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Univers Métro tome 2 sur 8

Julien Chatelet (Autre)Denis E. Savine (Traducteur)
EAN : 9791035401405
Audiolib (11/03/2020)
  Existe en édition audio
3.59/5   493 notes
Résumé :

La Sevastopolskaya, une des stations habitées les plus méridionales du métro moscovite, produit une grande part de l électricité qui alimente celui-ci. Harcelée par des monstres des tunnels sud, elle ne doit sa survie qu'au courage de ses défenseurs et à l afflux constant de munitions en provenance de la Hanse. Cependant, la dernière caravane d approvisionnement n est jamais revenue de la ligne Circulaire, pas ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 493 notes
Toujours se méfier de ce qu'on souhaite : c'est ce que je retiens de la lecture de ce deuxième tome.

Métro 2033 nous plongeait dans un Moscou âpre et post-apocalyptique, où les survivant.es d'une guerre nucléaire ont survécu en se réfugiant dans le métro. J'avais globalement trois reproches à faire à cette lecture (que j'ai par ailleurs beaucoup appréciée) : un protagoniste peu captivant, des longueurs, et un manque de personnages féminins. Et voilà que j'apprends que Métro 2034, en plus d'être moitié moins long que 2033, n'est pas centré sur Artyom mais sur trois autres personnages, parmi lesquels une femme. Voilà qui augure bien : un deuxième tome débarrassé des défauts du premier...

Bon, en fait, pas exactement.

Toujours se méfier de ce qu'on souhaite, c'est ce que j'ai pensé à chaque apparition de Sacha. Celle-ci parvient à cumuler à peu près tous les clichés exaspérants liés aux personnages féminins, au point que j'en ai regretté l'absence de femmes du tome 1 (ainsi que la fadeur d'Artyom au passage). Et l'attitude des protagonistes masculins à son égard est, disons, déconcertante. J'ai même décroché à un moment de ma lecture parce que je ne comprenais plus rien aux relations entre les personnages. Ça ne m'a pas beaucoup aidé à suivre l'intrigue, dont je garde des souvenirs beaucoup plus flous que pour le tome 1.

Ça partait pourtant bien avec le personnage d'Homère, qui parvient à donner au métro cette touche d'humanité pas tellement explorée dans Métro 2033. Ce vieil homme qui ne rêve que d'écrire un livre a quelque chose de presque incongru dans un tel univers et il en est parfaitement conscient. À travers lui se pose la question de la place que peut encore occuper la culture dans un monde aussi dur et uniquement tourné vers la survie (thématique tout juste effleurée dans le premier tome avec Polis). J'aime aussi le fait de suivre un personnage de vieillard qui, bien que nostalgique, ne se résume pas à "regretter le monde d'avant".

Il y a quelque chose de très mélancolique dans ce deuxième tome ; peut-être parce que l'on est plus proche des préoccupations des personnages, peut-être parce que l'on a encore en tête les conséquences de la fin du volume précédent et les clés de lecture de l'univers qu'elle nous donne (du moins, c'est mon cas). Dans tous les cas, l'évolution thématique m'a parue plutôt bien vue et cohérente.

En bref, malgré une lecture plus pénible que Métro 2033, cette suite ne m'a pas parue superflue pour autant. J'ai même apprécié de retrouver brièvement Artyom au détour d'un chapitre, c'est vous dire.
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« Métro 2033 « m'avait enthousiasmé.
J'ai tout autant aimé « Métro 2034 », même si il n' y a plus la découverte fantastique du métro dans lesquels les survivants d'une catastrophe nucléaire ont du se réfugier.
L'action se déroule un an après le premier volume.
On retrouve un ou deux personnages déjà rencontrés auparavant, mais le héros est désormais Hunter, qu'on a brièvement rencontré dans le premier roman.
Une station semble en danger, elle ne donne plus aucun signe de vie sans que l'on sache ce qu'il se passe. A t'elle a été attaquée, et si oui par quoi ? Des pillards, des bandits, des créatures innommables ?
Plusieurs groupes ont été envoyés aux nouvelles, mais personne n'en est revenu vivant…
Il va donc falloir rapidement trouver la source du problème, mais dans le métro, rien n'est jamais simple, toutes les stations sont dépendantes les unes des autres et ce qui se passe dans l'une peut affecter la survie de toutes les autres.
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle immersion dans les souterrains du métro russe et les personnages rencontrés sont encore une fois atypiques et attachants.
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Ce que j'ai ressenti:…Au son de la musique, moins de peur…

Le véritable amour brise toute ta vie sans se soucier des circonstances.

L'ambiance et la Terreur, étant posé dans le premier tome, l'auteur se penche maintenant sur les humains qui se retrouvent coincés dans cet enfer. Une vision plus intime des ressentis des personnages, ce qui manquait un poil dans le premier tome, mais il n'en reste pas moins que j'ai préféré l'intensité de Metro 2033…Le Metro n'est plus le personnage principal, on a moins cet effet « oppresseur », il règne presque une flamme d'espoir dans les yeux de certains…Par contre, il reste toujours cette ouverture des réflexions qui fait que ce n'est plus seulement une saga passionnante, mais plus encore, une trilogie inspirante…

Mais la mort a ses propres motivations et elle n'aime pas ceux qui jouent avec elle.

Ici, nous avons un trio improbable qui se retrouvent ensemble et partage les péripéties des dangers souterrains. Ce ne sont pas des héros, juste des âmes en peine qui subissent leurs derniers jours à survivre ensemble, pour ne pas perdre la tête, et leurs dernières valeurs. Un homme âgé, une jeune fille et un presque damné qui essayent de sauver la dernière poignée d'humanité…Entre idéalisme et naïveté, ce trio avance avec leurs protections sommaires vers l'ultime catastrophe…

Ce n'est qu'un conte, après tout. Mais comment survivrions-nous sans contes?

Si on s'attache à Artyom dans le précédent tome, ici, on le retrouve que partiellement, au détour d'une page ou d'un virage ténébreux. Il laisse sa place de meneur, pour qu'on puisse s'attacher à Homère et ses histoires, Sacha et sa douceur, Hunter et son mystère…Ce tome 2 de la trilogie des Metro, est différent dans sa manière d'aborder cette catastrophe. Avec ce trio, il ressort une envie de transmission posthume, un élan de bien agir, le plaisir d'être unis pour une cause…Il contraste tellement du tome 1, que maintenant, je suis impatiente de lire Metro 2035, pour comprendre où Dmitry Glukhovsky, veut emmener son lecteur…

Il n'y a rien de plus précieux que la vie humaine.

Après le frisson intense de Metro 2033, Metro 2034 est une suite qui expérimente la différence entre peur et terreur avec un doux son de flûte qui enchante comme par magie, les milliers d'âmes qui restent au fin fond des tunnels. La conquête de la surface est presque un dernier espoir, mais la Cité d'Emeraude, une terre d'Eldorado qu'on espère bien fouler, après cette horrible ballade de santé avec combinaisons encombrantes et masques défaillants dans les vapeurs toxiques et la noirceur des rames moscovites…

La peur et la terreur sont deux choses bien distinctes. La peur vous donne un coup de fouet, vous oblige à agir, à faire preuve d'imagination. La terreur, elle, paralyse les membres, arrête les pensées, prive les hommes de leurs ressources.

Ma note Plaisir de Lecture 7/10

Lecture Commune faite avec Belette2911,je vous invite à passer voir aussi son avis ! ;)

Lien : https://fairystelphique.word..
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J'ai lu le premier tome il y a 3 ans et j'avais peur de ne me souvenir de rien, excepté cette ambiance particulière crée par les couloirs du métro et des horribles mutants qui menacent les hommes. En fait il y a juste un personnage qu'on retrouve et il est vraiment peu présent ...donc on recommence avec une nouvelle menace et des nouveaux personnages. Et un plan du métro ! Enfin !
Ce tome 2 commence très fort je trouve puisqu'une expédition de ravitaillement ne revient pas, de même pour l'équipe chargée de les retrouver . Les couloirs obscurs, les stations abandonnées, tout ça ,ça continue à me faire frissonner ! Ce qui est dommage c'est que cette ambiance ne dure pas et que c'est un autre sujet qui est abordé dans le livre . Pour autant il y a un certains suspens tout au long du livre, on visite encore quelques stations un peu flippantes et on a un aperçu du dehors qui n'est guère rassurant. J'aime les romans de survie et celui-ci est vraiment a part ,avec cette civilisation recrée dans les couloirs et stations de métro . J'ai hâte de lire le tome 3 , en espérant que ce ne sera pas dans trop longtemps pour suivre un peu les personnages.

Challenge Mauvais genre 2018-2019
Challenge Multi-défis 2018
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Si Metro 2033 m'avait enthousiasmé, sa suite est loin d'avoir eu le même effet. Comme l'indique le titre, on est environ une année après le premier roman. Dans une station un peu paumée du métro, des phénomènes étranges commencent à se produire : des gens disparaissent, meurent, une station ne répond plus. Hunter, laissé pour mort dans le roman précédent, prend la situation en main avec quelques compagnons. Il semblerait qu'une épidémie mortelle menace le métro, et le compte à rebours est lancé pour éviter la contamination.

Dans Metro 2033, le personnage principal, c'était le métro. Toutes les errances d'Artyom, toutes ses rencontres, permettaient au lecteur de se faire petit à petit une image de ce vibrant monde souterrain. le métro prenait vie au fur et à mesure qu'Artyom l'explorait, parlait avec les gens rencontrés par hasard et échappait à la mort. L'intrigue globale, si elle servait de fil conducteur et offrait un final plutôt réussi, était une invitation au voyage, une quête initiatique. Mais dans Metro 2034, il n'y a plus grand chose à découvrir, et Glukhovsky ne s'embête pas à créer des terrains inconnus. A part le début qui se passe dans une nouvelle station, la plus grande partie de l'intrigue se déroule dans des endroits déjà connus du lecteur du précédent roman. C'est d'autant plus gênant que Glukhovsky se sent obligé de tout réexpliquer pour les nouveaux venus. On pourrait supposer que si l'accent n'est pas cette fois mis sur l'exploration du métro, c'est que l'auteur s'est concentré sur l'histoire. Là aussi, déception. Il ne se passe pas grand chose, il n'y a guère d'enjeux. Tuer les gens contaminés ou trouver une cure, c'est tout. En plus, c'est encore plus bavard qu'avant, je me suis souvent senti obligé de lire une ligne sur deux pour ne pas m'ennuyer.

Le truc, c'est que Glukhovsky a décidé d'écrire un roman intime et de se concentrer sur quelques personnages. Hunter, mélange entre un ours sauvage et un sous-marin nucléaire, est un cliché ambulant. Fort, viril, sans peur, courageux, violent, indépendant, torturé... Mouais. Son compagnon, Homère, est un peu plus intéressant. Il est vieux et n'a qu'une ambition : écrire un roman. S'il se lance à l'aventure, c'est pour trouver l'inspiration. Dommage que ses interminables doutes et monologues ne soient guère passionnants. Artyom est de retour, aussi. On se demande bien pourquoi, car vu qu'il n'y a aucun rapport avec ses aventures précédentes, il se contente de jouer un rôle secondaire que n'importe qui d'autre aurait pu remplir. Jusque là, rien de génial, mais rien non plus de vraiment horrible. le véritable problème, c'est Sacha, une jeune fille de 17 ans. Quand on lit de la SF des années 50 ou 60, on n'est guère surpris par le sexisme ambiant. On ne s'en réjouit pas, mais bon, c'est l'époque, alors on se concentre sur autre chose. Mais là, ce roman a été publié en 2009, et Sacha est tout simplement insupportable. Dans Metro 2033, il n'avait aucun personnage féminin, et il faut croire que ça valait mieux. Sacha n'existe qu'en tant que femme. Les hommes ont des personnalités, des ambitions, des particularités, et Sacha, elle, est juste une représentante de son sexe. C'est à dire qu'elle sert de princesse en détresse (plusieurs fois) et d'intérêt amoureux (à plusieurs personnages masculins). Elle est définie par son innocence, sa compassion et sa beauté. Elle est un peu crasseuse, mais heureusement les hommes lui apprennent à se faire jolie. Comme c'est une faible femme, elle ressent le besoin pressant de s'accrocher à un homme fort pour qu'il la protège. Quand elle se fait rejeter, et bien cette conne va à la surface se suicider lentement en attendant que son homme vienne la chercher. Et tout ça c'est, je cite, dans la « nature féminine ». Qu'est-ce que cette nature ? Un instinct qui ordonne « de trouver un tronc puissant auquel s'accrocher » car, « laissée à elle-même, elle était condamnée à toujours ramper au ras du sol. » Ah oui, quand même. Heureusement, les femmes ont quelques dons, puisqu'elles maitrisent « d'instinct l'art de diriger un homme amoureux ».

Bon, même si on passe sur le sexisme, le fait est que les personnages et leurs interactions, qui constituent le coeur du roman, sont plus que passables, voir absolument médiocres. Sérieusement, certains dialogues sont ridicules. Si Dmitry Glukhovsky excellait à captiver le lecteur quand il s'agissait de lui faire explorer les couloirs sombres et dangereux du métro, avec leur faune humaine ou non, il échoue totalement quand il se concentre sur le développement de personnalités et de relations humaines.
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critiques presse (1)
Sceneario
03 mai 2017
Si l'on est néanmoins loin du "chef d’œuvre" annoncé un peu partout je dois bien avouer que c'est absolument passionnant. On est véritablement scotché au récit et aux personnages !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
L’être humain est ainsi fait que le contenu des manuels scolaires ne survit dans sa mémoire que jusqu’aux examens de fin d’année. Et en oubliant ce qu’il a appris par cœur, il éprouve un véritable soulagement. La mémoire des hommes est pareille au sable dans le désert, pensait Homère.

Les nombres, les dates, les noms des hommes d’État de second plan y restent aussi longtemps que des lettres dessinées au bâton sur une dune. Ils s’envolent sans laisser de trace.
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Dans l’atmosphère humide qui régnait dans le métro, n’importe quel papier flétrissait très rapidement. Ce n’était pas seulement les livres et les magazines que rongeaient la moisissure et l’humidité, ce qu’elles anéantissaient était le passé même. Sans représentations picturales, sans chroniques, la mémoire humaine, privée de béquilles, trébuchait et sombrait dans la confusion.
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La musique est le plus immédiat, le plus éphémère des arts. Elle n'existe que le temps où sonne l'instrument, puis, d'un seul coup, elle disparaît à jamais sans laisser de trace. Et pourtant rien ne contamine les hommes plus rapidement que la musique, rien ne blesse plus profondément ni ne guérit plus lentement. Une mélodie qui a su te toucher reste à jamais à tes côtés. C'est l'essence du beau. Je pensais que, grâce à elle, je pouvais guérir la laideur de l'âme.
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Ni les scientifiques ni les auteurs de science-fiction n'avaient jamais été capables de prédire correctement l'avenir, se disait-il. Vers l'an 2034, l'humanité devait s'être rendue maîtresse de la moitié de la Galaxie ou, sinon, au moins du système solaire. C'était en tout cas ce que l'on promettait quand Homère n'était encore qu'un enfant. Tant les écrivains que les scientifiques se fondaient sur l'hypothèse que l'humanité était rationnelle et logique. Ils faisaient comme si elle n'était pas composée de plusieurs milliards d'individus paresseux, irréfléchis, prompts à l'emportement, mais était une sorte de ruche douée d'une intelligence collective et d'une volonté unique. Comme si, s'attaquant à la conquête spatiale, elle allait y consacrer avec sérieux et application et non s'arrêter à mi-chemin et s'en détourner- comme un enfant capricieux las de son jouet- au profit de l'électronique. Puis de l'électronique passer à la biotechnologie et ainsi de suite, sans avoir atteint dans aucune discipline de résultats réellement spectaculaires. Excepté peut-être la physique nucléaire.
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Les tentatives de rétablir une liaison téléphonique avec la Serpoukhovskaya s'étaient soldées par des échecs et, durant la semaine qui s'était écoulée depuis le départ de la caravane, le colonel, tout comme beaucoup de ses concitoyens, avait perdu quelque chose de rare et d'essentiel pour les occupants du métro : la sensation de proximité avec leurs semblables.
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Vidéo de Dmitry Glukhovsky
Texto, de Dmitry Glukhovsky (LGF), coup de coeur d'Aude, librairie L'Hirondelle (Dans le cadre de l'édition spéciale Lire en Poche 2020)
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