Duke s'affirme comme une valeur sûre.
Où l'on retrouve ce dernier, en fuite, poursuivi par la cavalerie qui ne lui veut pas que du bien.
King du six coups, il se révèle ici spécialiste du coup de blues.
De son enfance, dans cet orphelinat qu'il partagea avec son frère, refont surface moult souvenirs que le fuyard, particulièrement charitable, se propose de partager avec le lecteur un brin ému.
Abonné depuis des lustres à la revue Hermannmania, je continue de prendre un panard monstrueux à la découverte de ses planches dont je ne me lasse toujours pas.
Le scénario tient la route poussiéreuse même si l'on sent que le duo père/fils feuilletonne un chouïa.
Nonobstant cette légère contrariété, j'en ressors, une fois encore, convaincu de la supériorité désormais établie de la série Duke sur Jeremiah.
Comme quoi un père semble bien pouvoir préférer l'un de ses enfants ce qui ne laisse pas de m'faire chialer au plus haut point.
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Un pistolero, tu seras est déjà le cinquième volume de la série Duke que l'on doit à un célèbre duo spécialisé dans le genre du western.
L'approche est ici différente de celle retenue pour les albums précédents. Duke, toujours chargé d'escorter sa cagnotte, son ange gardien posté dans les environs et son acolyte à ses côté va devoir composer avec une bande de soldats renégats sur les bras. Pour leur échapper, il n'y a qu'une seule solution, avancer toujours plus loin et plus vite...
Il s'agira ici d'un album qui rappellera les grandes heures de la saga Blueberry. le style est bien sûr aux antipodes, mais la référence est facile. Pourtant, des nombreuses fenêtres sont ouvertes sur le passé du protagoniste, nous permettant une approche plus intime, particulièrement bienvenue.
L'histoire principale progressera un peu, notamment grâce au destin de la bien aimée de Duke intimement lié au passé de son aimé... tout un programme.
Il faudra attendre le dénouement pour espérer une nouvelle orientation de l'intrigue qui n'en est pas vraiment une.
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Commencé dans le précédent tome, on en découvre un peu plus sur l'enfance de Duke et de son frére Clem, manipulés par le directeur de l'orphelinat qui a décidé de faire de Morgan, son pistolero.
King est bien décidé à récuperer les 100000 dollars ainsi que Duke; c'est pour cela qu'il a enlevé Peg et qu'il essaie de la remettre sur pied après le voyage chaotique mené par ces sbires. Duke accompagné de l'ineffable Swift cherche à se dépétrer d'une patrouille rebelle tandis que Mullins apprend sa quasi ruine...
Les multiples ramifications de cette histoire violente commencent à etre un peu plus visibles et plus compréhensibles, ce qui accroit l'interet de cette histoire. le graphisme est toujours aussi intéressant, les décors sont magnifiques et les personnages féminins, toujours aussi ...difficiles...
Du Hermann, mais plutôt pas mal.
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Si Jérémiah marque le pas, Duke reste de grande qualité. Celles et ceux qui ont été séduits par les premiers titres peuvent continuer l’aventure sans hésiter, d’autant que le sixième opus est d’ores et déjà annoncé
Lire la critique sur le site : BDGest
Le dessin de Hermann est sans faille évidemment et ses personnages d’une rare consistance. Comment l’épopée va-t-elle se finir ? Mal sûrement.
Lire la critique sur le site : LigneClaire