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Jacques Mailhos (Traducteur)
EAN : 9782351780459
221 pages
Gallmeister (06/06/2011)
3.77/5   13 notes
Résumé :


Dans ce nouveau recueil de chroniques halieutiques, John Gierach combine avec humour et esprit les ingrédients d'un manuel de pêche et d'un récit d'aventures pour nous offrir des réflexions profondes et ironiques non seulement sur la pêche à la mouche, mais aussi sur la beauté des rivières et sur nos propres travers. Il nous montre que la pêche à la mouche est bien plus qu'un simple sport. C'est un mode de vie dans lequel la patience est ¿ parfois ¿ ... >Voir plus
Que lire après Même les truites ont du vague à l'âmeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
De l'humour, de l'autodérision, de l'aventure et... de la truite ! Comment se passionner pour un livre qui ne parle que de poissons et de pêche, des différents types de mouches (en anglais en plus), des meilleurs coins de pêche, des différentes variétés de truites et brochets, etc... En étant pêcheur soi-même ?
Non, je ne pense pas, personnellement je me suis délectée de ces tranches de vie halieutique comme si j'étais moi-même pleine de quiétude, au bord de l'eau, les pieds dans les waders... Les touches d'humour de l'auteur sont très agréables, le style enlevé et efficace.
J'aime ! Aucun vague à l'âme après cette lecture, bien au contraire, ça fait... respirer !
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S'il rate, je lui décoche un regard apte à vous flétrir un chêne centenaire."

Même si Tom Robbins, auteur du mythique Même les cow-girls ont du vague à l'âme demeure le champion incontesté de la métaphore, il faut avouer que John Gierach se défend pas mal ! On prend beaucoup de plaisir à le suivre tout au long de ces chroniques halieutiques, même si on n'est pas un fana de pêche, et ce par tous les temps et dans les endroits les plus improbables.
On traque "les monstres", on monte des mouches, et on rigole aussi, en particulier quand, délaissant quelque peu les truites, l'auteur se fend d'un chapitre hilarant consacré aux chiens ! D'où vient alors que, à mi-chemin, alors de nombreux marque-page constellent mon parcours, j'ai baissé les bras et laissé patauger tout seul John Gierach ?
Peut être parce que trop de truites tuent la truite et que j'aurais mieux fait de lire ce recueil par petites tranches ? Sans doute, alors je ne l'abandonne pas définitivement et lui laisse une place à côté de mon lit. A bientôt John !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il existe aussi un certain nombre d’experts en psychanalyse de supermarché qui aiment à penser que vous pêchez pour d’obscures raisons qui vous échappent à vous, mais bien sûr pas à eux. La canne est votre phallus, l’eau votre âme et les poissons, au choix, Notre Père ou votre mère. Ces gens-là passeront tout un dîner à vous psychanalyser, que vous le vouliez ou non. Tout refus de votre part ne pourra que passer pour un signe supplémentaire de refoulement. 
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Je crois que le tout premier poisson que je pris dans ma vie était un bluegill de l’étang de la ferme de mon oncle, dans l’Indiana, mais je n’en suis pas complètement sûr. On pourrait croire que c’est le genre de chose que l’on n’oublie jamais – comme certaines autres premières fois auxquelles je pense –, mais, bien que ce souvenir ne doive pas remonter à plus de quarante ans aujourd’hui, il a été obscurci par les poissons suivants, qui furent, il faut le dire, assez nombreux.

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Un de mes amis aime raconter l'histoire suivante à propos d'une femme de pêcheur: avant de l'épouser, l'homme lui dit le plus honnêtement du monde: "Je ne bois pas, je ne me drogue pas, je ne joue pas et je ne suis pas coureur de jupons, mais il faut que tu saches que je pêche à la mouche." Deux ans plus tard, la femme déclara: "Ça m'avait paru bien sur le moment, mais aujourd'hui je préférerais qu'il fasse plutôt une de ces quatre premières choses."
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Nous arrivâmes à la ville de Hot Sulpher Springs avec beaucoup d'avance sur notre plan de route en n'ayant subi qu'un facteur crispation de faible intensité. (Le facteur crispation -exprimé en intensité faible, moyenne ou forte- désigne la surface de sellerie qu'un passager aspire par le rectum sous l'effet de la peur.)
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Nous, les humains, essayons de tout contrôler, mais pour le meilleur ou pour le pire les processus naturels reprennent leur droit dès que nous avons le dos tourné pour nous montrer que nous ne sommes pas complètement maîtres du monde.
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