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Quel récit dense, instructif et finalement très politique ! Éric Fottorino, après avoir fourni déjà une riche production littéraire, a raconté vingt-cinq années de passion journalistique au sein de ce journal de référence qu'est le Monde.

C'est après avoir travaillé autant d'années pour ce grand quotidien du soir qu'il se voit révoqué, le 15 décembre 2010, par Pierre Bergé, nouveau président – avec Xavier Niel et Matthieu Pigasse – du groupe le Monde (Télérama, Courrier International, La Vie, Ulysse). Ce jour-là, s'arrêtait une formidable aventure qu'il définit ainsi : « écrire pour ce satané canard qui raccourcissait nos nuits mais prolongeait nos vies. »
Né en décembre 1944, sur les décombres du « Temps » qui avait collaboré, le Monde a été fondé par Hubert Beuve-Méry. Éric Fottorino y arrive en 1986, au service économique. Il faut : « d'abord mériter l'honneur qu'on m'avait fait de m'engager » sa passion pour le journalisme lui a donné l'occasion de travailler, à 19 ans, au service des sports de Sud-Ouest où il réalise même une interview de Colette Besson. le journalisme lui permet de guérir une timidité naturelle alors qu'il rêve encore de faire carrière dans le cyclisme. À 20 ans, il réalise qu'il ne pourra pas devenir coureur professionnel et monte à Paris pour étudier le droit. Licence en poche, il est reçu à Sciences-Po. C'est à cette époque qu'il tente sa chance en envoyant directement un article au Monde, article qui est publié. Encouragé par ce premier succès, il écrit pour Le Quotidien de Paris et Libération. Durant l'été 1982, il est stagiaire deux mois dans ce dernier quotidien puis collabore avec plusieurs magazines.
Les hasards des premières années de sa vie professionnelle lui font rencontrer un certain Edwy Plenel mais, déçu par la politique, il ne vibre plus que pour l'économie et la justice. Après avoir fait ses armes à La Tribune, le voici au Monde, rue des Italiens. Il comprend vite que là, la star, c'est le journal. Dès 1983, il a sa carte de presse et, à partir de 1989, il assiste à l'informatisation progressive de la rédaction. C'est la période où il fréquente la Bourse, le Palais Brongniart, où il rencontre, le fils de Jean Robic qui y travaille comme coursier à vélo. Sans cesse sur le terrain, il ne cesse d'aller chercher l'information au plus près de ceux qui font la vie que ce soit en Éthiopie, en Guinée, au Niger, au Brésil, en Écosse, etc… mais aussi en Lot-et-Garonne. Ces enquêtes lui permettent d'écrire ses premiers livres sur l'agriculture car il est conscient du danger des politiques agricoles qui coupent les paysans de leurs racines. Il découvre le travail de Henri Mendras qui dénonce les deux maux précipitant la fin de la paysannerie au profit de l'agriculture : la motorisation et la chimie.
Envoyé spécial au Panama, au Vietnam, à Moscou, au Mexique, en Colombie, à Madagascar, en Afrique du Sud, au Maroc, en Tunisie, au Brésil encore, il découvre toutes les turpitudes qui pervertissent la vie sur notre planète mais, au Monde, la succession d'André Fontaine est ouverte.. jacques Lesourne hérite de la direction. Alian Minc et Jean-Marie Colombani entament un travail de sape. Éric Fottorino décide alors de faire une pause et de prendre une année sabbatique pour écrire un roman. Éric Arnoult – Orsenna le conseille et il publie Rochelle avant de revenir au Monde, fin 1994, appelé par Edwy Plenel, Jean-Marie Colombani étant directeur . il réussit maintenant à faire la part entre le journalisme et son travail d'écrivain.
Le Monde a déménagé à la rue Falguière et sa nouvelle formule a fait remonter les ventes de 6%. Les journalistes travaillent maintenant en open space, regrettant l'époque des petits cagibis de la rue des Italiens. Éric Fottorino fait partie de l'équipe des grands reporters et ses modèles sont Jean-Claude Guillebaud et Jean Lacouture. Il consacre son dernier reportage au Rwanda et publie Coeur d'Afrique juste avant que Edwy Plenel ne le nomme rédacteur en chef chargé du service des reporters.

Pendant cinq ans, de 1998 à 2003, il n'écrit plus mais anime une équipe, même si, en 1999, il publie une double page d'extraits du livre de Véronique Vasseur, médecin-chef à la Santé. 2001, c'est l'année de sa fameuse expérience au coeur de la course à étapes du Midi Libre avec un vélo offert par Jimmy Casper. Après s'être entraîné très dur, il peut rouler aux côtés des coureurs et raconte au jour le jour ce qu'il vit. Il y a ensuite le choc du 11 septembre, des hommages funèbres à Tabarly, à Gainsbourg, etc… Puis Pierre Péan et Philippe Cohen publient La face cachée du Monde, un poison lent qui vise le triumvirat Colombani – Minc – Plenel. Ils quitteront le journal l'un après l'autre.
En 2003, la diffusion s'effondre. Même le Figaro fait mieux ! À l'automne 2005, Plenel démissionne et le journal déménage au Boulevard Auguste Blanqui. Il est temps de réinventer le Monde. Neuf journalistes dont il fait partie, travaillent d'arrache-pied pour sortir une nouvelle formule, le 7 novembre 2005. C'est un succès. En décembre 2006, le voilà Directeur de la rédaction et directeur délégué. Les pertes du groupe étant de plus en plus grandes, il faut céder le Midi Libre.
Jean-Marie Colombani est mis en minorité, le 22 mai 207 et voilà Éric Fottorino élu Directeur du Monde avec 63% des voix. Laurent Greilsamer est son directeur adjoint et Alain Frachon, Directeur de la rédaction.
Commence pour lui un combat titanesque pour résorber un déficit structurel de 10 millions d'euros. Lagardère et le groupe espagnol Prisa veulent prendre le contrôle du Monde avec Alain Minc. « je serai l'homme du compromis de l'éditorial avec le capital », déclare Éric Fottorino qui met toute son énergie dans la bataille avec l'angoisse au coeur. C'est l'époque où les capitalistes tiennent la presse française : Bernard Arnault (Les Échos), Serge Dassault (Le Figaro), François Pinault (Le Point), Vincent Bolloré (Direct Matin), Edmond de Rotschild (Libération)… époque qui perdure aujourd'hui.
Le Monde a déjà revendu le Midi Libre au groupe Sud-Ouest et se sépare de Fleurus Presse et des Cahiers du cinéma. Un drame familial inspire L'homme qui m'aimait tout bas, un livre en hommage à son père. Il doit affronter les partenaires sociaux, prévoit de supprimer 129 emplois et se retrouve devant une grève. le Monde ne paraît pas pendant trois jours : historique ! Il doit faire des concessions. 103 départs sont acceptés mais rien n'est gagné.
Arrive l'épisode intitulé « scènes de château » qui voit Éric Fottorino confronté au candidat Nicolas Sarkozy qui n'aime pas ses articles ni les dessins de Cabu. Une fois à l'Élysée, le Président lui propose même une sortie à vélo mais le Directeur du Monde refuse, prétextant que son compagnon roulerait trop vite… le Monde soutient ce qui se fait de bien mais condamne les dérapages sur les libertés, les dérives judiciaires et policières. M. Sarkozy complimente l'écrivain pour mieux critiquer le Directeur du Monde et ça va crescendo…
Un prêt de 25 millions d'euros permet de passer 2009. le 15 mai 2009, paraît le numéro 20 000 du Monde avec 20 Unes-témoins de l'Histoire depuis 1944. Ce jour-là, les ventes doublent !. les initiatives se succèdent comme le lancement du magazine M, du Monde des Livres et 2009 produit un solde positif. En 2010 Sylvie Kaufmann est la première femme Directrice de la rédaction mais les soucis financiers ne sont pas résolus et plusieurs acquéreurs sont sur les rangs.
Arrive alors le second épisode dit « du château » car M. Sarkozy s'intéresse à l'avenir du Monde. Raymond Soubie assiste à l'entretien. La lutte est sévère mais Éric Fottorino comprend que c'est lui qui va devoir « mettre fin à une utopie de 65 ans, à ce rêve de journalisme autogestionnaire, à la belle aventure d'un journal de journalistes. » Il se rend compte qu'il gêne aussi bien à l'intérieur du journal que pour l'Élysée. La belle aventure est finie.Éric Israelewicz lui succède. Son dernier éditorial paraît le 11 février 2011 : « Au revoir et merci ! »

Pour conclure l'auteur cite cette remarquable pensée de Confucius : « Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi ceux qui voulaient faire la même chose, ceux qui voulaient faire le contraire, et l'immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire. »


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Ce livre m'a laissé une impression mitigée.

Il est intéressant en tant que témoignage d'un journaliste sur son métier (qu'il a abordé de différentes manières, dans des domaines très divers), sur le traitement de l'actualité, sur le fonctionnement de la véritable institution qu'est le Monde, sur certains aspects pittoresques de la profession aussi. La variété des postes occupés par Eric Fottorino lui permet de porter un regard diversifié sur tout cela, même si on sent toujours la marque de son dernier poste... Il est en outre un parcours personnel intéressant et empreint de nostalgie - l'auteur remarque souvent que le "jeune journaliste" qu'il était perd peu à peu sa naïveté, sur le monde en général, sur le monde des médias, et le Monde en particulier...

Mais l'ensemble est inégal. Certains passages sont fastidieux, notamment sur les luttes internes qui tournent au catalogue homérique voire biblique dans la généalogie des "qui-est-allié-avec-qui". A l'inverse, l'évocation des voyages (en Afrique, notamment) devient volontiers emphatique et perd souvent de sa force de ce fait.
Et ses souvenirs du Monde, oscillant entre hommages (il a bien entendu côtoyé de grands noms du journalisme ), nostalgie (il fut un temps de l'âge d'or, où...), et amertume pas toujours bien dosée (il s'efforce de rester objectif, mais on sent le ressentiment personnel à fleur de peau) créent un curieux mélange, pas très homogène. En même temps, c'est peut-être une image juste du Monde?

Bref, le livre est une plongée digne d'intérêt dans les arcanes d'un certain journalisme (qui semble tout de même relativement édulcoré), mais l'implication de l'auteur dans cette vision la rend parfois fastidieuse à suivre. Cela ressemble surtout à une tentative de dire publiquement adieu à un journal qu'il n'a jamais réellement quitté, avec toute la sincérité, la subjectivité et parfois la maladresse des vrais-faux adieux.
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Je lis le Monde depuis dix ans maintenant (haha, ça calme, hein…) je l'ai d'abord piqué à ma mère, puis mon premier geste d'étudiante indépendante a été de m'y abonner. Je me souviens que, dans mon studio à Grenoble, les exemplaires s'entassaient un peu partout (et servaient pour la litière du chat, j'avoue) mais quand, chaque jour, je le trouvais dans ma boîte aux lettres, je me sentais à la fois infiniment adulte et très intelligente. J'ai arrêté mon abonnement au bout d'un peu plus d'un an, car je n'avais simplement pas le temps de le lire en entier, ce qui était très frustrant. C'était en 2005, si j'avais su j'aurais attendu un peu la nouvelle formule! Depuis, le Monde m'accompagne chaque jour sur mon téléphone, sur mon ordinateur et à travers l'exemplaire que j'achète souvent dans les gares lors de mes longs trajets. Quant aux avions, quel plaisir de se le voir offrir… C'est un excellent compagnon, il s'étend ou se raccourcit selon que mon voyage dure une ou quatre heures, selon que je ne lis que les manchettes ou que je rentre en détail dans chaque article (bon, sauf la Bourse, j'avoue).



Je me suis toutefois ces dernières années tenue à l'écart des nombreuses polémiques qui ont émaillé le quotidien de ce journal, m'intéressant de loin en loin à ce fameux trio « BNP » (Bergé, Niel, Pigasse). Lorsqu'il y a peu j'ai entrevu Eric Fottorino dans mon écran de télévision lors de la campagne de promotion de ce Tour du « Monde », je me suis ruée à la librairie pour l'acheter. Parce que le Monde et moi avons cette histoire commune, parce que j'aurais aimé être journaliste, parce que aussi cette saga m'intéressait.



J'ai été bluffée, fascinée, passionnée par ce texte. Ce témoignage me semble d'une importance capitale parce qu'il monte vingt-cinq ans de vie du Monde, d'évolution, de décisions. Et tout ça vu de l'intérieur. Bien sûr, je comprends qu'il est forcément partial. Mais à part en tant que lectrice, je ne suis pas partie prenante dans cette affaire. Donc si mon opinion est faite par un biais, ce n'est pas très grave. Je retiens de ce texte un amour profond pour le journal et pour tous ceux qui le font, ça fait du bien par où ça passe.



Ce tour du « Monde » est une lecture nécessaire à tous ceux qui apprécient le journal, le journalisme, les quotidiens. Il ne cherche pas à remettre les évènements en place, c'est un cahier de choses vues et, décidément, quelles choses!
Lien : http://www.readingintherain...
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Odyssée fascinante écrite par la plume d'un journaliste qui a consacré vingt-cinq de sa vie à cet « établissement » qui s'appelle le Monde. Jeune journaliste, passionné par la géologie, les richesses que nos sols contiennent, et comment ses structures sous-terrestres font et défont les géo-politiques, est une approche passionnante de la compréhension de notre Monde.
Ainsi, à travers les reportages, les chronomètres qui régissent le temps qui passe jusqu'à l'heure du bouclage quotidien, les opportunités d'évolution de carrière, les désillusions, les confrères parfois très haut-en-couleurs, nous plongeons dans un monde de stratégies, d'alliances, de trahisons, de difficultés financières, de revirements, de changements de direction, de renouvellement, et à travers l'ascension d'Eric FOTTORINO qui deviendra le directeur de ce prestigieux journal, nous apprenons quels ont été les affres de ces hommes et femmes qui ont tout tenté pour redresser la situation financière du journal, en tenant compte des soutiens ,tout en tentant de faire fi des mal-intentionnés.
Nous entrons pleinement dans les arcanes de ces réunions qui ont visent à faire ou défaire les carrières, nous suivons l'auteur lorsqu'il assiste lui-même à l'arrivée des premiers ordinateurs au sein des rédactions d'alors, qui vont soudainement changer de rythme, et entrer dans l'ère des claviers silencieux. Puis, au fils des pages, nous assistons à cette réflexion qui vise à (re)définir la place des journaux papier face à un monde ultra-numérisé et hyper-réactif, et face à ces menaces, nous voyons comment l'amour d'un métier peut (et doit) aider à se remettre en question, à se renouveler et à offrir de nouvelles perspectives, sans jamais baisser les bras, et ce, malgré les obstacles qui poussent parfois sous son propre toit…
Nous sont aussi dévoilées les grandes lignes qui ont mis à mal le trio qui a autrefois officié au sein du Monde, à savoir Colombani-Minc-Plenel, et nous assistons à la nomination de Fottorino en tant que directeur, nous le voyons se débattre dans des soucis financiers propres à engloutir l'avenir du journal ainsi mis en suspens, nous assistons à son départ, et entre ces derniers évènements, nous voyons ses « liens » qui se qualifieraient aisément de « bras de fer », entre ce journaliste qui vise à écrire aussi droit que possible, et la présidence de Nicolas SARKOZY, laquelle voudrait davantage d'allégeance et moins d'objectivité…
C'est un beau parcours qui nous révèle un journaliste devenant un écrivain de talent tout en restant un homme intègre ; c'est l'histoire d'une passion qui se vit dans une chair où le sang le dispute à l'encre.
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" Mon tour du monde " d'Eric Fottorino, c'est à la fois, l'histoire d'une vocation, d'une passion, et d'une lutte pour des idées. le livre s'ouvre sur la révocation de l'auteur de son poste de président du groupe construit autour du journal " le monde ", ensuite en 3 parties, il retrace son parcours au sein de cette institution de la presse française. La première partie révèle la vocation du journaliste, sa fierté d'intégrer une aussi prestigieuse rédaction, ses débuts, son admiration pour les grandes plumes qui l'ont précédé, puis rapidement sa soif de savoir, de comprendre, de rencontrer, d'analyser de faire partager par ses reportages, à travers la planète, sur les traces des matières premières, des enjeux agricoles et économiques mondiaux, sur l'Afrique, sur les aventures industrielles, des enquêtes sur la science concernant le cerveau, et la mémoire de l'eau, mais aussi, de très émouvants récits sur le massacre des moines de Tibhirine. La seconde partie, aborde la passion qu'il éprouve pour le journal, et son implication progressive vers la direction du quotidien, son rôle de chroniqueur, ses rencontres variées avec les personnages qui ont fait l'actualité, Il explique les démarches qu'il a conduites pour la rénovation de 2005 en revenant sur les dérives vers lesquelles certains de ses prédécesseurs avaient entraîné le journal, notamment, en portant des accusations sans preuve. le lecteur " lambda " voit son journal évoluer, sans avoir conscience du travail que cela nécessite tant sur le fond que sur la forme, ce récit le décrypte de manière très instructive. La troisième partie montre la lutte que le journaliste devenu dirigeant du groupe de presse va mener pour le sauvegarder, pour conduire une recapitalisation qui n'asservisse pas totalement le journal au pouvoir politique, qui lui permette de résister face à l'évolution des moyens de communications. Il dévoile les dessous des relations orageuses avec des financiers sans scrupules et des politiques manipulateurs. Pour le lecteur, c'est absolument passionnant. La force de ce livre provient précisément, d'un reproche qui fût parfois fait à son auteur, c'est un grand journaliste, et un merveilleux écrivain. Cela lui permet de donner à ce récit, le rythme, l'envolée de l'écrivain lorsqu'il décrit sa vie de reporter, mais également la rigueur du journaliste lorsqu'il rapporte avec une grande précision les moments difficiles qu'il a vécus comme président du groupe " le Monde ". Eric Fottorino sait en permanence, émailler son texte de détails qui captivent, qui font sourire, qui émeuvent, qui réveillent les souvenirs sur les événements de la fin du 20 ème et le début du 21 ème siècle, qui montrent ses grandes connaissances littéraires, son sens de la belle formule, son respect pour la vérité, son soucis de l'information honnête. J'appréciais ses romans, j'ai été emballé par son récit, qui me permet de prendre toute la mesure de cette personnalité majeure de la littérature contemporaine française.
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Je comprends mieux maintenant, pourquoi chaque mercredi matin, j'attends le 1, avec tant d'impatience!
Eric Fottorino fait le journal dont je rêvais en tant que lecteur parce qu'il est aussi le genre de type dont j'aurais aimé partager le parcours professionnel.
Pour cela , trois temps:
1 Je bourlingue.
2 Je dirige car je suis légitime.
3 Je monte une entreprise originale avec mes copains, car riche de mon expérience et toujours curieux de la vie et des autres.
A lire d'urgence pour les lecteurs du Monde et les autres, dont je fais partie.
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