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EAN : 9782953767742
332 pages
Editions Fin mars début avril (06/10/2012)
3.75/5   38 notes
Résumé :
Inséparables, Ariane, Tristan et Matthias ont passé leur enfance à jouer avec leurs peurs. Au milieu des étangs de la Dombes ou dans les pièces vides d'un château oublié, ils cherchaient l'émotion, l'interdit, le danger.

Trente ans plus tard, les frayeurs d'Ariane n'ont plus cette saveur plaisante de l'imaginaire : c'est un homme bien réel - un homme qu'elle a aimé - qu'elle fuit maintenant.

Car si les enfants font de la peur un jeu, le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Un coup de foudre. J'aurais presque eu la possibilité de m'arrêter ici puisque cela résume admirablement cette première rencontre avec monsieur Fritsch. J'ai réellement l'envie et l'espoir de te donner à toi, ami lecteur, l'envie de lire ce roman. Nous suivons donc Ariane dans sa fuite, ses deux enfants « sous le bras », qui revient sur les pas de son enfance. Histoire de la peur et histoire d'une renaissance. La petite fille qui naguère semblait avide d'une quête dans les pièces vides d'un château de la Dombe -on est pas loin de chez moi en plus- trouve et accomplit enfin cette dernière. L'héroïne semble devoir soigner les peurs de l'enfant afin de pouvoir dépasser celles du présent. On pourrait croire que le roman est un thriller psychologique à cause du thème de la fuite mais c'est beaucoup plus intéressant que cela... le thriller véritable se passe dans les méandres des souvenirs d'Ariane, la quête se passe là, dans la passé. Roman de la mémoire donc, merveilleusement symbolisé par le personnage de Marthe chez qui Ariane se réfugie le temps de commencer sa mue. J'avoue que je suis généralement un peu méfiante quand la psychologie d'un personnage prend autant de place mais ici l'auteur ne tombe pas dans la facilité. Il construit une jeune femme aux complexités subtiles, loin des caricatures. L'évocation de l'enfance me semble tout aussi intelligente : ni idéalisée ni ternie par le temps mais toujours avec poésie. Des fragments de vie qui ont fait écho en moi, qui sont parvenus à m'émouvoir moi qui aie le coeur difficile en littérature.

Enfin, cette histoire de renaissance, de reconstruction de soi, est servie par une écriture précise et ciselée. J'ai adoré cette plume rigoureuse qui ne tombe jamais dans l'extrême et parvient à maintenir l'équilibre presque tout au long du récit. Une exactitude qui ne tombe donc jamais dans une froideur de clinicien et qui parvient à distiller un véritable rythme poétique toujours subtil -donc bien loin de la majorité des écrivains « à la mode ».

Une dernière dimension a été un des rouages de ce coup de foudre littéraire : la musique. Cette dernière est très présente dans ce roman. Ariane -et l'auteur- semble se construire une Bande Originale de sa propre histoire. de manière tout à fait personnelle, j'ai été touchée par la présence d'un groupe que j'adore : Marillion. Surtout que le titre évoqué vient d'un album, Brave, que j'ai beaucoup écouté dans une période fragile de ma vie. D'ailleurs ce concept-album correspond merveilleusement à l'histoire d'Ariane puisque son point de départ est un fait divers londonien : en 1980, la police avait retrouvé une jeune fille perdue et visiblement amnésique. Et comme l'héroïne de S'accrocher aux brindilles, celle de Brave, pose un regard bien sombre sur le monde pour enfin rencontrer la lumière de l'espoir sur le dernier morceau. D'ailleurs, ami lecteur, si tu n'aimes pas lire ou si ce roman -malgré tous mes efforts- ne te tente pas, prends au moins un moment pour écouter l'album de Marillion, la voix de Steve Hogarth et les solos de Rothery sont sublimes.

Comme tu l'as compris, ami lecteur, ce roman m'a émue et transportée. Je sais d'ors et déjà que lorsque ce bouillonnement sera apaisé, lorsque j'aurais pris un peu plus de recul, je relirais le roman mais cette fois le mp3 dans les oreilles avec une playlist de tous les titres évoqués dans le récit. Alors merci monsieur Fritsch pour cette belle rencontre.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Après l'agression qu'Ariane a subie de son mari et cette ecchymose qui lui barre le visage, il n'y a que la fuite de possible. Il faut gagner du temps, le temps de décider, où aller, et vers qui trouver refuge.
Mais peut-on arriver à n'importe quel moment chez des gens qu'on n'a pas vus depuis 21 ans ?


Or Ariane est déboussolée, avec en bandoulière ses deux enfants Enzo le plus grand, et Abigaëlle qui est encore au sein.
La panique la cueille à chaque instant, à la moindre inattention ; " Je me retourne, scrute toute la place, à la recherche d'un mouvement, d'un bruit qui pourrait me signaler où se trouvent mes enfants, vers où on les emporte. Mais la nuit ne me renvoie que le silence." page 15


Marthe si dévouée dans son enfance, si délicieusement enjouée perd la boule, elle a tout compris en retrouvant Ariane, et contemplant son visage, mais ce n'est plus elle qui peut l'éclairer.

Cette fuite un peu désespérée au pays de sa jeunesse, est un peu le prétexte pour parler d'Ariane et de son adolescence. Parler de ses premières années près du château jusqu'à son départ précipité entre ses parents et les gendarmes.
La scène de théâtre est bien en place, 30 ans après c'est l'occasion d'évoquer ceux qui ont été ses complices inséparables.


Entre Ariane Tristan et Mathias, vont se tisser tous les jeux, toutes les découvertes, toutes les émotions qui traversent la vie des enfants, des inventions les plus rocambolesques aux jeux les plus pervers. le quatrième personnage et le Château et son parc, un paradis pour de jeunes enfants à l'imagination débordante, une demeure qui peut aussi hanter, et plus encore si des légendes s'y accrochent avec son lot de frayeurs.


J'ai beaucoup aimé ce voyage, avec ses rebondissements comme des flashs qui viennent éclairer les chemins d'antan, les portes qui s'ouvrent par bonheur ou malchance, à chaque clé on découvre un peu plus le caractère de chacun, Sébastien Fritsch, se délecte à disséquer ce monde, et plus encore celui de l'apparition du désir.

Et quand il écrit page 87 ; " la menace représentée par les filles, surtout Lise Montorfano, ne m'avait pas été trop difficile à éliminer," il faut le croire à demi-mot.
Sébastien Fritsch enfonce le clou et disserte sur " Ses robes à volants et ses petites socquettes blanches n'étaient pas adaptées à la chasse aux monstres des marais dans les chemins boueux de la Dombes."


Car cette peur qui enfle au fil des pages, ne dévoile pas des gamins totalement altruistes, leur personnalité s'affirmant, leurs désaccords secrets s'habillent en mensonges. Cette géographie affective et sentimentale ainsi pimentée donne à ce livre toute sa saveur. Il faudra atteindre les dernières pages pour découvrir les choses les plus inavouables, mais peut-être aussi une porte de sortie pour Ariane, qui peu à peu fait le tri.


Très beau roman psychologique avec un imaginaire débordant parfois un peu surnaturel pour paraître totalement réaliste, mais sommes-nous pas au milieu des étangs et des Dombes, sur un terrain de jeu idéal, les pièces d'un château abandonné.


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Ariane fuit loin de Lille où elle habite, la peur est là, je pourrais dire encore là ou de nouveau là. le visage mangé par des lunettes de soleil cachant le mal, elle part avec ses deux enfants Enzo et Abigaëlle. Sa course la ramène dans la région de son enfance où elle se réfugie chez Marthe, figure d'un amour maternel de son enfance. Que cherche –elle, outre fuir son mari ? Renouer un lien, remonter le temps, trouver le moment où ? Et tout ceci tourne dans sa tête. Les souvenirs arrivent. Mais pourquoi n'était-elle jamais dans la « vraie vie », toujours à la modifier ? A la maison, pas une parole échangée entre le père, la mère et Ariane, alors elle se forge son monde. Ainsi dit-elle de sa mère qu'elle est fauteuil roulant suite à un attentat où sa tante a péri. C'est ce qui fait que Tristan a trouvé en elle une partenaire à la hauteur des histoires rocambolesques du garçon. Plus elle avait peur, plus elle s'agrippait et Mathias, venu se greffer n'a pas dépareillé le duo. La peur était leur moteur. Ariane y croyait dur comme fer, jusqu'au jour où tout s'écroula. Alors, là, fini les jeux, les histoires, elle veut devenir géomètre, il lui faut du concret, du mathématiques, du tangible. Mais, toujours au fond d'elle ce désir d'être aimé, cette peur.
Ariane est comme une orpheline elle n'a jamais pu avoir d'amis autre que Tristan et Matthias « je vis trop repliée sur moi-même pour avoir des amis. Avoir des amis, ça oblige à une certaine intimité, ça conduit à faire des confidences. Je préfère garder mes douleurs pour moi. »
Au cours de ses confessions à un inconnu, elle dit ceci « J'ai toujours été attirée par les pervers. Et c'est sûrement parce que ma mère en était une….. Tristan, mon mari : deux grands pervers ». Elle explique sa théorie « Si j'ai laissé tomber tous ces garçons gentils, c'est parce qu'ils ne correspondaient pas à ce que je cherchais. Mon homme idéal n'est pas un gentil : c'est un pervers. Ce que je veux, c'est souffrir. Je suis aussi folle que ma mère. »

La peur est la grande héroïne de ce livre. Ariane passe de l'enfance, où l'on joue à se faire peur, à la peur de son mari, la peur des femmes battues. Elle essaie de se retenir aux brindilles pour arriver jusqu'à la branche maîtresse qui lui permettra de sortir la tête de l'eau et d'arrêter sa fuite. « le silence de Marthe pèse de nouveau sur moi : je ne parviens plus à trouver les mots ; j'ai beau chercher comment poursuivre mes explications, rien ne vient. Je m'enfonce au contraire dans les pensées les plus sombres, comme aspirée par un marécage, incapable de trouver ne serait-ce qu'une brindille à laquelle m'accrocher. »

Quelques longueurs et langueurs en début de livre qui ont fait que j'ai arrêté ma lecture pour mieux la reprendre. J'ai compris, plus tard, le pourquoi de ces retours à l'enfance que Sébastien Fritsch distille sans forcement suivre l'ordre chronologique, les souvenirs ne suivent pas cet ordre là.
La peur, il la dissèque, la roule, la décrit méticuleusement. L'atmosphère se fait pesante, puis arrive une accalmie pour mieux y retourner, comme Ariane qui essaie de sortir la tête de l'eau et trouver une brindille à laquelle s'accrocher.
Sébastien Fritsch l'écrit fuir ou rester ? Avancer ou revenir ? Abandonner ou se retenir aux brindilles. Ces questions seront le fil invisible et ténu de ce livre, celles qui permettront à Ariane de trouver des réponses. En tout cas, ce fil nous ne le lâchons pas.

Sébastien Fritsch m'a gentiment envoyé son livre et je l'en remercie. Je suis certaine de son avenir en tant qu'écrivain et je lirai avec plaisir un autre de ses livres.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Femme battue, Ariane essaie de se raccrocher à son enfance quand elle doit fuir avec ses deux jeunes enfants. Mais Marthe qui la recueillait si souvent a perdu la mémoire. Elle la loge cependant naturellement, ses gestes ont gardé leur chaleur d'autrefois. Non loin de là se situe le terrain de jeu qu'Ariane partageait avec Tristan et Matthias. Les souvenirs remontent : les peurs issues des scénarios imaginés par Tristan dans un château hanté voisin qu'ils squattaient avec bonheur, mais aussi les difficultés qu'elle éprouvait à vivre avec une mère engoncée dans un fauteuil d'handicapé et assommée de lecture.

Mais peu à peu, Ariane la jeune femme revisite sa vie pour trouver une nouvelle voie et affronter les résolutions nécessaires.
Imaginatif, l'auteur nous entraîne dans une situation dramatique, tout en restant terre à terre : Ariane ne se voile pas la face, et fait preuve de courage.
Un bon moment de lecture.
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Ariane, la trentaine fuit la ville de Lille ou elle vivait avec son mari et ses 2 enfants : Enzo et Abi. Elle va faire des kilomètres avec eux pour retrouver le village de son enfance dans les Dombes.
Elle va frapper chez Marthe, une dame qui l'accueillait quand elle était enfant et qu'elle fuyait la maison de ses parents ! C'était l'époque de ses frayeurs et de la rencontre de ses 2 amis : Tristan et Matthias. En effet, tous trois allaient visiter le château voisin la nuit et, ils jouaient à se faire peur avec les histoires que Tristan qui imaginait les pires aventures pour les manipuler à sa guise...
Marthe, hélas n'a plus toute sa tête mais elle est heureuse d'avoir la compagnie de son ancienne protégée et de ses 2 enfants. Dans ce refuge providentiel, Ariane se remémore les visites et l'aménagement des pièces du château, leurs gouts musicaux, et les " bêtises " qu'ils ont pu faire, l'apprentissage de la cuisine, de la pâtisserie avec Marthe, mais surtout ce sentiment de peur qui lui collait à la peau ! Elle a fui son mari, un homme violent qui la terrorise et qu'elle tente d'oublier au bénéfice des souvenirs de ces années passées, elle tente d'oublier qu'elle a Céline : son associée à Lille ou elle est géomètre-expert, elle tente d'oublier la psychorigidité de sa mère clouée en fauteuil roulant, le désintérêt et les absences de son père à son égard.
Durant sa scolarité à Lyon, elle a eu une liaison avec Léo, puis avec Matthias mais au fond : elle a toujours été amoureuse de Tristan..
Elle va découvrir les secrets de ses parents, leur trahison et la perversité de Tristan qui s'est moqué d'elle !
Un thriller psychologique qui étudie la progression des peurs de l'héroïne car, en fait "elle a surtout peur de vivre ", peur d'affronter la réalité !
Sont abordés les thèmes du souvenir : celui de Marthe qui n'en a plus et, ceux de l'enfance. le thème de la perversion et celui des trahisons, enfin celui de la nécessité de balayer le passé pour construire enfin un avenir d'adulte responsable, se retenir aux brindilles de la vie !
L.C thématique de novembre 2022 : vider sa PAL.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
En l'absence de toute réelle discussion avec les trois adultes qui composaient mon entourage immédiat, je n'avais donc pas d'autre solution que de garder toutes mes questions pour Tristan.Avec ses deux ans de plus que moi et sa brillante intelligence,il avait ,à coup sûr, toutes les réponses.
《 C'est quoi,le camion de déménagement dans la ruelle?
--C'est sont les gens qui vont s'installer dans la maison du fond.》
Et c'est là qu'il m'avait expliqué l'histoire des divorcés et des parents de Matthias.
《 Pourquoi le chat des soeurs Montorfano ,il est couché dans le caniveau sur la place de l'église ?
--Parce qu'il est mort.
--Et pourquoi il gonfle?
--Pour pouvoir s'envoler vers le paradis des chats.》
Et effectivement, deux jours plus tard,il avait disparu.Et ne le voyant plus au bord du trottoir,j'avais levé les yeux par réflexe. Et j'avais pu en tirer deux conclusions: le paradis des chats était vraiment très loin, puisque je n'arrivais plus à voir le chat;le clocher des églises était pointu dans le seul but de montrer à tous les félins la direction de leur terre promise.Et j'avais continué mes interrogations d'enfant:
《Pourquoi tes parents te laissent faire tout ce que tu veux?
--Parce que c'est moi le chef.Ils ne sont là que pour me servir.》
--Pourquoi les soeurs Montorfano veulent toujours jouer avec nous?
《 Parce qu'elles s'ennuient.Tu imagines ,toi,passer tout ton temps entre filles?》
《 Pourquoi le château, il est abandonné ?
--Parce que la princesse qui y vivait s'est noyée et que son père ne supportait plus d'y habiter après l'accident. 》
《 Pourquoi Jacqueline elle a deux doigts en moins?》
Je le vois encore se figer au milieu de la cour de l'école.
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En plus,même si mon compte est correctement approvisionné, il va finir par s'epuiser--Céline n'aura sûrement pas le goût de partager ses honoraires avec une associée qui s'est si subitement volatilisée. Et de toute façon, les revenus du cabinet vont partir en chute libre,si je m'acharne à faire la morte.
Mmh !ça aurait sûrement été plus facile si je l'avais vraiment été. Il aurait suffit qu'il tape un tout petit peu plus fort,ou un peu plus longtemps ou que je tombe sur un angle de table bien aigu.Comme ça plus de problème. Pour moi ,au moins. Et lui ,il aurait fini en taule.Enfin......peut-être. Alors que là, il doit tranquillement aller au bureau tous les matins,prendre juste un air un peu gêné si on lui parle de moi.....mais bon,pas de quoi fouetter un chat!
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Rien ne nous grisait autant que de courir dans les maïs. Les grands fouets des feuilles, l'avancée à l'aveugle, les mille pièges du terrain, les risques de rencontres, et tout autour de nous, les claquements
des fusils, tout ça nous rendait fous.De peur , mais de bonheur aussi.
Tristan était toujours le premier.D'abord parce qu'il était le plus âgé, le plus grand, le plus ardent; mais aussi parce que c'était lui qui donnait le départ.
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Car je sourirai à tout le monde : aux clients, aux voisins,aux commerçants, au facteur, aux chauffards du périph, aux voyous du métro, aux clodos dans la rue, aux chiens, aux pigeons. Et si ça ne suffit pas, je leur démontrerai, à voix haute, avec force détails, à quel point je suis une femme heureuse. Heureuse ! Heureuse ! Heureuse ! Parce que j'ai un mari, deux enfants, un travail, une maison, une voiture allemande, un lave-linge et un lave-vaisselle de même origine et une télé LCD seize neuvièmes de cent sept centimètres. Et si vraiment je veux pleurer, je pourrai toujours le faire en repassant mon linge.
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Je me retourne,
scrute toute la place, à la recherche d'un mouvement,
d'un bruit qui pourrait me signaler où se trouvent mes enfants,
vers où on les emporte.
Mais la nuit ne me renvoie que le silence.
p 15
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Derrière toute chose exquise, un roman à la fois sentimental et cruel, qui tisse des liens tragiques entre la beauté et la mort.
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