Fini le jargonnage et les textes ennuyeux, c'est sous forme de dialogues de bistro (réellement) que
Christophe Guilluy et
Sacha Mokritzky on écrit cet essai original dans sa forme. On se tu-toit et le dialogue se déroule dans un train à destination de
la France périphérique Saint Valérien pour être précis puis donc dans un bistro.
On retrouve ainsi toute la pensée de Guilluy tel que développé dans ses précédents ouvrages. Vous n'apprendrez donc rien de nouveau si vous les connaissez déjà, mais la forme est plaisante voire amusante.
L'amour de l'auteur de la "France périphérique" pour les classes populaires semble sincère bien qu'un peu idéalisé, ce dont il se défend.
Comme toujours ce fameux "néolibéralisme" est conspué sans que l'on sache vraiment à quoi il correspond vraiment, reproche que l'on peut faire à Guilluy comme à bien d'autres.
C'est court et plaisant à lire.