Ne lisez pas comme les enfants lisent, pour vous amuser, ni comme les ambitieux lisent, pour vous instruire. Non. Lisez pour vivre !
(…)Tu me parles de travail ; oui, travaille, aime l'Art. De tous les mensonges, c'est encore le moins menteur. Tâche de l'aimer d'un amour exclusif, ardent, dévoué. Cela ne te faillira pas. L'Idée seule est éternelle et nécessaire. Il n'y en a plus, de ces artistes comme autrefois, de ceux dont la vie et l'esprit étaient l'instrument aveugle de l'appétit du Beau, organes de Dieu par lesquels il se prouvait à lui-même. Pour ceux-là le monde n'était pas ; personne n'a rien su de leurs douleurs ; chaque soir ils se couchaient tristes, et ils regardaient la vie humaine avec un regard étonné, comme nous contemplons des fourmilières. (….)
Lettre à Élise Collet, 8-9 août 1846
Folie pour folie, prenons les plus nobles .
Lettre à Elisa Schlesinger
(14 janvier 1857)
L'auteur, dans son livre, doit être comme Dieu dans l'univers, présent partout et visible nulle part.
Pour qu’une chose soit intéressante, il suffit de la regarder longtemps.
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Et si l'une des meilleures façons de plonger dans l'oeuvre d'un classique était de contourner momentanément ses romans pour découvrir sa correspondance, c'est-à-dire l'homme derrière la statue, l'homme mis à nu ?
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