Un vieux livre qui est dépassé par les découvertes plus récentes. Toutefois il m'a bien aidé, car il réhabilite "moralement" le sommeil, la sieste, ce besoin si important de l'être humain. Qu'on néglige et ne connaît toujours pas assez dans nos sociétés qui sprintent sans cesse.
Il est très clair, déculpabilisant, et même rassurant et encourageant pour ceux qui dorment mal.
Commenter  J’apprécie         40
J'ai lu ce livre quand j'avais 20 ans. Il a été un soutien extraordinaire pour ma carrière de marin professionnel. J'y ai appris à piloter mon sommeil pour mon plus grand bénéfice. Je ne l'ai pas relu depuis mais ce livre eut une influence considérable sur moi.
Commenter  J’apprécie         10
le sommeil du corps n'est peu être que l'éveil de l'âme
Commenter  J’apprécie         10
Le sommeil est le dernier vrai refuge dans notre monde moderne ; lorsque la vie devient intolérable, il est le seul échappatoire pour nous tous, lorsque la réalité devient insupportable. Il permet de prendre ses distances avec cette réalité. Et avant une journée qui promet d'être pénible, la plupart des gens ont du mal à quitter le sommeil et ceux qui connaissent l'angoisse de la dépression dorment à l'excès.
... on sait par des relevés électroencéphalographiques que les manques de mémoire dus à un manque de sommeil sont dus en réalité non pas à un défaut de la mémoire mais à de brefs accès de sommeil ; apparition d'ondes thêta du stade I du sommeil.
Des expériences effectuées à Walter Reed (aux Etats-Unis), sur des volontaires privés de sommeil et soumis à un travail ne demandant qu'une attention soutenue, ont montré que les fautes d'inattention n'étaient pas dues à une baisse de l'attention elle-même mais plutôt à des trous (de temps) dans l'attention correspondant à des sommeils flash.
Le cerveau droit est aussi celui de l'humour, du rire, du point de vue comique ou cosmique, ce qui est la même chose, car rire de quelque chose et même de ses difficultés et de ses travers, c'est être capable de les juger de très haut dans l'espace et dans le temps.
Jean Fourastié le pense aussi : "La confiance (bien naturelle, bien compréhensible) que l'Homme a dans sa raison est la cause fondamentale de la lenteur des progrès de la connaissance humaine et par la suite de la lenteur des progrès de l'humanité."