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EAN : 978B001C9ZZE4
Impr. de A. Eymeoud (30/11/-1)
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cette courte étude a pour auteur un homme bien oublié aujourd'hui, soit le critique littéraire Émile Faguet (1847-1916). À l'instar de votre serviteur, d'aucuns se souviennent du portrait caricatural qu'en a dressé Léon Daudet (1867-1942) dans ses « Souvenirs » (même si ce dernier semble lui reconnaître parfois du talent).
Bref, au-delà de l'oubli peu ou prou mérité, il faut reconnaître que ce livre en forme de réquisitoire représente l'avis de la « critique distinguée » de l'époque sur un écrivain — Émile Zola — qui a su, quant à lui, s'imposer auprès de la postérité. Je dis « critique distinguée », car je pense que le travail créatif de Zola ne pouvait représenter, pour les observateurs de la Belle Époque (Jules Lemaître, Ferdinand Brunetière,…), que le parfait parangon d'une littérature à la fois démocratique et populaire. Dans les milieux intellectuels de la fin du XIXème et du début du XXème siècle, il était de bon ton d'affirmer son appartenance à l'aristocratie et de se défier, partant, du « nombre » ou de la foule.
Bien entendu, Faguet reconnaît tout de même à Zola une force au sujet de la description de certains détails, mais il lui refuse toute capacité d'analyse en ce qui concerne, notamment, la psychologie de chacun des personnages contenus dans ses romans. Même : il considère Zola comme un plumitif sans intelligence, bien incapable de conceptualiser, voire de réfléchir sur son art. Enfin, l'auteur prend prétexte du Manifeste des cinq, lors de la publication du roman intitulé La terre (1887), afin de mieux rejeter tout intérêt relatif à une oeuvre bassement matérialiste ou proche de « l'égout » (dixit Léon Bloy !).
Sans oublier la perte d'inspiration de Zola dans ses derniers livres qui ne peut que confirmer le jugement sans nuances du critique…

http://www.ep-la.fr/index.php?option=com_content&view=article&catid=17:litterature-generale&id=501:emile-faguet
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La sensualité étalée fut une des causes aussi du succès de ces livres. Le public aime les ouvrages où un certain talent sert de passeport à la pornographie et excuse de la savourer. ... on est heureux de pouvoir assurer aux autres et à soi-même qu'on a lu un livre licencieux à cause du talent qui s'y trouve.
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il lisait peu et uniquement des auteurs contemporains pour les traiter avec un mépris souverain dans quelques essais de critique ou plutôt de polémique littéraire. Il est évident que, non seulement il n'a jamais su un mot d'histoire, mais qu'il n'a jamais ouvert un historient, ni un auteur de mémoire. Pas un mot, non plus de philosophie, à quoi, je crois, du reste, qu'il n'eût rien compris.
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Comme chez les romantiques et comme chez Victor Hugo en particulier, les hommes étaient peu vivants et les choses, en revanche, prenaient une âme, devenaient des être mythologiques et monstrueux, que ce fût le parc du Paradou, l'alambic e l'Assommoir, l'escalier et la cour intérieure de Pot-Bouille, le grand magasin du Bonheur des dames, le puits de mine de Germinal, la locomotive de la Bête humaine. Comme chez les romantiques, la description prenait le pas sur tous les sports littéraires, envahissait tout, absorbait tout, ruisselait à travers les pages....etc
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Les personnages de Molière et de Balzac sont grossis, amplifiés, élargis, déformés déjà, parce que Molière et Balzac ont de l'imagination, mais ils sont très vrais en leur fond et ils nous font dire : "je l'ai v. Il était moins grand moins puissant, moins horrible, moins monstrueux dans la réalité ; mais je l'ai v ; ou j'ai vu tel homme qui n'avait pas grand chemin à faire pour devenir Harpagon, Tartufe, le père Grandet, le baron Hulot".
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Une partie du mépris que professent à notre égard les étrangers vient des livres d'Emile Zola.

(!)
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