1948, James Kelly conduit le tracteur sur une plantation de maïs et de coton en Louisiane. Il se voit obligé de partager son logement avec Marcus qui sort de prison accusé de meurtre et de travailler avec lui.
Marcus est une forte tête qui n'accepte ni les conseils, ni l'aide de James. Il ne suis pas les cadences et se plie à l'énorme travail supplémentaire que Bonbon le régisseur lui impose. Mais , il n'a qu'une seule idée en tête: fuir.
Pas si simple dans ce monde clos où tout le monde est au courant de tout et les règles uniquement dictées par les blancs.
Ce livre m'a entraînée d'une page à l'autre avec tellement d'énergie, des personnages attachants et si bien décrits, des situations qui évoluent jusqu'à la dernière page, que je n'ai pas pu le poser avant la fin.
Une écriture envoûtante pour un moment hors du temps.
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Roman finement écrit sur l'impossibilité de changer le cours des choses.
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Chronique du racisme quotidien.
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Il a coincé le pied dans la porte, Bishop m'a dit en me regardant de ses yeux agrandis par ses épaisses lunettes. La maison que ses arrière-grands-parents ont construite. La maison construite par l'esclavage. Il a coincé son pied dans cette porte.