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Kinsey Millhone tome 4 sur 25
EAN : 9782266152914
249 pages
Pocket (01/09/1993)
3.28/5   57 notes
Résumé :

Ce n'était pas un travail très compliqué retrouver un adolescent du nom de Tony Gahan et lui remettre un chèque certifié de 25 000 dollars.

Et puis, un ex-détenu qui cherche à indemniser anonymement ses victimes, c'est plutôt sympathique.

Ce qui l'est moins, c'est d'avoir réglé votre détective privé avec un chèque qui, lui, était sans provision. Et ce qui est franchement inacceptable, c'est d'avoir trouvé en plus le moyen de s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Dans toutes les séries, il y a inévitablement des opus quI nous paraissent un peu différents. d'comme Dérapage nous permet de participer à une nouvelle enquête de Kinsey Millhone : travail simple s'il en est. La détective doit remettre un chèque de 25 000 dollars à un adolescent, Tony Gahan.
Le généreux donateur, John Daggett, ex-détenu, règle pourtant les honoraires de Kinsey avec un chèque en bois, avant de disparaître quelques jours plus tard de manière on ne peut plus définitive.
Indemniser une victime, c'est très honorable. Mais faire des dettes, en particulier mettre une détective dans l'embarras, c'est autre chose.
Kinsey Millhone va pourtant honorer son contrat jusqu'au bout.

Le roman d'comme Dérapage s'intitule en anglais : d'is for Deadbeat, Deadbeat signifiant un mauvais payeur. Si j'avais eu le choix, je pense que j'aurais choisi de traduire le titre par d'comme Dettes. Un titre certainement moins accrocheur qu' Au bout du rouleau, qui était celui du roman lors de sa première édition en français. Pour autant, ce sont bien les dettes qui sont le sujet principal du roman. Les dettes que l'on a envers ceux que l'on a fait souffrir, et l'ex-détenu a provoqué, sous l'emprise de l'alcool, un terrible accident de la route qui a coûté la vie à cinq personnes. Kinsey a elle aussi une dette, une dette morale envers sa tante qui l'a élevée à la mort de ses parents et ce roman nous fournit quelques éléments sur la vie personnelle de Kinsey.
Sue Grafton, dans d'comme Dérapage, nous offre un roman policier à la tonalité assez sombre. L'enquête est tordue à souhait, rondement menée. Les personnages nous paraissent à la fois attachants, quelquefois comiques, le plus souvent assez tragiques. Un savant mélange que Sue Grafton sait doser, et son enquête, qui se situe à la fin du vingtième siècle, n'a pas pris une ride, alors même que les téléphones portables, les ordinateurs en sont absents.

C'est Kinsey Millhone qui, une fois de plus, a le mot de la fin "Certaines dettes sont si énormes que seule la mort peut les effacer. Peut-être que, dans ce cas, toutes les dettes sont maintenant remboursées.... sauf la mienne". Face aux dettes de la vie, certains seront toujours des mauvais payeurs....

Un beau texte, un polar noir qui gagnerait vraiment à faire l'objet d'une nouvelle traduction.

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Kinsey est chargée de retrouver un adolescent pour lui remettre un cheque conséquent....
Le hic, c'est qu'elle va vite découvrir que l'auteur du cheque ( qui est son dernier client en date )vient d'être assassiné...
De plus, très vite, les suspects se multiplient car tout le monde avait une bonne raison de souhaiter la mort de cet homme...
Toujours aussi efficace avec son abécédaire du crime, Sue Grafton, à travers son héroïne détective dans les années quatre-vingt, nous fait passer un bon moment avec ce petit polar sympathique qui se lit très rapidement
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Kinsey mène une nouvelle enquête, qui se complique. Non seulement son client l'a payée avec un chèque en bois, mais en plus, il meurt ! Elle veut quand même faire ce qu'il lui avait demandé, tout en découvrant pourquoi il est mort.

Encore une fois, j'ai apprécié ma lecture. On a une intrigue sympathique, bien construite, et j'aime beaucoup le personnage de Kinsey. C'est un roman policier qui se lit vite et bien, il ne révolutionne pas le genre, mais j'aime bien. Cependant, je trouve encore la fin trop rapide.

Je trouve aussi que cet abécédaire du crime vieillit bien. Oui, ça fait sourire quand Kinsey tape ses documents à la machine à écrire, la technologie des années 80 n'est pas celle d'aujourd'hui, mais les intrigues sont toujours d'actualité.
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Toujours aussi agréable de retrouver Kinsey Millhone pour une de ses enquêtes, je deviens carrément addict puisque j'essaie de la retrouver toutes les semaines :-)

Ses enquêtes sont rapides à lire, il suffit d'une journée et c'est d'autant plus gai puisqu'une fois entamées, le lecteur a envie d'en connaître la résolution.

Je ne peux donc que vous conseiller de vous lancer à votre tour dans ces livres de +/- 250 pages en version poche.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J’aimais ce petit automatique, qui ne me quittait pas depuis des années… un cadeau de ma tante qui m’a élevée après la mort de mes parents. Ce pistolet était mon héritage, symbolisait notre relation bizarre. Elle m’avait appris à tirer quand j’avais huit ans. Elle ne s’était jamais mariée, n’avait jamais eu d’enfants. Elle avait mis en pratique avec moi ses nombreuses idées étranges sur la formation du caractère féminin. Tirer à l’arme de poing, pensait-elle, m’apprendrait à la fois la prudence et la précision. Cela m’aiderait aussi à développer une bonne coordination de la main et de l’œil, ce qu’elle trouvait utile. Elle m’avait enseigné le tricot et le crochet pour que j’apprenne la patience et que j’acquière le sens du détail. Elle refusa de m’apprendre à cuisiner parce qu’elle trouvait que c’était ennuyeux et ne servirait qu’à me faire grossir. C’était okay de jurer à la maison, mais il fallait faire attention à son langage devant les gens que cela aurait pu offenser. L’exercice était important. La mode de l’était pas. La lecture était essentielle. Deux maladies sur trois, disait-elle, guérissaient d’elles-mêmes, si bien qu’on pouvait en gros ignorer les médecins sauf en cas d’accident. D’un autre côté, il était inexcusable d’avoir de mauvaises dents, quoiqu’elle ait considéré les dentistes comme des gens qui avaient des idées ridicules sur la bouche des êtres humains, comme d’enlever leurs vieux plombages pour les remplacer par de l’or. Elle avait des douzaines de préceptes similaires et j’en ai gardé la plupart.
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En gros, un enquêteur privé n'a pas plus de droits qu'un citoyen ordinaire et se repose sur sa débrouillardise, sa patience et sa pugnacité pour obtenir des renseignements dont les services de police disposent naturellement. C'est frustrant, mais on peut s'arranger. Je suis en relation avec des gens qui participent au système à un point ou à un autre de la chaîne. J'ai des contacts au télécoms, dans les organismes de crédit et les compagnies de gaz et d'électricité, et au bureau des cartes grises. A l'occasion, je peux m'adresser à des organismes fédéraux, mais seulement si j'ai quelque chose à leur donner en échange. Quant aux informations plus personnelles, je peux en général compter sur les gens pour dire du mal les uns des autres à la première occasion.
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La règle numéro un, la première et la plus importante, sur tout et par-dessus tout, était d’être indépendante financièrement. Une femme ne devait jamais, au grand jamais, dépendre financièrement de quelqu’un, particulièrement d’un homme, parce que, dès que vous dépendiez de quelqu’un, l’abus n’était pas loin. Les gens financièrement dépendants (les jeunes, les vieux, les indigents) étaient inévitablement maltraités et n’avaient aucun recours. Une femme devait toujours avoir un recours. Ma tante croyait que chaque femme devait acquérir des capacités monnayables et que, plus cher elle les vendait, mieux cela valait. Toute occupation féminine qui n’avait pas pour but ultime l’augmentation de son degré d’indépendance était dépourvue d’intérêt. « Comment attraper un homme » ne figurait même pas sur la liste.
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Les grenouilles de bénitier c'est comme les gens riches. Ils sont bourrés de principes et il faut respecter une certaine étiquette avec eux. La moindre erreur et vous sentez l'atmosphère se raidir.
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Je me dis parfois que les meilleures liaisons sont celles qu'on ne consomme pas. Pas de scènes, pas de déceptions, et les deux partenaires gardent leurs névroses pour eux. Quelle que soit leur apparence extérieure, la plupart des êtres humains sont équipés de la même machinerie émotionnelle compliquée. Dans l'intimité, on commence à voir les dégâts causés par des passions qui se sont heurtées de front comme des trains sur une même voie.
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Interview de Sue Grafton par Barbara Peters. 1/6
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1982 : "Je m'appelle Kinsey Millhone. Trente-deux ans, deux fois divorcée, et appréciant la solitude. Je suis détective privé à Santa Teresa en Californie. Certains prétendent que ce n'est pas un métier pour une femme. Les préjugés ont la vie dure. Mais en général les clients sont plutôt contents de mes services". A comme ...

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