Deuxième tome sur trois de la très bonne série de
Jean-David Morvan et
Mike Hawthorne,
oms en série.
On est 20 années plus tard. Dans le roman de
Stefan Wul, je crois que les événements se déroulaient sur plusieurs générations et que la notion de vie courte contre vie longue avait un sens dans l'évolution du récit.
Jean-David Morvan a choisi de ne pas tenir compte de cette donnée et de faire tenir son histoire le temps de la vie humaine. Cela lui permet de se concentrer sur son personnage principal qui reste le même, dans ce deuxième opus.
Les hommes (« oms ») sauvages se sont libérés des Draags et vivent dans un monde souterrain sous la cité des maîtres de la planète. Terr, le héros, essaye de récupérer son jumeau qui est resté aux mains des Draags depuis sa naissance et prépare un exode vers un continent inconnu de la planète. Seulement chez les Draags, certains s'inquiètent de ces animaux domestiques qui peuvent représenter un danger et une éradication totale est proposée. Une course contre la montre s'engage.
Dans cette deuxième partie, l'action s'accélère et on n'a pas beaucoup le temps de respirer. La mécanique révolte et répression sert de toile de fond à l'intrigue, mais
Jean-David Morvan n'oublie pas les relations entre les personnages. Entre Terr, sa femme, son frères. Cela donne des beaux moments intimistes, peut-être les meilleurs passages dans le flot de l'action.
C'est toujours aussi agréable à lire et il me semble que les dessins de
Mike Hawthorne, s'ils ne sont toujours pas, à mon avis, d'une incroyable qualités, sont meilleurs que das le premier tome. Les visages et les personnages sont un peu plus précis et les couleurs un peu moins criardes.
En tout cas, cela ne nuit pas à l'intérêt que je porte à cette série, dont j'ai bien envie de découvrir le dénouement final.