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EAN : 9782754828833
96 pages
Futuropolis (06/01/2021)
4/5   128 notes
Résumé :
Le 30 octobre 1938, Orson Welles met en ondes, sur CBS, la Guerre des mondes de H. G. Wells, racontant l'attaque de la Terre par des extra-terrestres. C'est la panique ! "Une fausse guerre terrifie tout le pays", titrent les quotidiens du lendemain. Dans le récit de Laurent Galandon, afin "d'échapper au massacre des Martiens", un homme tue sa femme et tire sur son fils avant de se suicider.
Un ancien journaliste vedette de CBS, Douglas Burroughs, va mener l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Une bande-dessinée transposée d'un roman qui raconte des péripéties autour d'une pièce radiodiffusée qui s'inspirait, elle même, d'un autre roman, origine de toute l'affaire !
Jean-Denis Pendanx et Laurent Galandon ne seraient-ils pas les deux hommes qui ont vu l'homme qui a vu l'homme qui avait aperçu l'homme qui avait entrevu l'ours ?
Mais que l'ours n'avait pas vu !
Cette BD, "a fake story", est un régal.
Durant toute sa lecture, elle s'y entend à brouiller les pistes, à tenir en haleine.
L'ouverture de l'album est ingénieuse.
Elle parvient à évoquer le livre d'H.G. Wells, la pièce d'Orson Welles, le livre de Burroughs, de présenter les personnages et de mettre en place l'enquête qui va suivre le drame.
Et tout cela, sans surcharges ni lourdeurs.
Le suspens est bien réel.
Il est maintenu par des rebondissements judicieusement placés dans le récit.
Le découpage des cases est classique mais le récit est élaboré de manière à distiller l'intérêt en même temps que se placent les éléments de l'enquête.
Le choix du sujet est original, inattendu malgré qu'il soit connu de tous, amateurs de SF ou non.
Le dessin est soigné, la colorisation très réussie.
Les personnages sont crédibles, décrits de manière réalistes et justes.
L'histoire est captivante.
Et son dénouement, que l'on voit pourtant arriver, parvient tout de même à surprendre.
Mais il ne faut pas pour cela avoir lu le livre de Douglas Burroughs, Douglas Burroughs, nouveau romancier sans inspiration, journaliste expérimenté qui mener l'enquête pour CBS ...
Qui va épauler la jeune Aretha qui travaille pour le Heathcote News ...
Et dénouer finalement le fil de l'affaire ... peut-être ...
Tout ceci fait de cet album, paru en janvier 2021 chez Futuropolis, certainement l'album de l'été.
Et comme un bonheur ne vient jamais seul, il vous suggère deux autres excellentes lectures : "la guerre des mondes" d'HG wells et le roman de Douglas Burroughs.
Sans compter la panique que pourrait engendrer sur le camping de vos vacances la rediffusion de la pièce du "Mercury theatre on air" ...
Et puis ...
Voilà qu'ayant ficelé ma chronique, satisfait et confiant ...
Voilà qu'il s'avère que Douglas Burroughs n'a jamais existé, pas plus que son roman d'ailleurs, qui pourtant donnait déjà de furieuses envies de lecture.
Enfin que Dieu me savonne, et que Wells me pardonne, j'y ai cru.
Une fois de plus, je suis tombé dedans.
Le lecteur est parfois d'une naïveté !
Les auteurs sont parfois facétieux.
Jean-Denis Pendanx et Laurent Galandon ont, avec cette ingénieuse imposture, ajouté encore une épaisseur à leur récit, une raison de ne pas passer à côté de ce bel album ...


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USA. Dimanche, 30 octobre 1938.

« Nous interrompons notre programme pour diffuser un communiqué spécial. L'observatoire de Mount Jenning, Chicago, a signalé plusieurs explosions de gaz incandescent se produisant sur la planète Mars… »

Critique :

Laurent Galandon nous fait revivre au travers des foyers américains écoutant la chaîne CBS à la radio cette soirée mémorable au cours de laquelle nombre d'Américains crurent à une invasion extraterrestre ! Au secours ! Les Martiens débarquent ! Aux commandes de la radio, le génial Orson Welles qui adapte en pièce de théâtre radiophonique une oeuvre d'un autre Wells, H.G. Wells, « La guerre des mondes ».

Au lendemain de cette émission, CBS et Orson Welles sont dans leurs petits souliers. On leur reproche d'avoir causé la mort d'innocents, convaincus de l'invasion martienne, au nombre desquels la famille Oates. Les journaux ont largement exagéré les faits dans le but évident de vendre leurs papiers, mais aussi de s'en prendre à la radio, nouvelle venue qui leur pique des parts de marché.

Le patron de CBS charge le grand journaliste Douglas Burroughs de mener l'enquête. Douglas est très réticent. Cela fait un bout de temps qu'il a quitté le monde du journalisme. Il veut devenir romancier, dépité par une affaire qui lui mine le moral et le dégoute de son métier. Coincé par le syndrome de la page blanche, il finit par accepter la proposition.

Et nous voilà embarqués dans une affaire bien plus compliquée qu'un suicide. Une affaire sur fond de haine raciale, où, pour certains, un « colored » ne peut qu'être coupable. Mais pour autant est-il innocent ?

L'atmosphère de ces années trente est superbement rendue par les dessins de Jean-Denis Pendanx. Une des plus belles sorties de l'année 2021.
L'ouvrage doit beaucoup au journaliste américain Douglas Burroughs qui a écrit « A fake story » au terme de ses investigations sur le sort de la famille Oates… du moins, c'est ce que l'auteur Laurent Galandon essaie de nous faire croire… Je ne vous en dirai pas plus, mais au terme de la lecture de la BD, faites quelques recherches sur Douglas Burroughs. Au diable si vous n'êtes pas surpris par ce que vous découvrirez. Faux et usage de faux !
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Laurent Galandon – qui ne s'intéresse pas pour la première fois aux médias comme en témoigne "Interférences" son album sur le mouvement des radios libres - avait depuis quatre ans le projet d'essayer de mettre en images le moment où Orson Welles adapte « le meilleur des mondes » de son homonyme H.G Wells sous la forme d'un faux bulletin d'information en octobre 1938 et provoque la panique en annonçant l'attaque de la terre par les Martiens. Il s'allie pour cela avec Jean-Denis Pendanx et nous propose "A fake story" aux éditions Futuropolis.

Si l'expression « fake news » a été malheureusement très popularisée ces quatre dernières années par un président américain qui l'a mise à toute les sauces, on (re) découvre grâce à cet album qu'elle date en fait de près d'un siècle. Mais le scénariste ne voulait pas se contenter de l'anecdote de la pièce radiophonique de Welles, l'un des premiers « hoaxes » (canular) de l'histoire des médias, et lui ajoute une dimension sociale et policière.

En effet, on apprend que ce fameux soir, non loin du soi-disant lieu d'atterrissage des Martiens Grover Mills, a eu lieu un crime familial : un homme paniqué à l'idée de l'invasion extraterrestre aurait décidé de tuer sa femme et son fils avant de se donner la mort. le jeune garçon a été recueilli par un automobiliste alors qu'il errait blessé et est actuellement entre la vie et la mort. La toute jeune radio CBS qui a diffusé l'émission a une épée de Damoclès au-dessus de sa tête : si le CSA de l'époque - « la commission fédérale de communication » - a vent de cette affaire et si sa responsabilité est prouvée, il lui faudra cesser d'émettre… le vice-président de la station contacte alors leur ancien journaliste vedette, Douglas Burroughs, devenu romancier. Il le dépêche sur place pour tirer les choses au clair. Burroughs devra faire équipe avec le shérif du coin qui n'a guère envie de fouiller la vie de ses administrés et essayer de freiner au contraire Aretha Miller, jeune journaliste ambitieuse de la feuille de chou locale, et la convaincre de ne pas divulguer trop vite ses scoops…

Le lecteur est très rapidement mis dans la position de l'enquêteur et constamment invité à revenir sur ses impressions, à relier des épisodes apparemment disparates, et à effectuer finalement une relecture pour assembler les pièces du puzzle. La séquence inaugurale est très représentative du reste de la narration. On a une espèce de prologue de six pages qui montre des personnages et des lieux sans lien apparent entre eux si ce n'est la présence de postes de radios qui diffusent l'émission d'Orson Welles dont le texte est restitué dans son intégralité. Or, a posteriori, le lecteur comprend que ces longues cases « strips » qui font penser à un générique de film présentent ce qui s'est réellement passé cette nuit là de façon fragmentaire.

Le scénario est captivant ; Galandon fait monter la tension à travers le compte à rebours (l'enquêteur ne dispose que de 72 h avant que l'affaire ne soit donnée au FBI) et le huis-clos de Grover Mills. Il suscite également l'empathie du lecteur en faisant de Burroughs un être profondément humain idéaliste désabusé qui a cessé son activité de journaliste à la suite d'un événement traumatisant - que je vous laisserai découvrir- qui transforme l'album en critique sociale et sociétale. Les personnages sont tous très bien campés par le trait réaliste de Pendanx et les ambiances fort bien rendues dans les variations de sa palette chromatique. Certaines scènes sont insoutenables de cruauté par leur sens de l'ellipse et les monstres ne sont pas ceux qu'on croit… La couverture prend ainsi tout son sens : doté d'un masque à gaz, le jeune Ted ressemble à un extra-terrestre aux yeux luminescents et exorbités : ce qui devrait protéger -le masque- devient menaçant tout comme les personnes censées être piliers de l'ordre (mère, pasteur et police) peuvent se révéler complices ou prédateurs. Il y a quelque chose de pourri au royaume de Grover Mills… Dans cette vision au scalpel, loin de "l'American dream", les auteurs révèlent petit à petit les faux semblants de la société américaine. Cela nous interpelle car les thèmes évoqués (le racisme et la manipulation médiatique) sont hélas plus que jamais d'actualité. Les deux auteurs malgré une reconstitution sans faille de l'époque (ah la précision des différents postes de radio et combinés téléphoniques !), une colorisation qui rappelle souvent les premières photos couleurs, et des cadrages qui rendent hommage aux grands du photoreportage américain (Dorothea Lange, Walter Evans ou Esther Bubley entre autres) s'amusent donc à dresser des parallèles avec notre époque.

Ainsi, au premier abord, il me semblait que le protagoniste avait une ressemblance avec Laurent Galandon (sans lunettes et avec quelques années de plus) mais J-D Pendanx révèle en interview qu'il s'est inspiré pour son personnage du bédéiste Christian Cailleaux. le héros est de toute façon apparenté au monde de la fiction : il est romancier et raconteur d'histoires. Alter ego des deux auteurs, il nous transporte dans un monde où le mensonge permet, comme le disait Welles dans F for fake, d'atteindre la vérité. le titre complet de l'album est "A fake story d'après le roman de Douglas Burroughs". Alors qu'est-ce que désigne le « fake story » (histoire bidon) en question : l'émission de Welles ? le battage médiatique qui a suivi et qui rendait l'émission responsable de tous les maux ? Les alibis des personnages ? l'Histoire américaine et sa pseudo égalité au temps où règnent encore ségrégation et justice à deux vitesses ? l'histoire que nous lisons adaptation supposée du roman que Burroughs aurait tiré de son enquête ? Tout cela sans doute…

Cette vertigineuse mise en abyme et également l'ajout d'une « galerie de mystifications » à la fin de l'album où Nixon, Pinochet, Brejnev côtoient la guerre du Vietnam, une élection de Miss, un film de gangsters et un concert de rock créent un parallélisme osé en soulignant que la frontière entre réel et fiction est très mince, que le politique est autant mis en scène que le divertissement, et en reprenant l'aphorisme shakespearien du théâtre du monde. Pendanx et Galandon invitent ainsi le lecteur à la vigilance et à l'esprit critique… et nous rappellent une règle de base du journalisme : toujours vérifier ses sources et les croiser !

Un album intelligent, incisif, engagé, passionnant par son habile mélange de documentaire et d'enquête policière et mis en scène de main de maître : à lire et à relire !
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Souvenez-vous, c'était le 30 octobre 1938… Hier, en fait !

Orson Welles mettait en ondes, sur CBS, « La Guerre des mondes » de H. G. Wells, racontant l'attaque de la Terre par des extra-terrestres venant de la planète Mars (pas la planète Twix !).

La légende dit que cette pièce radiophonique avait créé la panique chez les gens écoutant la radio, provoquant des mouvements de panique.

Une Fake News tellement bien mise en scène que tout le monde avait marché à fond.

Comment est-ce possible ? Avant de rire d'eux, il faut se remettre dans le contexte de l'époque, celui où la radio commençait et où tout le monde n'en était pas équipé. En écoutant Orson Welles raconter l'invasion des Martiens, je comprends que les gens aient paniqué.

D'ailleurs, je me souviens que chez nous, la RTBF (chaîne nationale de télé) avait fait de même, un 13 décembre 2006, avec un reportage intitulé "Bye Bye Belgium" qui campait le tableau de la scission du plat pays et les conséquences dramatiques qui s'ensuivraient brutalement, du jour au lendemain.

Au bas de l'écran, une mention que bien des téléspectateurs n'avaient pas remarquée : "Ceci n'est peut-être pas une fiction". Nous avions marché comme un seul Homme et tremblé dans nos chaumières.

Cet album est réalisé avec des aquarelles aux tons assez doux et il va nous conter, brillamment, l'enquête que Douglas Burroughs, ancien journaliste, mandaté par la radio CBS, va mener après qu'un homme ait tué sa femme et tiré sur son fils avant de se suicider, au motif qu'il ne voulait pas que les martiens tuent sa famille. le fils survivra, il est entre la vie et la mort.

Que s'est-il passé, doudou dis donc ? La radio et Orson Welles sont-ils en cause ?

En 96 pages, tout sera dit, tout sera expliqué, aussi bien l'affaire dans son entier, que le développement des personnages, les fausses pistes,…

Les personnages sont crédibles, dans leurs pensées, leurs réflexions (racisme), leurs actions et l'enquête ne manque pas de suspense, de mystères, de retournements et j'ai été surprise par la fin, même si j'avais eu des soupçons.

Et puis, bardaf, je me suis faite avoir moi aussi !

Excellent, cette petite histoire dans la grande Histoire, cette petite fiction dans la grande Fiction, cette mise en abyme qui permet aux auteurs de nous raconter cette enquête qui servira aussi de prétexte à nous parler de l'Amérique profonde, raciste, ségrégationniste et fortement bigote.

Une bande dessinée réussie à tous les points de vue et une enquête menée de main de maître.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'ai le souvenir d'un film que j'ai vu il y a très longtemps dans les années 1970, ça devait être un téléfilm américain, et cela racontait la panique provoquée dans une région des Etats Unis en 1938, provoquée par un émission radio : une troupe de théâtre, avec Orson Welles, reprenait La Guerre des Mondes de H.G. Wells en feuilleton radio, avec un style réaliste, simulant des flash d'informations. Dans ce film, on revivait la panique des habitants. Il s'avère que ce film était très exagéré, et cette panique n'est peut-être qu'une légende provoquée par les concurrents de CBS pour attaquer la radio et qui finalement a surtout fait de la publicité pour les idées de mises en scène d'Orson Welles. Je n'ai trouvé aucune trace de ce film (téléfilm ?) sur internet, pourtant 45 ans après je m‘en souviens encore.
Cette bande dessinée reprend cette idée comme base de son scénario, on est dans cette bourgade, les gens écoutent la radio où se diffuse l'émission. Il y a eu deux morts et un blessé grave, CBS décide alors d'envoyer un journaliste-écrivain enquêter pour savoir si l'émission est responsable ou non de ce drame.
J'ai trouvé cette idée de scénario (c'est une adaptation d'un roman ;-) très judicieuse, elle remet la lumière sur un évènement d'avant guerre en le transformant en un polar plein de rebondissements, de surprises, absolument palpitant.
Le graphisme est assez classique, mais le trait s'estompe dans une gamme d'ocres et de bleus donnant un aspect rétro bienvenu. Quelques grandes vignettes sont plus élaborées, les arrières plans sont travaillés de façon plus brute, avec quelques coups de pinceau (numérique ?) dynamique et expressifs, cela crée un ambiance vintage assez efficace et très cinématographique qui colle au scénario.
L'intrigue policière prend vite le dessus sur La Guerre des Mondes et l'affaire de l'émission de radio, l'auteur nous mène en bateau, et ce voyage un peu sordide nous fait découvrir une Amérique profonde, de l'époque du développement des médias, du journalisme, de la réussite sociale et aussi du racisme et de la justice aveugle. Avec une intrigue policière passionnante, les auteurs nous dévoilent une critique sociale acerbe et une description de l'Amérique d'avant guerre riche et consistante et l'affaire policière est aussi très bien menée, elle parvient à nous surprendre plusieurs fois, de plus, on s'attache vraiment aux personnages.
Cette bande dessinée est très réussie et offre un bon moment de lecture.
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critiques presse (2)
BDZoom
12 janvier 2021
Le scénariste Laurent Galandon et le dessinateur Jean-Denis Pendanx ont conjugué leurs talents pour mettre en bande dessinée ce qui est annoncé comme le roman d’un enquêteur nommé Douglas Burroughs.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Sceneario
30 décembre 2020
Le scénario est réellement captivant, un excellent polar qui se dévoile petit à petit, avec une tension croissante, un contexte très documenté et des personnages vivants et crédibles ! Le tout est renforcé par un travail graphique vraiment bon et une mise en scène qui fonctionne parfaitement !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Que crains-tu ?
La révocation de la licence de CBS ?
Si, comme tu le penses, la panique n'a pas été celle contée par la presse papier, cette histoire d'adaptation radiophonique se dégonflera comme une baudruche percée ...
Commenter  J’apprécie          80
-Tu ne connais pas le jeune prodige de la scène new-yorkaise ? L'ambitieux et boulimique Orson Welles ? Metteur en scène, comédien, directeur de le troupe du Mercury Theatre sur les planches et Mercury Theatre on air sur CBS. Il a cependant dû comparaître devant un tribunal de presse ce matin même suite à son exploit de la nuit dernière ... [...]
- Ton petit génie adapte le roman de Wells et provoque la panique générale ? Comment une pièce radiophonique peut-elle déclencher une telle hystérie collective ?
- Tu te souviens de l'embrasement et de l'explosion du Hindenburg l'an passé ?
- Vaguement oui
- Orson a adapté le roman à la manière de flashs infos de plus en plus alarmants. Beaucoup d'auditeurs candides ont pris l'émission en cours. Comme ils n'ont aps entendu la présentation de la pièce, ils se sont laissé berner.
( le vice -président de CBS et Douglas Burroughs p. 10-11)
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Ne sacrifie pas la vérité au profit de ta seule ambition. Il n'y a pas de honte à écrire sur un fait divers. Eux aussi construisent l'histoire d'un comté, voire d'un pays.
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Les Oates. Pas grand chose. Je n'ai jamais eu affaire à eux. Le père était contremaître dans une petite entreprise gazière. La mère était au foyer. Ils étaient propriétaires du chalet de chasse ou les corps ont été retrouvés. Ils s'y étaient réfugiés ce soir-là pour échapper aux Martiens selon les derniers dires du seul survivant, leur fils, Ted.
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Toutes ces scènes de panique ont été très exagérées par les journaux. Depuis 1929, la presse américaine est en crise. l'exponentiel développement de son nouveau concurrent, la radio, réduit sérieusement ses ventes. Avec l'émission d'Orson, ils ont trouvé un moyen idéal pour tenter de nos discréditer.
( le vice-président de CBS p. 12)
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