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Nightrunner tome 1 sur 7
EAN : 9782811209193
650 pages
Milady (31/05/2013)
4.1/5   164 notes
Résumé :
Lorsque Le jeune Alec de Kerry est emprisonné pour un crime qu'il n'a pas commis, il croit sa vie ruinée. C'est sans compter sur son étrange compagnon de cellule. Espion, voleur et noble à la fois, Seregil de Rhiminee est bien plus qu'il ne paraît. Lorsqu'il propose à Alec de devenir son apprenti, leurs vies changent à jamais. Alec découvre alors des routes inconnues qui mènent vers une guerre dont le tumulte ne l'avait jamais effleuré. Seregil et lui vont devoir s'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
4,1

sur 164 notes
Je suis vraiment mitigé : le mélange entre espionnage et fantasy aurait du me plaire, et a fini par le faire dans les dernières pages du roman, mais je ne suis jamais vraiment rentré dedans. Mais il s'agit du 1er roman de l'auteure, donc nombre de maladresses peuvent être pardonnables...

Pourquoi "La Fortune des ombres" en VO est devenue "Les Maîtres de l'ombre" en VF ??? et le burb de Robin Hobb est mensonger, comme tout les burbs d'ailleurs :
Des héros mémorables ? On repassera.
Une intrigue captivante ? Dans les tomes suivants peut être ?
Des ennemis vraiment intimidants ? On les cherchera longtemps…
Mais qu'importe la critique du service marketing, il y a plus intéressant à dire.

Concernant les personnages :
On joue à fond la carte de la sympathie avec Seregil, le Chat de Rhimini, à mi chemin entre le Cary Grant de "La Main au Collet" et le Locke Lamora des "Salauds Gentilshommes" (donc du Souricier Gris), son vieux compère Micum, le mage Nysander, son nouvel apprenti Thero et toute la compagnie.
Comme dans tout roman initiatique, tout est construit autour du personnage d'Alec qui sans être imbuvable est pire qu'une midinette avec sa vraie fausse jalousie et sa timidité totalement artificielle genre il accepte tout sans broncher puis pète un câble pour un rien…
Bref ses atermoiements récurrents peuvent devenir déplaisants.
Et puis l'homme des bois analphabète qui devient un monte-en-l'air urbain lettré en quelques semaines, bonjour la suspension d'incrédulité.
Et puis le puceau qui se pâme à chaque femme rencontrée qui dort dans la même chambre voire le même lit qu'un libertin bisexuel sans se méfier un seul instant, bonjour la suspension d'incrédulité.
Et puis tous les personnages du roman considèrent Alec comme leur meilleur pote dès leur 1ère rencontre et se confient à lui comme s'il le connaissait depuis toujours en déballant toute leur vie. Cela sonnait tellement faux que je me suis dit que cela annonçait un super twist avec Alec comme agent double… Cela aurait été génial ! Et bien pas du tout en fait…
En fait à la fin du roman je me suis rendu compte qu'on aurait parfaitement pu se passer d'Alec pour raconter en mieux la même histoire : le duo Seregil / Micum aurait été beaucoup plus efficace et on gagnait 200 à 300 pages qui pour moi tiraient clairement le roman vers le bas.
Et je me suis abstenu de rager sur Nysander qui tease à mort sur l'artefact maudit et le Dieu Vide...



Concernant l'univers :
Lynn Flewelling se rappelle au bon souvenir de la Fantasy féminine et féministe des années 80 ! Skala est le leader du monde libre car la gent féminine y gouverne avec sagesse.
Tous les postes politiques et militaires importants sont tenus par des femmes et moult jeunes filles du royaume ne rêvent que d'intégrer l'armée pour aller pourfendre du méchant. Evidemment le royaume a connu sa libération sexuelle avec ses gays, lesbiennes et bi qui ont pignons sur rue et toutes ses dirigeantes qui collectionnent les princes consorts. Pas difficile de voir qu'on pioche largement dans une histoire fantasmée de l'Angleterre avec les sosies à peine déguisées de Bloody Mary et de la reine vierge Elisabeth. En face, l'Axe du mal des Plénimariens (dirigés par de vilains machos rétrogrades ?)
Cela aurait vite pu devenir très relou mais ouf on n'insiste pas trop sur ces aspects là.
Tout cela aurait été très sympa si cela avait été progressiste, mais comme l'auteure ne se prive pas de faire quelques remarques sur les oisifs feignasses qui pullulent dans les taudis de Rhimini ou les serviteurs qui ne savent pas rester à la place qui est la leur, on se dit que la bourgeoisie imbue d'elle-même n'aurait pas fait mieux au XIXe siècle…
Par contre son magicbuilding annonce celui de Brian Ruckley ("Un monde dans dieux"), au reprend des thèmes des années 1960/1970 : seuls les métisses stériles humains / elfes maîtrise la magie, à moins de recourir à une sombre nécromancie. Pour les Drysians guérisseurs et les centaures artistes, on verra peut-être dans les tomes suivants…
De manière générale ce monde médiéval fantastique ressemble de manière troublante à celui du Grand Siècle ou du Siècles des Lumières donc pour la cohérence de l'ensemble on repassera, comme souvent avec les auteurs américains...


Concernant l'intrigue :
Les 3 premiers chapitres sont mauvais :
- on introduit directement le héros adolescent orphelin donc bravo l'originalité !
- en 2 temps 3 mouvements un mentor sorti de nulle part le prend sous sa coupe donc OMG c'est forcé
- et ledit mentor le traite immédiatement comme un membre sa famille et/ou un vieil ami et se met à tout lui raconter sur sa vie, son métier et sur les tenants et aboutissants du vaste monde
C'est une des mises en place les plus artificielles que j'ai lues, d'autant plus qu'on présente un univers médiéval-fantastique 100% à l'américaine. Je ne vais pas rager ici, donc je développerai en fin de message.
Passé ce cap, le 1er tiers gagne clairement en qualité et en intérêt.
Seregil joue bien son rôle de mentor envers Alec à mi-chemin entre le Rémi d'Hector Malot et le Kim de Kipling, les scènes de roublards sont sympas, l'épisode du travestissement est amusant et après on a droit un passage à la Frodon et Sam de bonne facture. Arrivé là je me suis dit que la mise en place était terminée et que l'histoire allait démarrer.

Patatras le 2e tiers est soporifique à souhait :
200 pages de mini scènes d'apprentissage, de descriptions en veux-tu en voilà, de tonnes de dialogues creux et artificiels et quelques WTF concernant le héros adolescent orphelin. Tout cela est censé être la présentation de Rhimini mais c'était longuet et assez chiant.

Fort heureusement le dernier tiers est d'un autre tonneau, mais trop tard le mal était déjà fait. J'avais totalement décroché et du coup je suis passé à côté du complot Leran qui était pas mal. Car on suit le cahier des charges des aventures de 007 transposé au cape et d'épée :
On retrouve donc Sa Gracieuse Majesté Idrilain qui chapote M (Nysander), Q (Thero), James Bond (Seregil), Felix Leiter (Micum), le grand méchant que se la pète grave et Alec qui joue le rôle de la Jame's Bond Girl (et oui on marche sur les plates-bandes du yaoi !)…
L'auteur déclare elle que Serengil et Alec reprennent les rôles de Sherlock Homes et du Docteur Watson transposé dans un univers swashbuckling… Ouais, on peut le voir comme cela, mais je suis bien passé à côté sur le coup !


Bref pour moi un roman semi raté ou semi réussi, cela dépend des attentes et des exigences de chacun comme de l'humeur du moment, mais qui présente des éléments suffisamment intéressants avec son dénouement prometteur pour avoir envie de retenter l'expérience avec le tome 2 car la prose était assez fluide et le mélange action / intrigue / roublardise était vraiment séduisant sur le papier. Et puis comme il s'agit d'un 1er roman, on peut espérer que tout va s'améliorer par la suite aussi...


PS :
Je n'avais pas tilté jusqu'ici mais les worldbuidling américains sont souvent semblables en Fantasy :
- des colons WASP ou assimilés qui déboulent d'un vieux monde dont on ne saura rien
- des royaumes calqués sur la vieille Angleterre avec une monarchie tempérée, une honorable aristocratie, une honorable gentry, des classes laborieuses qui savent rester à leur place et des oisifs qui faut remettre à la leur !
- des natifs qui ont été boutée sur les confins : barbares, indigènes, non-humains divers et variés
Faites votre choix pour caster les victimes expiatoires qui remplaceront les Amérindiens !
Et puis le plaisir de compliquer avec un naming à base de trémas et accents circonflexes.
Citons quelques auteurs : Lynn Flewelling, Elisabeth Haydon, David Chandler, Tad Williams, G. R. R. Martin…
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un livre que j'ai trouvé par hasard à la bibliothèque; j'ai entendu et lu des critiques du cycle de Tobin écrit par cet auteur mais jamais lu.... Et heureuse fut ma surprise à la découverte de ce roman... le premier tiers pose l'intrigue, présente les personnages principaux, nous fait voyager dans un décor merveilleusement bien décrit, avec foule de détails qui nous permettent de réellement nous immerger dans cet univers.... L'écriture est fluide, et simple, sans être simpliste, agréable et l'on sent que l'auteur aime prendre sont temps pour nous faire apprécier son histoire et ses personnages...Personnages qui nous sont révélés au fur et à mesure avec quelques petites doses de mystères, personnages qui ne rentrent pas dans des catégories pré définies et qui ne se dévoilent qu'au fil du récit... L'auteur aime entretenir un certain mystère et même une certaine ambiguité; on ne sait pas trop s'ils sont nobles, espions, assassins, magiciens, aventuriers, pirates... peut être tout cela à la fois et c'est tant mieux car cela contribue à leur richesse et leur intérêt... L'histoire, quant à elle, se la joue calme et douce... Ne vous attendez pas à voir des grosses bastons, ou des grands récits de guerres épiques... ici la fantasy est distillée finement à travers la relation qu'essaie de construire les 2 personnages centraux et leur préoccupations quotidiennes.... on se laisse porter, mener presque par leur train train quotidien, surtout dans le second tiers du roman, un peu à l'image du héros, qui n'est pas décrit comme un héros qu'ordinairement on rencontre en fantasy, qui suit son "futur" maitre, lui même apprenti au lourd passé....bref on s'attache à eux et on les suit très facilement jusqu'à un dernier tiers où des révélations brillamment dosées nous nous donnent carrément envie de découvrir la suite.... Je dirai que c'est un roman qui prend le temps auquel on s'attache progressivement
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La quatrième de couverture ainsi que l'illustration ont tout de suite attirées mon regard, mais j'étais loin de m'attendre à une telle découverte ! C'est vraiment un gros coup de coeur qui vient sans aucune hésitation se placer dans la tête de mon top 10 ! J'ai vraiment été plus qu'agréablement surprise !

Dès les premières pages, le ton est donné et on fait la connaissance d'Alec, jeune orphelin accusé à tord et emprisonné. Là, il fait la connaissance d'un certain Rolan Feuillargent. Cependant, il découvre bien vite que le jeune homme n'est pas celui qu'il semble être et se nomme en réalité Seregil. Ce dernier propose alors à Alec de le prendre en tant qu'apprentis... C'est alors que commence pour Alec une aventure qu'il n'aurait jamais imaginée...

Malgré certains passages qui trainent un peu en longueur au départ, l'histoire est écrite d'une telle manière qu'il est littéralement impossible de lacher le livre ! L'auteur à une plume légère et agréable. C'est un véritable plaisir que de la lire. de plus, l'histoire est originale et si l'on a parfois l'impression d'un style décousu, on se rend compte au fur et à mesure que l'histoire avance qu'il n'en est rien ! L'histoire devient très vite totalement addictive et on s'attache très vite aux différents personnages qui nous sont présentés. Etonnament, l'auteur nous fait découvrir une société où les femmes sont au pouvoir et préfèrent partir en guerre plutôt que de fonder une famille.

J'ai tout de suite accroché avec le personnage de Seregil. Mystérieux mais d'une personnalité sociable, c'est un personnage qui attire l'attention. Et on découvre petit à petit des tas de choses sur lui, même si on en ignore encore énormément. J'apprécie particulièrement son sens de l'humour et il possède une logique parfois totalement déroutante, ce qui m'a valu plusieurs éclats de rire surpris !

Plus on avance dans l'histoire et plus le mystère autour de Seregil s'épaissit. Et malgré les détails et petites révélations que l'on apprend sur lui tout au long du livre, cela reste extrêmement bien mené et surtout, très fustrant !

D'autre part, certains détails nous laisse à supposer une hypothétique future romance entre Alec et Seregil et, pour ma part, je n'attend que ça ! Enfin, la suite nous le dira... Ou pas...

Pour conclure, je reste enchantée par ce livre et je vais me proccurer la suite au plus vite !
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Super début de série, j'ai beaucoup aimé.

Je ne suis pas une habituée des thèmes du complot et de l'espionnage, mais mélangé à de la fantasy, j'ai vraiment bien accroché. Il y a plusieurs intrigues dans ce livre : la première, qui commence avec les Plénimariens et dont on ne sait pour le moment pas grand chose, sinon qu'elle sera certainement un élément très important du prochain tome, et la seconde, qui exploite les jeux de complot dans la haute société Skalienne. Je dois bien avouer qu'il y a certains passages politiques que j'ai eu un peu de mal à comprendre ou à retenir, notamment, au tout début du livre, les explications de Seregil sur les relations historiques entre Skala, Aurenen et Plenimar, ça faisait peut-être un peu beaucoup dès le début, mais ça a fini par passer.

Le cadre de l'action est très intéressant. Je trouve qu'on n'apprend pas énormément sur le Nord, sinon qu'il y a un certain nombre de petits seigneurs jusqu'ici en paix. Même chose pour Plenimar, dont les actions interrogent, je me demande vraiment quel est leur véritable but et quel est son lien avec la guerre qui se prépare. Par contre, ma curiosité a été rassasiée en ce qui concerne Skala. Toutes les niveaux sociaux sont introduits et décrits, du bas peuple jusqu'à la reine. Car à Skala, ce sont les femmes qui règnent, et là ça ne rigole pas ! D'ailleurs l'histoire de la famille royale semble s'inspirer fortement des deux soeurs Marie et Elisabeth Tudor. Ensuite vient Aurenen, le pays des Aurenfay, dont est originaire Seregil. Celui-ci est assez discret sur le sujet, mais ce qu'il en dit m'intrigue beaucoup, donc j'espère que dans la suite de la série on aura l'occasion de découvrir ce pays.

Du côté des personnages, j'aime tout particulièrement Seregil et Alec, qui sont les protagonistes principaux, donc tout va bien ! Les deux m'ont intriguée et me font me poser beaucoup de question. Pourquoi Seregil a-t-il été exilé d'Aurenen ? Quelles sont les vraies origines d'Alec ? J'ai déjà des hypothèses sur le sujet, dont certaines sont largement confirmées par l'oracle de Rhyminie et par les paroles de Seregil à la fin du livre. J'ai aussi beaucoup aimé la famille de Micum, et j'espère revoir très vite Beka, sa fille ainée, ainsi que la capitaine Klia (qui semble avoir un peu plus la tête sur les épaules que sa soeur, l'héritière Phoria, et moins de fierté mal placée).

Pour finir, j'avais vu que cette série était classée M/M : on en voit effectivement des signes, mais dans ce premier tome, c'est l'intrigue et le complot qui tiennent le rôle principal, et pas la romance. J'ai bon espoir que ça se développe dans la suite, en tout cas, je trouve qu'il y a déjà une certaine alchimie entre Seregil et Alec : le maître et son élève, des amis qui confieraient leur vie à l'autre, des camarades qui ont une grande confiance entre eux, même si parfois les secrets de Seregil agacent énormément Alec (et je le comprends !).

En bref, je continuerai cette série avec grand plaisir, j'ai hâte de retrouver Mardus et les Plenimariens et de découvrir leurs sombres secrets...

Je rajoute juste un détail : j'ai découvert ce livre à cause de sa couverture anglaise, que j'avais beaucoup aimé. Ce n'est pas le cas du tout de la couverture française, que je trouve très moche, et qui reflète en arrière plan une scène qui n'intervient que dans le prologue et qu'on ne voit plus du tout dans la suite. D'ailleurs, c'est aussi le cas pour le titre : "Luck in the Shadows" ou en français "La Fortune des Ombres" ça en jette beaucoup plus que "Les Maîtres de l'Ombre" et ce serait beaucoup plus fidèle... Je précise que c'est le seul point qui m'ait perturbée au niveau de la traduction, le contenu du livre est très bien traduit.

Donc bref, si vous êtes du même avis que moi, ne vous fiez pas à la couverture et au titre français, le livre est vraiment prenant.
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J'ai commencé cette série un peu par hasard, parce que le résumé de la quatrième de couverture me plaisait bien, même si la couverture aurait plutôt eu tendance à me faire reposer l'ouvrage sur son étagère...

Quelle perte cela aurait été ! J'ai été littéralement transportée par ce premier tome de la série Nightrunner, je ne comprends même pas comment j'ai pu passer à côté lors de sa première réédition par Bragelonne en 2011 !

On suit ici les aventures d'Alec, sauvé par Seregil alors qu'il était retenu prisonnier dans des geôles sordides. Seregil décide de prendre le jeune adolescent sous son aile en lui apprenant tout ce qu'il sait. Alec, qui pensait sa vie ruinée, va découvrir la double-vie de son mentor et apprendre les ficelles du vol et de l'espionnage.
Entre intrigues de cour et plans machiavéliques pour déjouer la guerre qui se préparent, nos deux héros sont loin d'avoir une vie de tout repos !

Je ne préfère pas trop en révéler car cela gâcherait probablement le plaisir des lecteurs qui ne connaissent pas encore cette série formidable, mais cela faisait très longtemps que je n'avais pas été aussi enthousiasmée par une série ! J'ai dévoré les Maîtres de l'ombre en quelques heures à peine, découvrant en même temps qu'Alec la complexité de la Cour dans laquelle il fait son entrée, retenant mon souffle lors des passages les plus prenants, et ils sont nombreux !..

Ici, tout est parfaitement maîtrisé : rythme, personnage, univers. On ne voit pas le temps passer et on en redemande ! On sent bien que Lynn Flewelling ne nous dit pas tout et entend bien faire patienter son lecteur... qui n'en devient que plus addict ! Bref, une réussite.

Autant vous dire que je me suis précipitée sur le deuxième tome dès la première page des Maîtres de l'ombre tourné !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Vous avez dit qu'il n'y avait plus de dragons!
- J'ai dit qu'il n'y en avait plus en Skala. Mais je les ai vus voler sous la pleine lune en hiver. J'ai dansé à la grande Fête de Sakor et goûté aux vins de Zengat. J'ai entendu chanter des sirènes dans les brumes de l'aube. J'ai marché dans les couloirs d'un palais construit en des temps immémoriaux et senti le contact des premiers habitants contre ma peau. Je ne parle pas de légende ou d'imagination, Alec, j'ai fait tout cela et plus encore, et je n'ai pas assez de souffle pour tout raconter.
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C’est la plus belle cité du monde. C’est également pourri par les intrigues. La famille royale a plus de branche qu’un saule et ils sont sans cesse en train de comploter les uns contre les autres pour avoir une meilleure place sur l’arbre. Des complots politiques, de vieux ennemis, des amants secrets et Dieu sait quoi encore.
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Que veut dire légitime au final? dit Seregil en riant. Un roi peut être trompé si sa femme réussit à lui faire croire que l'enfant de son amant est bien le sien, ce qui n'est pas si difficile que ça. Mais tout enfant que la reine porte est le sien, quel qu'en soit le père, et par conséquent un héritier légitime.
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Les tortionnaires d'Asengai avaient des habitudes réglées comme du papier à musique : ils s'arrêtaient toujours au coucher du soleil. De nouveau enchaîné dans un petit coin de cette cellule pleine de courants d'air, Alec tourna son visage vers le mur dénudé et pleura jusqu'à en avoir mal à la poitrine.Un vent froid provenant des montagnes gémissait à travers les grilles au-dessus de sa tête, amenant avec lui la douce odeur de la neige à venir. Toujours en pleurs, le garçon se terra plus profondément encore dans la paille rance. Elle grattait douloureusement là où il avait été frappé et où les bleus fleurissaient sur sa peau nue. Mais c'était mieux que rien et tout ce qu'il avait.
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Le sens de l’humour est un trait inestimable pour ceux qui aspirent à n’importe quelle forme de pouvoir.
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