Une nouvelle que je me suis empressée de lire (ou plutôt écouter) lorsque je l'ai découverte, bien que je ne sois pas une grande amatrice de
Flaubert.
Et effectivement, j'ai trouvé cette nouvelle sans relief. le sujet est amusant, surtout pour ceux qui, comme moi, possèdent déjà plus de livres qu'ils ne pourront certainement en lire dans leur vie, et ne peuvent se résoudre à leur faire quitter leurs étagères, qu'ils aient été lus ou non. Mais
Flaubert traite de son sujet d'une façon convenue, à outrance et sans aucune surprise, et dans un style que, personnellement, je trouve plat. Je passe donc mon chemin, et je ne saurai pas quel mal me guette à accumuler des livres au-delà de toute raison.
Je sais bien que cela n'a rien à voir, mais il y a de biens plus beaux livres pour tenter de dédramatiser la maladie de ceux qui aiment les livres, tout autant ou parfois plus que la lecture. Je retombe par hasard sur ce livre dit pour enfants, mais plutôt pour drogués de livres, [Les fantastiques livres volants de Morris Lessmore]. Soyons irrévérencieux, et osons dire que je préfère de loin cette façon d'aborder ce douloureux problème que la plume trop lisse et insipide de
Flaubert.