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EAN : 9782253184201
312 pages
Le Livre de Poche (23/03/2016)
3.57/5   15 notes
Résumé :
Mexique, jour de finale de la Copa Libertadores qui couronne le club de foot champion d’Amérique latine. Un match à haut risque, qui oppose pour la première fois à ce niveau de la compétition les équipes rivales de la frontière, les Chacals et les Coyotes, toutes deux aux mains des cartels de la drogue. Quelques heures avant le coup d’envoi, le cadavre de l’entraîneur des Chacals est retrouvé dans un terrain vague. Dans une ville en état de siège, envahie de support... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un thriller à 90' minutes en temps réglementaire ! Une pure pépite !

L'histoire : La finale de la Copa libertadores (l'équivalent de l'Euro Cup en l'Amérique latine) se déroule au Mexique entre les Coyotes et les Chacales, sponsorisés tous les deux par les cartels de drogue. le matin même du match, le corps de l'entraîneur des Chacales est retrouvé assassiné, portant la signature d'une exécution digne des narcos. Qui l'a fait et pourquoi ? Deux agents fédéraux de haut niveau, Diez et Doce vont se dépêcher sur les lieux pour enquêter ainsi qu'un reporter-photographe, l'un des derniers journalistes à dénoncer la violence et la corruption dans sa ville. Mais cet assassinat compromet aussi un important transfert d'un joueur des Chacales vers une équipe française, opération faite dans le seul but de blanchir de l'argent. C'est ainsi que l'on retrouve une galerie des personnages hauts en couleur : le boss, qui gère le cartel depuis sa prison; El Barbudo, son homme de main; El Buitre, l'homme de paille cocaïnomane; le nigaud président d'un club français qui se trouve au milieu d'une affaire qui le dépasse; et le pauvre joueur star des Chacales, qui doit marquer des buts sous la menace. Tout ceci agrémenté de la ferveur des Mexicains pour le football et d'une population dans une ville gangrenée par la violence et la corruption.

Mon avis : Lisez-le ! Tout de suite ! Voici un page turner qui plaira aux amateurs : des chapitres courts, une histoire à 100 à l'heure, des personnages attachants (gentils et pas trop gentils) et des répliques géniales. Mais surtout que ce roman n'a presque rien d'une fiction, il raconte la triste réalité au Mexique. La ville des Chacales, (qui n'est jamais mentionnée, mais que j'ai bien reconnue comme Ciudad Juárez), est... comment dire ? Bref, c'est un endroit où il ne faudrait pas mettre les pieds, mais malheureusement des gens honnêtes y habitent, une population qui souffre de la corruption à tous les niveaux. Je le dis en connaissance de cause, puisque ma famille y vit. de par sa proximité avec le voisin gringo, c'est là qu'il y a du travail. de nombreuses usines manufacturières payent des clopinettes les ouvriers qui fabriquent les petites composantes électroniques de vos télés, ordinateurs, voitures, etc.

Bref, fin de l'aparté ! Tout ça pour vous dire que tout ce que vous lirez dans ce livre est tiré des faits réels et plus vrais que nature... aussi incroyables qu'ils puissent paraître.

Ayant déjà lu Marc Fernandez (Bandidos et Mala vida), j'avais noté ce titre dans sa bibliographie. Mais j'avoue qu'il ne me tentait pas. le mélange football, narcos et un énième roman qui parle du Mexique comme un narcoétat, non merci. Puis, suite à la lecture d'une chronique de ma blogueuse préférée, je me suis dit « pourquoi pas ? » Comme si j'avais oublié le regard journalistique de Marc Fernandez. Effectivement, cela change tout et donne au roman toute sa crédibilité. Les auteurs ont fait plusieurs livres sur le Mexique et savent de quoi ils parlent. C'est ainsi que je me suis bien éclatée avec des petites choses qui me rappellent du vécu. Ceci dit, je vous invitet à ne pas avoir peur du Mexique, cela reste un beau pays avec des gens magnifiques (comme moi, par exemple :P).

Quoi qu'il en soit, c'est un thriller génial que je vous recommande pour vos vacances (ou votre retour de vacances). Surtout ne sautez pas l'avant-propos ! Lisez-le ! Que ce soit au début ou à la fin de votre lecture, il va vous éclairer sur le contexte du pays.
Lien : https://gefroideval.wordpres..
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Où on découvre qu'au Mexique, le football sent la poudre ...
Où les transferts de footballeurs ne sentent pas toujours la rose ...
Où les paris sportifs ont plusieurs facettes ...

Un roman mené à un train d'enfer entre finale du championnat mexicain et course entre flics de choc et narcos ..

Instructif ...
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Une bombe 💣 💣 💣! Un coup de Coeur 💓💓💓
J'ai profité qu'actuellement plus trop personne ne parle de football pour découvrir ce livre. Ce n'est pas non plus mon sport favori, on ne va pas se mentir.
Les auteurs nous embarquent et nous immergent au Mexique. Les descriptions des villes, des ambiances, la violence, l'équipe est au complet. Pour la population, il y les cartels et cette passion culturelle pour le football. Peut-on vraiment dissocier les deux ?
Pas aujourd'hui car c'est la finale de la Copa Libertadores et les deux équipes en finale représentent les deux plus gros cartels mexicains. La tension monte en même temps que la chaleur, quoi de plus déstabilisant que l'entraîneur d'une des deux équipes soit assassiné justement ce jour-là. Pourquoi ? Par qui ?
On va passer des événements de rues à l'enquête, avec un rythme effréné !! Les pages se tournent toute seules, un livre qui se lit d'une traite. J'avais envie de savoir comment Bolivar et Doce sa coéquipière, allaient réussir ou non à sonner le coup de sifflet final face aux cartels. En effet, il y a bien un deuxième match en coulisse. Quelles sont leurs cartes dans leur manche, leur marche de manoeuvre ? Ils vous pouvoir s'appuyer sur des connaissances de confiance et avancer leurs pions. La feuille de match se dessine.
En effet, on découvre la gangrène et les réseaux hauts placés voir internationaux qui protègent les producteurs de blanche. La violence règne, le marche ou crève est une règle pour éviter les problèmes. Les vies sont des moyens d'échange et les financements totalement opaques.
Les difficultés à savoir qui se fier et la corruption qui semble également être un sport national, présentent un réel tableau dangereux pour l'équipe des Jaguars, des fédéraux qui souhaitent faire régner la loi et la justice, au milieu des buts et des tirs.
Après ce coup d'envoi sur les chapeaux de roues on se demande bien comment l'enquête sur cet assassinat va pouvoir se dérouler sans faute ni pénalty.
L'argent, le pouvoir et la drogue sont les arbitres de l'ombre. On ne sait jamais comment la situation peut évoluer et qui va avoir la chance de rentrer aux vestiaires, plutôt qu'au cimetière.
Outre un rythme digne d'un film d'action, l'écriture est franche dynamique et totalement addictive. Des phrases et chapitres courts qui ajoutent du dynamisme, un vrai régal. Mêlant dénonciation des violences, de la vie et des problèmes rencontrés, les auteurs n'hésitent pas à soulever les problématiques rencontrés par le Mexique entre autres, tous ces pays ayant les cartels qui règnent en maîtres.

Lien : https://www.facebook.com/les..
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chronique de flingueuse
Une bombe ! Un coup de Coeur !!
Au Mexique, le match de la finale de la Copa Libertadores oppose les Chacals et les Coyotes, deux équipes aux mains des cartels de la drogue. Un peu avant le coup d'envoi, le cadavre de l'entraîneur des Chacals est retrouvé dans un terrain vague. Une équipe de policiers est dépêchée pour mener l'enquête.
Après ce coup d'envoi sur les chapeaux de roues on se demande bien comment l'enquête sur cet assassinat va pouvoir se dérouler sans faute ni pénalty.
L'argent, le pouvoir et la drogue sont les arbitres de l'ombre. On ne sait jamais comment la situation peut évoluer et qui va avoir la chance de rentrer aux vestiaires, plutôt qu'au cimetière.
Outre un rythme digne d'un film d'action, l'écriture est franche dynamique et totalement addictive. Des phrases et chapitres courts qui ajoutent du dynamisme, un vrai régal. Mêlant dénonciation des violences, de la vie et des problèmes rencontrés, les auteurs n'hésitent pas à soulever les problématiques rencontrés par le Mexique entre autres, tous ces pays ayant les cartels qui règnent en maîtres.
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Court polar rapidement lu.
Interessant, documenté, ce docu fiction à le mérite de nous plonger immédiatement dans le milieu du football où il y a collusion entre politique, cartel et paris.
La fin est un peu baclée à mon gout mais peut être cela augure t'il une suite
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Au début des années 2000, Sandra Ávila Beltrán, surnommée la Reine du Pacifique, a lancé le mouvement, unique représentante du sexe féminin dans la liste des narcos les plus recherchés par la DEA à l’époque. Un mythe. Une vie digne d’un polar. Épouse, concubine et maîtresse de narcos et de flics corrompus, nièce de Miguel Ángel Félix Gallardo, le premier chef des chefs, elle avait de bonnes bases pour faire carrière dans le business…
Arrêtée en 2007 devant les caméras, elle demande aux agents fédéraux de pouvoir se maquiller avant son premier interrogatoire. Des centaines de milliers d’internautes ont téléchargé cette séquence disponible en ligne. Et, pour parfaire sa légende, elle a inspiré un personnage de roman : la Reine du Sud, de l’espagnol Arturo Pérez-Reverte, c’est elle. Son séjour en prison a duré quelques années seulement, durant lesquelles ses avocats ont réussi (on se demande comment) à faire tomber une à une toutes les charges retenues contre elle, jusqu’à la faire libérer sans même un procès…
Depuis, d’autres femmes lui ont emboîté le pas. Celle qui attire aujourd’hui tous les regards et est considérée par la DEA comme la femme la plus puissante du monde dans ce secteur si particulier a pour surnom La Jefa (la chef) ou La Narcomami…
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— Code 2 ! Je répète : code 2 ! On signale un cadavre au milieu du Champ de coton. Que les patrouilles les plus proches se rendent sur les lieux immédiatement.
— Faut que j’y aille ! Je t’appelle demain, s’écrie-t-il en poussant María hors du véhicule.
Il démarre, la portière passager ouverte. Encore sous l’effet de la surprise, la femme reste plantée là, au bord du trottoir. Grillant feu rouge sur feu rouge, le photographe file vers la scène du crime. Une main sur le volant, l’autre composant maladroitement le numéro de téléphone du journal. Il connaît parfaitement le Champ de coton. Ce n’est pas le premier cadavre qu’on y découvre. Entre eux, les flics l’appellent « le dépôt de viande », et Mike sait qu’il doit arriver avant la police scientifique s’il veut travailler tranquillement.
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Mike est dans sa voiture, une Pontiac déglinguée. Il termine son café en feuilletant le journal du matin. Gros titre sur la finale bien sûr. Un cahier spécial de huit pages, avec les photos qu’il a prises. Vingt ans qu’il travaille pour El Correo del Norte. Vingt ans qu’il traîne sa longue silhouette dans les lieux les plus chauds de la ville. Les bars à putes, les squats, les picaderos où tous les camés viennent s’acheter leur dose, les commissariats perdus aux portes du désert, avec leurs cellules puantes. Vingt ans de meurtres, d’agressions, de viols, de flics corrompus, de trafiquants de drogue, de maris qui tabassent leur femme, de mômes battus à mort. Et puis aussi, vingt ans à suivre l’équipe de foot locale, pour le plaisir. Pour se reposer de toute cette pourriture
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Le soleil se lève à peine, mais Seba, debout au milieu de dizaines d’autres ouvriers comme lui, transpire à grosses gouttes. Montée sur un châssis de camion et équipée de sièges pourris, la ruta tient de la bétaillère. Il fait déjà une chaleur insupportable. Pas de clim pour ceux qui rejoignent les usines tournevis. Autour de lui, ça ne parle que de ça. De la finale de ce soir. Certains gars le saluent d’un signe de tête quand ils avisent son écharpe rouge et blanc aux inscriptions en lettres capitales noires : Ultras Zorros del Desierto (Ultras Renards du désert). D’autres lèvent le poing et hurlent : « Chacals ! Chacals ! »
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L’enveloppe glissée, même pas discrètement, dans la poche de la veste, la valise pleine de billets remise en mains propres dans des lieux publics à la vue de tous, les vacances tous frais payés en échange d’un service, les doses gratuites, les petits arrangements entre amis.
Dans les hautes sphères comme dans les bas-fonds de la société, tout le monde en croque. Pas le choix. Ne dit-on pas là-bas « plata o plomo », la thune ou le plomb ? Du coup, l’impunité et la corruption règnent. Quand un passant croise un flic dans la rue, il préfère changer de trottoir…
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