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K.O. à Tel Aviv tome 1 sur 4
EAN : 9781090090119
Steinkis Editions (30/05/2012)
3.47/5   30 notes
Résumé :
En janvier 2010, Asaf Hanuka débute une BD autobiographique, sur sa vie de trentenaire, père de famille portant la charge d’un prêt hypothécaire, publiée au rythme d’une page par semaine dans le premier magazine économique israélien, Calcalist, et en ligne.

Alors convaincu que son accession à la propriété constitue le plus grand défi de sa vie, Asaf accorde une place centrale à ses difficultés financières. Mais son petit garçon grandit, et il s’aperç... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
C'est la première fois que j'entends parler de l'auteur, donc je dois avouer que je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je ne peux donc évidemment être déçu, mais je ne suis pas très enthousiaste non plus.
L'album est plutôt réussi, le dessin est assez simple, mais, ce n'est pas vraiment ce que je préfère. En soit, les strips ne sont pas vraiment drôles, c'est de l'humour noir, plutôt grinçant. Cela reste malgré tout bien imaginé, et certaines pages m'ont fait rire, tant la situation parfois à l'absurde.
Je reste malgré tout assez mitigé, je n'ai pas été très emporté, je l'ai lu sans plaisir particulier, mais n'ai pas trouvé cela désagréable. Peut-être n'ai-je pas assez de recul pour tout comprendre. En résumé, c'est bon, mais sans plus. Je retenterai sûrement l'expérience, si l'auteur sort de nouveau quelque chose, afin de vraiment me faire un avis sur son travail.
Merci malgré tout aux éditions Steinkis et à Babelio pour cette édition de Masse critique.
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Je ne savais à quoi m'attendre en empruntant cette bande dessinée, et je dois avouer que je ne sais trop quoi en penser. Il ne s'agit absolument pas d'une histoire de boxe comme la couverture pourrait nous le faire croire. Asaf Hanuka vit à Tel Aviv, il nous raconte, sous forme de petites rubriques en une page, parfois d'une seule illustration, sa vie de tous les jours, sa vie de famille, sa vie dans ce pays, et quelques réflexions plus générales. le graphisme est froid, chirurgical, les couleurs sont artificielles, assez claires en général, le trait réaliste. le ton devient parfois fantastique, allégorique (d'où la boxe), c'est ce que j'ai aimé. Par contre, je ne me suis pas vraiment senti concerné par le propos, je pense que quelqu'un qui vit à Tel Aviv doit le ressentir d'une autre manière, si certaines pages m'ont touché, beaucoup m'ont laissé de marbre. Il explore les sujets de son pays, et met en parallèle la vie de tous les jours. le rapport entre les deux laisse entrevoir un certain détachement que j'ai eu du mal à appréhender. Cette lecture est intéressante, j'ai aimé ce ton détaché justement, mais je me suis parfois senti exclu.
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• « K.O. à Tel Aviv » de Asaf HANUKA, publié chez Steinkis Editions .

• J'ai commencé cette lecture à la suite du défi de lecture de BD de Babelio, cherchant une BD avec un dégradé dans le titre, dans le but d'étendre ma "culture" BD.

• Une lecture assez inattendue, où l'auteur nous raconte sa vie de trentenaire, celle de tout les jours. Une sorte d'autobiographie structurée de tel façon qu'une page transmet un ressenti, une idée.

• Et chacune de ses pages est dessinée tantôt de façon comique, imaginaire, solennel... le style est assez unique d'une certaine façon, dans le choix des couleurs, des scènes et du texte, on est plonger dans l'esprit du protagoniste. Une page contient un titre exprimant le "ressenti", suivie de l'illustration de l'auteur.

• de nombreux messages dans cette bande dessinée, illustrés de façon assez fascinante, nous plongeant dans l'esprit d'un rêveur. Une façon d'interpréter et d'illustrer la vie intéressante.

• La couverture utilisée ici, est une ré-utilisation de l'une de ses pages. Accompagnée de son titre, elle représente parfaitement ce que l'on peut retrouver dans l'ouvrage.

• Je n'ai pas compris toutes les pages pour être honnête, mais beaucoup d'entre-elle m'ont fait écho. Visuellement, sa vaut vraiment le coup d'oeil, pour une bonne partie.
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K.O. à Tel Aviv ne m'a jamais particulièrement attiré lors de mes visite successives chez mon libraire. Ses couleurs vives surtout, ne m'ont pas vraiment emballé et m'ont fait plusieurs fois refermer le livre aussitôt ouvert.
Pourtant, l'album chouchou de Magali (ma charmante libraire donc) était constamment mis en avant, présenté comme une bande dessinée coup de poing (pour un K.O., quoi de plus normal) situant le quotidien d'un israélien et de sa famille dans la tumultueuse « ville qui ne dort jamais ».
L'envie de découvrir une bande dessinée israélienne mais aussi de poursuivre mon exploration sur le conflit israélo-palestinien a eu raison de mon rejet premier... et puis l'album est inscrit au programme de la 9e case de ce mois d'avril donc... raison de plus !

[...]

Asaf Hanuka, l'auteur de cette BD, est né en Israël mais a suivi des études dans le 9ème Art en France, à l'école Émile Cohl de Lyon dont il sort diplômé. Il retourne ensuite dans son pays d'origine, à Tel Aviv, et y fonde un foyer. C'est de ce quotidien dont il est question dans K.O. à Tel Aviv. Pourtant, bien qu'il se situe dans un pays en guerre permanente, il est rarement question du conflit, voire pas du tout, hormis sur quelques planches témoignant de l'incongruité de la situation et de la violence des flashs télévisés.
Le principal reproche que je fais à cette bande dessinée est aussi celui de la ville elle-même : une bulle dans un contexte de guerre qui, bien qu'étant à quelques kilomètres d'un conflit majeur pour le monde entier, semble se contrefoutre de celui-ci.
Évidemment, il y a des non-dits. Dire qu'il n'est pas question du conflit serait un mensonge car il est présent, en filigrane, entre les cases. Il s'insinue dans les coups de téléphone, dans une phrase anodine, dans un débordement de marmite qui vire au rouge...
J'aurais aimé que les choses soient dites plus franchement.

[...]

Venez lire la chronique en intégralité sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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NON, DEFINITIVEMENT

Je ne suis pas rentré dedans pour plusieurs raisons.

Le dessin ne me plait pas.
C'est une vie dont je n'ai pas envie, même si on se doit de connaitre quelque réalité de ce pays. Et oui, cela se passe en Israel.

C'est décousu, pas dans le genre déjanté, si vous voyez ce que je veux dire. Je n'ai pour ainsi dire pas compris grand chose.

Et surtout, à la lumière des événements entre les deux peuples de ces derniers mois, de la dérive mafieuse/fachiste de leur gouvernement actuel, pourtant élu, je ne peux pas rire à ces blagues.

Je ne peux pas dire à une autre fois. Parce que je crains de ne plus pouvoir prendre plaisir à lire un auteur israelien. Dommage pour Dror Mishani.



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critiques presse (6)
ActuaBD
16 juin 2021
Pour tenter de comprendre, "Le Réaliste" (anciennement « KO à Tel Aviv »), dont le dernier tome vient de sortir chez Steinkis, remet un peu de complexité dans la vision que nous avons de la situation dans cette partie du monde.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
12 février 2016
Si l’auteur aborde des sujets terriblement ordinaires, il sait en revanche comme rarement leur donner une saveur et une résonance universelles.
Lire la critique sur le site : BoDoi
NonFiction
30 septembre 2013
Le volume d’Asaf Hanuka est un ensemble de planches indépendantes, parues dans une revue et sur le blog de l’auteur. Sous forme d’introspection – voir l’affrontement entre Freud et Hulk – Hanuka dresse un autoportrait d’un artiste pas encore trentenaire.
Lire la critique sur le site : NonFiction
BDGest
09 juillet 2012
Malgré certaines séquences plus faibles ou dont l’humour tombe un peu à plat, ce voyage en terre si étrange et si familière est une chance rare d’appréhender de manière plaisante et subtile une certaine réalité vue de l’intérieur d’Israël.
Lire la critique sur le site : BDGest
Culturebox
02 juillet 2012
Le graphisme est chatoyant et met parfaitement en lumière onirisme et fantastique.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Lexpress
04 juin 2012
Dans une chronique drôle, décalée et parfois surréaliste, Asaf Hanuka livre une image de son pays au quotidien.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Tim a appelé aujourd'hui. On a trois mois pour quitter l'appart'.
_ Quoi ! Mais qu'est-ce qu'on va faire ? L'immobilier flambe ! On est dans la merde...
_ Ne t'en fais pas, on ne va pas se retrouver à la rue... On finira par trouver quelque chose...
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Il y a un supermarché à Bneibarak où on peut faire de très bonnes affaires.
Pour le coût d'un repas moyen à Tel Aviv, vous repartez avec un mois de provisions.
Le seul problème, c'est qu'ils ne vendent qu'aux orthodoxes. Tenue " correcte " exigée, donc.
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Oh non !
_ Quoi ?
_ Change de chaîne, mets les infos.
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Videos de Asaf Hanuka (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Asaf Hanuka
Condamné à la "vita blindata" pour se protéger de la mafia depuis la publication de son best-seller "Gommora" (2006, Mondadori) l'écrivain italien Roberto Saviano se raconte dans "Je suis toujours vivant" (2022, Gallimard/Steinkis), une autobiographie graphique dont il signe le texte, et Asaf Hanuka les dessins.
Traumatisé enfant par une mort violente, Roberto Saviano a choisi de dénoncer la terreur subie par Naples, au péril de sa vie.
#robertosaviano #mafia #cultureprime _____________
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