasse son Aliyah. Si nous avons retrouvé la petite Astra, les soviétiques pourraient très rapidement en faire autant.
- Et ?
- Vous n'avez pas non plus entendu parler du pogrom qui a eu lieu à Kielce, il y a un an ? La population s'en est prise aux nôtres, tuant une quarantaine de personnes et en en blessant autant, tout cela sous le regard impassible de l'armée russe. Vous l'avez courageusement sauvée des Nazis, j'imagine que ce n'est pas pour la laisser se faire assassiner de partielle façon par la suite... (p. 10)
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Bientôt tu seras libre, et tu pourras tout oublier de cette terre de malheur. Tout sauf les justes : tes parents adoptifs et cette dame qui a à la fois sauvé ta vie… et ton vrai nom. Elle s’appelait… Irena Sendlerowa.
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- Comment vous remercier ?
- Permettez-moi de survivre à cette horrible période, c'est tout ce que je demande... (p. 8)
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