La violence est au Japon plus qu'ailleurs un trait de la culture. L'art d'être violent y est systématiquement enseigné, en particulier par les arts martiaux : judo, karaté, assauts au sabre, à la lance, etc. N'est-ce pas une façon de dompter la violence, de la domestiquer, de la mettre en réserve au sein de chaque individu . C'est une force qu'on aura soin le plus possible de garder dormante, mais qui est une promesse de victoire si les circonstances en demandent un jour le réveil et le déchainement. Autre point important, la violence que l'on subit, venant de la nature ou des hommes engendre aussi la maîtrise de soi, le sang-froid poussé parfois jusqu'au fatalisme ou au sacrifice. Enfin, complexité ou paradoxe bien japonais, la violence peut engendrer comme réplique la douceur, ou réclamer comme un contrepoison, comme une revanche de l'esprit, l'art et le culte de la beauté. L'art a atteint au Japon son plus grand raffinement et ses plus hauts sommets à certaines époques de sabre et de sang.
Espions tous azimuts
Les invités de
Bernard PIVOT pour cette émission consacrée à l'
espionnage :
Robert GUILLAIN pour "l'
espion qui sauva Moscou",
Juan VIVES pour " les maîtres de Cuba", Alain GUERIN pour "les gens de la CIA ;
Marcel LE ROY FINVILLE pour "sdece service 7" et cyrille HENKINE pour " l'
espionnage soviétique". A l'exception de
Robert GUILLAIN qui fût mêlé a l'
espionnage par
accident (il...