Pas de temps mort quand débute ce second tome. Diantre ! Les péripéties se sont enchaînées, Mary Lester cherche le moindre indice lui permettant non pas d'incriminer Lostelier, qui a disparu (ce serait trop simple), mais de chercher la vérité. Trouver une piste, c'est une chose, pouvoir prouver les faits, s'en est une autre. L'on voit aussi, beaucoup, l'aspect technique du métier, entre interrogatoire, rédaction des rapports, lecture des rapports d'autopsie, résultats d'analyse complémentaire qui prennent du temps à arriver, parce que le laboratoire n'est pas équipé pour, parce que l'enquête n'est qu'une parmi tant d'autres, parce qu'elle ne peut être désignée comme étant réellement prioritaire : il y aura un temps long, certain, entre le dernier interrogatoire et le début du procès. Chacun a droit à un procès équitable, à une bonne défense, ne l'oublions pas, tout comme les victimes ont droit à ce que tout soit mis en oeuvre pour que justice leur soit rendue. Mary Lester et les policiers ont fait leur travail, rien que leur travail, et c'est déjà beaucoup.
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Pour lire ce tome, il faut impérativement avoir lu le tome précédent. Comme d'habitude, Mary Lester est clairvoyante et sait mener les interrogatoires. La fin de l'enquête est logique mais décevante. C'est léger, rapide à lire et cela donne envie d'une petite promenade en Bretagne même si on parle peu de la région dans ce tome.
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- Et tant qu'il y aura des têtes de mules aussi opiniâtres que le commandant Lester pour les débusquer, les voyous auront du souci à se faire.
"Poissonnier écrivain à Quimper" - Interview de Jean Failler
Rencontre avec
Jean FAILLER qui alterne entre son métier de poissonier et celui d'écrivain. Il parle de la difficulté d'être édité et de son choix pour le
roman noir. Christian Rolland est allé rencontrer ses clients à la poissonnerie.