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La peur géante tome 1 sur 3
EAN : 9782359103991
48 pages
Ankama Editions (24/10/2013)
3.28/5   44 notes
Résumé :
An 2157. De façon aussi subite qu’incompréhensible, l’eau ne gèle ni ne s'évapore plus sur Terre. L’inquiétude qui naît dans les milieux scientifiques vire à la panique lorsque les glaces des pôles se mettent brusquement à fondre : tsunamis et raz-de-marée submergent la planète. Les villes englouties se comptent par milliers, le climat est totalement perturbé, un tiers des terres habitées sont ravagées. Comment la structure moléculaire de l’eau a-t-elle pu se trouve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Les éditions Ankama se sont lancé dans la réactualisation et la modernisation de la bibliographie de Stefan Wul, qui quoi qu'en disent les littéros est un figure majeure de la SF française qui a maintes fois prouvé l'efficacité de son pouvoir d'évocation, et pour cela je ne peux que les en féliciter !
Mais si j'avais beaucoup aimé le roman "La Peur géante", son adaptation en BD est bien décevante, d'abord et surtout parce que les auteurs ont voulu le transformer et l'édulcorer en blockbuster Marvel. Alors le tome 1 fait illusion parce qu'on suit d'assez près la première partie du roman, mais ensuite tout s'effondre et on tombe dans l'action movie à la "G.I. Joe" où les héros gagnent en muscles et perdent en cervelle au fil des pages… Donc on passe d'une belle relecture de "La Guerre des mondes" à un remake pas très inspiré d'"ID4"…


Dans ce tome 1, intitulé "La Révolte des océans", Bruno Daix, nageur de combat d'élite, et Pol Nazaire, champion de catch cyborg, renouent avec le bon vieux temps lors d'un duel de polyparcours avant que le général Driss ne convoque son protégé pour lui annoncé que les semaines de l'humanité sont comptées… Puis nous retrouvons le héros à l'aéroport d'Oran où il fait la connaissance de la linguiste Kou-Sien Tchéi en transit entre le Pakistan et la Chine (visiblement les auteurs ne sont pas forts en géographie hein !), mais pas de bol l'apocalypse est finalement pour tout de suite et est causée par une ennemi mystérieux venus des profondeurs des mers…
Bon ben, l'essentiel est réussi puisque le tsunami qui emporte l'humanité est bien réalisé. Les dessins de Mathieu Raynès sont satisfaisants en rendant bien l'ambiance futuriste, si on passe sur le héros plus prognathe tu meurs, et les couleurs d'Aintzane Land Chillon et Pedro Colombo sont correctes également. Mais…
- Pourquoi avoir fait de Pol Nazaire un malabar cyborg dans la lignée des super héros Marvel / DC Comics ?
- Pourquoi annoncer que les personnages ont six mois pour trouver une solution, pour expliquer quelques pages plus loin qu'en fait tout le monde s'est planté et que la fin du monde est pour dans 10 minutes ?
- Pourquoi avoir occulté la restructuration du monde après la catastrophe ayant rayé de la carte Russie et Etats-Unis ?
- Pourquoi avoir occulté la dimension écologique d'avant-garde dans le roman et aujourd'hui d'une criante actualité ?
- Pourquoi avoir laissé de côté l'Afrance avec ses champs sahariens et ses polders méditerranéens pour les remplacer par i-machins, des drones porteurs de cocktails et des écrans holographiques pour les civils, des appareils antigravs, des champs de forces et des canons laser spatiaux pour les militaires…
- Pourquoi les Torpèdes ne ressemblent à rien à la version aquatique géante d'un stitch patibulaire croisé avec un pikachu ?


Je suis bien conscient de ne pas laisser sa chance à cette série, parce que ce tome 1 n'est pas si mal… Mais elle ne fait que décliner en enchaînant les clichés, et pas de bol pour elle j'ai lu le roman d'origine qui est plus riche dans son contenu et plus subtil dans on propos… Les auteurs auraient du mieux potasser leur projet au lieu de se loler en en mettant Wolverine en caméo page 10 !
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Petit préambule: je n'ai absolument pas lu le roman dont est adaptée cette bd, et je ne peux donc pas être déçue d'une comparaison que je ne peux pas faire ^^ Ce sera forcément une trahison puisque tout ne peut pas être traité de la même manière, et pour ma part j'aime autant ça: ça en fait deux oeuvres bien distinctes malgré le lien qui les unit, avec chacune leur intérêt propre; on n'a pas l'impression de lire deux fois la même chose ( et je dirais le même chose des reprises de chanson, ou d'une adaptation de manga en DA...).

Bref! La couverture interpelle avec Bruno Daix, le personnage principal, en gros plan, avec si vous regardez bien, dans la prunelle de ses yeux, le véritable ennemi auquel il devra faire face avec l'aide de ses amis, Pol Nazaire, journaliste et catcheur, Kou-Hsien, une jeune linguiste chinoise, et Driss, son supérieur à l'armée.
Ca commence plutôt calmement, en posant l'univers d'anticipation - grâce au petit téléphone volant, le bras cybernétisé de Pol, l'aéro-taxi, la mer rouge, les hologrammes, le vocabulaire "polyparcours" etc. - et en expliquant la menace puis vers la vingtième page, tout s'accélère! Et on a droit en quelques minutes à un véritable cataclysme digne d'un film catastrophe hollywoodien.
Ensuite , on entame la seconde partie, celle de la guerre, où les compétences "subaqua" du héros serviront.

Alors les dessins sont très chouettes, avec de grandes cases qui permettent de profiter des panoramas, j'aime bien la colorisation, les certaines ambiances fluorescentes, la narration est efficace, le scénario bien construit... D'où me vient donc ce sentiment de série B, bonne mais loin d'être indispensable? Peut-être des personnages... le héros est jeune et beau gosse ( même si je déteste son look de footballeur-hipster!), la linguiste qu'il rencontre est aussi jeune et mignonne comme par hasard, son pote noir fait le faire-valoir idéal avec muscles et humour, et Driss (dont j'adore par contre la trogne, très Robert Dalban des Tontons flingueurs!) est sans doute le supérieur dont tout troufion rêverait, compétent, sérieux mais chaleureux.
Bref des stéréotypes de blockbuster américain ( à part Driss qui fait donc plutôt échappé de vieux film français)... Pas mauvais en soi mais trop calibrés, ils manquent de ce petit supplément d'âme (cet indéfinissable charme ^^) qui fait qu'on s'attache aux héros d'une aventure

Les autres défauts:
- un petit côté "united colors of benetton": le blanc, le noir, le berbère, la chinoise... ça part d'une bonne intention de montrer un monde au racisme éradiqué, mais du coup le monde devient hyper binaire: l'union sacrée des humains contre les méchants qui cherchent à les exterminer. de nouveau, on retrouve un caractère très hollywoodien.
- le truc qui m'énerve un peu : à la toute fin, Kou-Hsien dit "je veux vous aider, vous aurez besoin d'une linguiste pour traduire la langue de l'ennemi" et Bruno qui lui répond "oui, bon, on va voir ce qu'on va faire pour vous mon petit. " Mon petit. Mon. Petit... MON PETIT?!! Mais qu'est-ce que c'est que cette espère de condescendance à deux francs? Quelque chose que je pardonne à un grand blond musclé de BD de science-fiction des années 70, Luc Orient pour ne pas le nommer, je ne le pardonne pas à un grand blond musclé de BD de science-fiction des années 2010, ou plutôt à leurs auteurs. Justement l'action prend place dans le futur, pas dans une société dont ils seraient obligés de traduire le machisme à travers le langage des personnages. Je pense qu'ils ont largement adapté le roman original donc même si le dialogue se trouvait texto chez Wul, ils auraient pu se permettre de le modifier pour éliminer ce "mon petit"...

Bon, mis à part ça, la BD reste très sympathique à lire, produit calibré certes mais qui procure un bon moment de divertissement, et dont on a envie de lire la suite.
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J'ai été attirée par la couverture de cette bd, ce visage tendu en gros plan avec visible en plein dans les iris du personnage, le reflet d'une forme difficilement identifiable avec deux grandes ailes. Et puis ce bleu qui semble sourdre de l'image, qui en fait une très belle reliure je trouve.

Nous sommes au XXIIème siècle, le héros de cette histoire, Bruno Daix, est un nageur professionnel, appartenant à une organisation militaire. Il est sollicité par son supérieur pour faire partie d'une mission qui doit faire la lumière sur la modification des propriétés de l'eau, dont le point de fusion n'est plus de 0°C mais -4 ou -12°C selon les régions du monde.

La mission n'aura pas lieu car très rapidement tsunamis et inondations s'enchainent faisant monter le niveau des eaux partout sur Terre. La mission de Bruno évolue, il doit dorénavant en apprendre plus sur l'espèce marine qui semble être à l'origine du phénomène.

On entre très rapidement dans le vif du sujet avec cette intrigue, c'est musclé et on ne s'attarde pas sur la psychologie des personnages. Mais c'est efficace, à l'image du personnage principal avec sa mâchoire carrée ou des expressions des différents protagonistes à défaut d'être subtiles.

C'est le 1er tome d'une série qui en compte trois. La peur géante fait partie d'une collection en hommage à Stefan Wul, auteur français de SF (que je ne connais pas).
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N'ayant pas lu le roman dont cette bd est l'adaptation, je ne pourrais comparer. Habituellement je me procure le roman mais ma bibliothèque favorite ne le possède pas dans ses rayons et l'attraction pour cette bd est trop forte pour que je puisse patienter. C'est donc dénué de toute comparaison que j'entreprend la lecture puis la critique de celle ci, pour ce qu'elle est. Ma dernière expérience en date ( lecture de l'adaptation avant l'oeuvre originale) s'est soldée par une grosse déception.
Ce premier tome se lit très vite. L'auteur place d'emblée le lecteur au coeur de l'action et de l'intrigue. Ici pas de longues introductions ou présentations, en témoignent les pages entières sans aucun dialogue. l'auteur place ses personnages, et donc le lecteur face à une catastrophe planétaire sans précédent, et face à une menace extraterrestre. Pas de place non plus pour un quelconque mystère, l'objectif de l'auteur est bien ailleurs... Mais où donc? Rien ne laisse présager dans ce tome 1, très rapide, d'une quelconque direction au profit d'une autre, les 48 pages servent uniquement à placer les humains face à leur propre destruction, orchestrée par une race inconnue d'alien, mais dont les motivations sont présentées comme clairement belliqueuses. Ici encore pas de place au dialogue, la riposte humaine lors de la "rencontre" est traitée de manière offensive, par le militaire de service. On tire d'abord et on pose les questions ensuite.
Si sur le fond, l'histoire ressemble à de la bonne action sf, genre la Guerre des mondes ou Monsters, la forme ne semble ni réhausser le niveau tant attendu, ni démentir la direction que prend à priori l'intrigue. J'ai comme un mauvais pressentiment.
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La peur géante est une autre oeuvre de Stefan Wul adaptée en bande dessinée. Cette oeuvre se situe entre Niourk et Oms en série que j'avais bien aimé et Piège sur Zarkass qui m'avait un peu déçu. La couverture est assez réussie et donne envie de découvrir ce récit de science-fiction.

La lecture a été très fluide avec un dessin très moderne et réaliste que j'ai grandement apprécié. Par contre, ce fut une lecture assez rapide qui nous présente le phénomène lié au fait que l'eau ne gèle plus sur Terre et que cela va provoquer des catastrophes naturelles d'importance. La fin de ce premier tome arrive trop rapidement. Au final, il ne s'est pas passé grand chose, juste le développement de deux idées centrales.

C'est déjà bien parti car on ne peut que succomber à cette histoire passionnante.
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critiques presse (4)
BoDoi
09 décembre 2013
Une aventure de science-fiction trépidante, tendance film catastrophe à thématique écolo.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Auracan
14 novembre 2013
Le scénario de Lapière est idéalement rythmé et on se laisse emporter par cette Révolte des Océans comme par une vague de… plaisir de lecture !
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
22 octobre 2013
Le choix a été fait de miser sur l’action et le spectacle mis en scène dans un cadre graphique privilégiant les cases imposantes. Il y a du mouvement, la démesure des vagues assaillant les métropoles est suffisamment bien rendue, l’étendue des dégâts également, mais il manque quelque chose pour installer un climat d’angoisse découlant de la menace qui projette de noyer l’Humanité.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
17 septembre 2013
Ce premier tome est une des meilleures surprises que j'ai lu ces derniers jours. J'aime beaucoup ce genre de récit et j'ai hâte de découvrir la suite. Les amateurs ne seront pas déçus ! Une œuvre à posséder dans toutes bonnes bibliothèques.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Vous êtes têtu, vous.
- Je suis militaire.
- Pourquoi je ne suis pas étonnée ?
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La planète entière s'est battue pendant plus d'un siècle pour éviter le réchauffement climatique et voilà que maintenant, par on ne sait quel mystère, le danger est à nouveau là et plus aigü que jamais. Car le compte à rebours a commencé: si d'ici quelques semaines nous n'avons pas inversé ce phénomène, 25% des terres habitées seront submergées par de gigantesque tsunamis!
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La matière la plus répandue sur terre aurait changé de propriétés physiques en un claquement de doigts ?!
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L'ignorance préserve de la peur.
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