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EAN : 9782070137350
272 pages
Gallimard (08/03/2012)
4.06/5   109 notes
Résumé :
" On peut très bien vivre dans des zones contaminées : c'est ce que nous assurent les partisans du nucléaire. Pas tout à fait comme avant, certes. Mais quand même. La demi-vie. Une certaine fraction des élites dirigeantes - avec la complicité ou l'indifférence des autres - est en train d'imposer, de manière si évidente qu'elle en devient aveuglante, une entreprise de domestication comme on en a rarement vu depuis l'avènement de l'humanité.
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Je commence ce billet par un avertissement : ne lisez pas ce livre avant de vous endormir, car les images que sa lecture feront naître vont hanteront dans votre sommeil. C'est dire la puissance évocatrice de ce texte.
En lisant le quatrième de couverture, je m'attendais à lire un documentaire précis, peut-être un peu froid. Fukushima est un livre qui raconte avec précision ce qui s'est passé mais pas du tout de la manière dont je m'y attendais. L'auteur nous raconte d'abord son expérience personnelle de la catastrophe à laquelle il a assisté. Il analyse avec finesse ce qu'il a ressenti. Ensuite, il choisit de s'effacer au profit des différents témoignages qu'il a recueillis, ou plutôt de ne pas fermer les yeux devant ce qui l'entouraient, de ne pas se boucher les oreilles devant ce qu'il entendait : la boue, les habitations dévastés, les logements d'infortune, les cadavres, les animaux mourants de faim car laissés à l'abandon, dans des zones « contaminés ».
Et il est impossible de ne pas penser à Hiroshima ou à Tchernobyl. le silence. La rétention d'information, volontaire ou non (difficile de communiquer sur quelque chose qu'on ignore). La mise à l'écart des victimes, comme s'ils étaient coupables de ce qui leur arrivaient. Comme s'ils étaient plus effrayants que la catastrophe elle-même.
J'arrête ici mon compte rendu, car il me serait impossible d'égaler la poésie du style de Mickaël Ferrier.
Si vous voulez en savoir bien plus sur cette catastrophe, mais aussi sur le Japon, si vous voulez lire une véritable oeuvre littéraire et non un bouquin opportuniste, lisez Fukushima.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Le 11 mars 2011, Michaël Ferrier réside à Tokyo. Accompagnée de son amie japonaise, il apporte aux réfugiés, cantonnés dans les régions les plus touchées par le séisme, des médicaments et de la nourriture.
Dans un style très personnel, usant toujours du mot juste, ce Français d'origine et Japonais d'adoption décrit avec précision et minutie le tremblement de terre, le tsunami, l'accident nucléaire et leurs conséquences.
Si le récit de la catastrophe suffirait à nous intéresser, son style très personnel, alliage d'une érudition proposée avec légèreté et d'une maîtrise parfaite de la langue, nous fait approcher de l'abîme étourdissant au bord duquel se penche le Japon (comment continuer à vivre dans des régions dévastées et contaminées pour des milliers d'années ?) et nous permet d'approcher, de percevoir, l'âme du peuple japonais en un moment de grande détresse.
Magistral.
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En exergue:
"Ainsi nous traversâmes l'affreux mélange de pluies et d'ombres,
En marchant à pas lents, et touchant un peu la vie future"
Dante (Enfer )

C'est avec un Chinois, Zhang Heng, que débute et se clôt le récit. Il a inventé en 132 après J-C le premier appareil à détecter les tremblements de terre, un vase sismographe qui fut enterré avec lui, exhumé un peu plus tard lors d'une invasion mongole et détruit. Cet homme, parait-il ( Michael Ferrier a traduit en japonais une de ses biographies chinoises) se levait encore quelques heures avant sa mort pour aller interroger la nuit en contemplant ses milliers d'étoiles.

Donc, ce vendredi 11 mars 2011 , M. Ferrier et sa compagne June, un personnage très lumineux, se trouvaient à Tokyo quand est survenu ce tremblement de terre , puis tsunami et catastrophe atomique dont nous avons tous été abreuvés d'images et de commentaires de toute sorte. Très vite, il va penser à écrire. Enfin, au début, il a surtout pensé aux consignes , mettez vous sous une table. Et attendez.. Et voyez votre bibliothèque se disperser dans la pièce:
"Mais c'est aux arêtes de votre bibliothèque que le séisme atteint son paroxysme…un à un, ou par groupes , par paquets, les livres sont précipités vers la terre , et les phrases à l'intérieur des livres, et les lettres dans les mots, phonèmes, syllabes, syntagmes, segments de sons par saccades. Grammaire perdue , syntaxe suspendue, c'est tout l'ordre du monde qui est en train de se défaire, paragraphe par paragraphe, verset par verset, alinéa par alinéa. Toute la poésie française se casse la gueule. Seul Baudelaire résiste, là-haut, tout là-haut, pour je ne sais quelle raison, éternel récalcitrant."

Dans les Annales des trois règnes , une des six grandes chroniques officielles de l'Empire du Japon, compilée en 901, le chroniqueur écrit sur le tremblement de terre de 868 du 8 au 29 juillet , tous les jours:" Nawi furi-ki, la terre tremble."
Là, c'est la même chose avec ces répliques incessantes . Et Michaël Ferrier, , chroniqueur de 2011 écrit:
"J'aime la disposition sur la page de ce texte qui tremble. A un moment, il n'y a plus rien d'autre à dire: la terre tremble. Elle tremble encore. Et nous dessus. Bientôt dessous peut être. Nawi furi-ki donc, comme on dit en vieux japonais. Mais en même temps, l'écriture devient un moyen de saisir le phénomène et, sinon de lui assigner une place, du moins de comprendre son rythme, pour remporter sur lui une victoire d'autant plus précieuse qu'elle est précaire et provisoire."

Ecrire, oui, mais écrire comment?
Le choix va s'imposer en constatant par lui-même l'ampleur de la catastrophe dans les régions dévastées par le tsunami:
"Le désir de dire, le souci impérieux de porter témoignage, se trouve immédiatement confronté à toute une série de réticences et de résistances, née de la disproportion entre ce que les gens ont vécu et le récit qu'il est possible-ou impossible- d'en faire. A peine commence-t-on à raconter qu'on suffoque: nous avons affaire à l'une de ces réalités qui font dire qu'elles dépassent l'entendement ou l'imagination. Je songe à Robert Antelme, au tout début de L'espèce humaine, quand il évoque le sentiment de l'insuffisance ou de l'inutilité du langage pour ces hommes qui ont vu " ce que les hommes ne doivent pas voir" ".
C'est en arrivant à Matsushima et en constatant que les nombreuses petites îles en face de cette ville ont protégé cette ville en empêchant le tsunami de la frapper frontalement , qu'il a la réponse à la question :
"Ecrire, donc, par îlots ou par estuaires, par petites notes déferlantes, pointues, blanches ou noires, tout à la fois sauvages et soignées."
Des notes.. comme Kenzaburō Ōe dans les Notes d'Hiroshima, dont Ferrier parle ainsi:
"Petite tactique subreptice , aux interstices, d'une écriture éclatée, semi-improvisée, ancrée dans le réel. Notes de lectures, notes de voyages, souvenirs et même notes de musique s'agencent, s'entremêlent , procédant alternativement par juxtaposition, croisements ou superpositions sans jamais perdre de vue la progression de l'ensemble: le mélange des genres qu'elles permettent, et même qu'elles appellent irrésistiblement, fait que l'on pourrait presque y discerner , par éclats, le mouvement même de la vie; Ce faisant,Ōe crée un genre où la poésie, l'écrit personnel et l'essai se retrouvent inclus dans une même forme, vaste et ténue à la fois Un roman? Pourquoi pas.
Le mot nôto , par lequel Ōe choisit d'intituler son livre, a en japonais deux significations presque contradictoires; il désigne d'une part une notation prise sur le vif, fragmentaire et rapide, et d'autre part le cahier qui les contient et les regroupe, leur donnant au bout du compte une cohérence énigmatique. Comme un carnet, donc: quelque chose s'ouvre, se déploie, se replie. Au lecteur maintenant de savoir ce qu'il veut en faire."

Avec ses notes si travaillées sur le plan littéraire, notes dans lesquelles, en ce qui concerne le nucléaire-il le dit lui même dans un entretien , il ne dénonce pas, nul besoin, il se contente d'énoncer, ça suffit, Michael Ferrier a construit un livre très beau et très fort.



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J'ai presque honte de dire que j'ai beaucoup aimé ce livre puisqu'il raconte l'enfer que des milliers de gens ont vécu, il y a un peu plus d'un an maintenant de cela. C'est atroce de se dire que l'on a aimé un livre, tout en sachant que l'on lit la vie de ces êtres humains, japonnais ou étrangers, qui ont vécu l'Enfer et qui, pour la plupart, continuent à la vivre.

Dans cet ouvrage, l'auteur, Mickaël Ferrier raconte son périple sur les routes du Japon avec sa compagne Jun afin d'apporter des vivres et des médicaments aux personnes sans abri et qui ont été évacuées dans des refuges ou tout abri de fortune.
La première partie de ce livre se concentre essentiellement sur la terrible tremblement de terre qui a été ressenti en ce 11 mars 2011 au Japon, suivi d'un terrible tsunami qui a rayé certaines villes de la carte.
La seconde partie, elle, nous narre le désastre nucléaire qui s'en est suivi à la centrale de Fukushima.
Sont présents non seulement l'expérience de l'auteur dans ce pays peu de temps après le séisme mais également des témoignages qu'il a pu récolter dans les villes où il est passé.

Un livre extrêmement bien écrit mais qui fait terriblement peur car le pire, ce n'est pas ce que les médias ont bien voulu nous dire mais plutôt ce qu'il n'ont pas voulu nous dire. Ferrier, lui, fait des études, se renseigne et ne peut émettre que des suppositions mais, même celles-ci sont terrifiantes.
A découvrir !
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Vendredi 11 mars 2011. Une date qui est entrée dans L Histoire.
Mais pour le pire.
Fukushima, l'accident nucléaire qui a remis en cause bien des stratégies en matière d'énergie.

Fukushima, "île de la Fortune", en japonais. Lieu d'un désastre sans nom..
Michaël Ferrier vit à Tokyo où il enseigne la littérature; Il connaît bien le Japon et dans ce livre, il revient sur les heures et les jours qui ont suivi cette catastrophe..

Il a parcouru les zones à la limite de la zone interdite, a recueilli divers témoignages et nous relate ici les moments de panique et de désolation qui ont suivi la catastrophe: depuis les réactions de stockage et la pénurie qui s'ensuit, les dégâts matériels, le relief des côtes bouleversé, les pertes humaines, les réactions de panique... et l'attitude du gouvernement japonais et des gouvernements occidentaux.

Une analyse très fine de cette situation de crise; et aussi du rôle joué par les media ainsi que de la stratégie d'information ou de non-information qui a prévalu.
Un livre bouleversant qui nous montre que rien n'est résolu. le désastre est toujours là et les conséquences nous touchent encore.. et pour combien de temps?
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critiques presse (5)
Liberation
26 mars 2012
La première [partie] est consacrée à la description du séisme, que l’auteur nous fait revivre comme en direct, en mettant le son.
Lire la critique sur le site : Liberation
Lhumanite
19 mars 2012
Michaël Ferrier fournit un témoignage à la fois scientifique, sociologique, géopolitique, intime et littéraire de l’enchaînement des causes.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
LeMonde
16 mars 2012
La tragédie est telle qu'on hésite à dire que ce texte-là est magnifique. Pourtant, il l'est, avec une sorte de magie.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Bibliobs
12 mars 2012
Aussi désespérant que (souvent) drôle, son livre, subtile réflexion sur une énergie imprévisible, devrait refroidir - là n'est pas la moindre de ses qualités - ses plus bouillants partisans.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Telerama
07 mars 2012
Des mots qui veulent non seulement raconter la catastrophe, la dépeindre en termes minutieux, mais aussi la penser, la méditer, lui donner sens.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (67) Voir plus Ajouter une citation
Le séisme révèle les gens, non seulement dans leurs attitudes morales de courage ou de dédain, de cynisme, de compassion, de pleuterie, mais aussi d'une manière toute physique, physiologique. Le séisme révèle les corps, leur charge secrète, leur faiblesses cachées et leur potentiel déroulant. Certains se ratatinent, se renfrognent, ils entrent dans la longue nuit d'eux-mêmes, se replient ou se racornissent, se réfugient dans leurs secrets. D'autres au contraire soudain comme lianes déployées, lumières des cuisses, éclat du visage, indifférents au danger et même extrayant du péril lui-même un fraîcheur insolente – aplomb parfait. C'est comme si chaque corps, d'avoir tant tremblé, avait soudain retrouvé sa position juste, sa place exacte sur la terre.
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Il y avait des dizaines de milliers de pins à Rikuzentakata. La région était connue pour sa succession de plages blanches et de pins noirs. Sur deux kilomètres, une forêt de soixante-dix mille pins, à trois ou quatre cent mètres de la mer, dont il ne reste rien.

Ou presque : un pin, un seul, a résisté. Long d'une dizaine de mètres, noir, solitaire face à l'étendue du désastre. Il est désormais à cinq mètres de la mer. On lui fait un rempart de sable et de rebuts de bois, une véritable barricade pour que le flot ne l'assaille pas une seconde fois. Au moment où tant de gens ont besoin d'aide, les efforts se portent aussi sur ce pin, qui est en passe de devenir un véritable symbole. On parle de lui ériger une palissade de deux mètres pour le protéger. L'eau de mer, le pétrole et les produits chimiques dispersés par le tsunami menacent ses racines. Les embruns l'attaquent. Ses branches basses portent encore le stigmate de la vague, déchirées, effilochées. Mais cônes et épines se dressent bien droit, quelques mètres au dessus.

Cette forêt de pins avait été plantée il y a trois siècles par les villageois pour se protéger des vents et des vagues. Les tempêtes du Pacifique venaient se fracasser contre cette majestueuse barrière de bois et de branches. Mais les vagues du tsunami - près de dix mètres à cet endroit - ont tout dévasté en quelques secondes. Partout, des troncs d'arbres morts témoignent de la violence du choc et de l'ampleur de la bataille. Les troncs sont tordus, dévorés par le sel, coupés en deux par la furie des flots.

Les gens s'accrochent à ces symboles avec une ténacité admirable. Hier, à Yamada-machi, dans la préfecture d'Iwate, un prunier vieux de trois cents ans qui avait été frappé par une vague a fleuri. Lorsque la radio a annoncé la nouvelle, j'ai été submergé d'une telle joie que j'en aurais dansé.
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Ce que j'appelle la "demi-vie", s'habituer à avoir une existence amputée (amputée de ses plaisirs les plus simples : savourer une salade sans crainte, rester en souriant sous la pluie), à vivre dans un temps friable, émietté, confiné, pour que la machinerie nucléaire puisse continuer comme si de rien n'était, sous prétexte que les principaux effets n'en seront visibles et scientifiquement contestables que dans quelques années - le temps nécessaire pour noyer le poison - et que la situation a toutes les apparences du "normal". Insaisissable, impalpable, nébuleuse et irréfutable à la fois, subreptice et pourtant éclatante dans la limaille des jours, la demi-vie s'impose comme le seul modèle de nos économies et de nos modes d'existence.
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A Kyôto, tout redevient forme et mélodie.

Bâtie sur le modèle des anciennes capitales chinoises, la ville est l'une des plus belles du monde, avec ses temples à chaque coin de rue, sa rivière Kamo qui coule nonchalamment entre les roseaux et les touffes d'herbe, parcourue par les canards et effleurée par les hérons, sa multitude de venelles qui se glissent entre les grandes avenues rectilignes, ses petites maisons de bois clair et ses échoppes sombres. Sur l'ensemble, dès que la nuit tombe, par la grâce des étudiants qui viennent s’entraîner au saxophone sur les bords de la rivière et des innombrables petits bars dont elle est truffée, flotte un léger parfum de jazz qui survole la ville et lui donne un charme incomparable.

Quand on arrive, les petits rectangles des rizières sous le ciel du printemps. Le vert des rizières est très tendre, comme s'il ne s'était rien passé. Au bord de la Kamogawa, la douceur du soir, les reflets des lampions sur l'eau, la rumeur des convives sur les terrasses et jusqu'au babil incertain de l'eau, tout fait de la ville un havre de paix au milieu de la tempête. Là, le vol du héron reprend ses droits. Malgré la tourbe des tourments, on est heureux, serein. C'est au cours de ce mois de mars que j'ai pris la décision de mourir un jour à Kyôto, si toutefois le destin me demande mon avis, et à la condition expresse que ce soir le plus tard possible. Là, observer les femmes et les hérons qui dansent, dessiner - comme le fait Jun - la courbe du feuillage des saules, humer le parfum des camélias, écouter le bruit du vent dans les bambous.Le séisme a suspendu le temps, l'a renversé, amplifiant démesurément le désir de vivre.
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C'est elle qui a raison. Surtout ne pas céder au croupi ou au corrompu, non plus qu'au lyrisme généreux et profus qui masque encore la catastrophe en prétendant la révéler. Se garder de proposer un tableau d'ensemble de la situation, qui ne la résumerait que pour mieux s'en extraire, échapper à la fois à la grandiloquence (ceux qui posent leur poésie sur les morts et les gravats, comme une rose sur un étron) et à la résignation (ceux qui larmoient) interminablement sur la tête des morts). S'inspirer de ce paysage et de ses habitants, jeunes et vieux, admirables dans la détresse, avec leur art du constat et ce qu'on pourrait appeler leur subtile statistique du quotidien (gestes, figures, propos de la vie de tous les jours...). Alors, le plus petit des débris prend une importance énorme.
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