Un court roman facile à lire, fluide au niveau de la narration et dont les personnages sont intrigants. Azhar, le petit garçon personnage principal de l'histoire, a tendance à se chercher et à se définir comme un mauvais garçon. Etant de couleur noire, il se croit "moins" que les autres... il voit d'ailleurs toutes les choses négatives ou moins importantes comme des choses " noires". Mais son côté négatif va peu à peu laisser place à un enthousiasme et un regard positif grâce à la présence d'Anne-Marie, son institutrice, mais aussi de Nabila et quelques uns de ces copains. Un atelier "cinéma" va également l'ouvrir aux autres et mettre en avant ses capacités de réflexion, notamment le film West side story", mais aussi ses capacités de lecture. Au fil des pages, le lecteur et Azhar lui même se rendent compte qu'il n'est pas un mauvais bougre.
Un récit léger qui se lit facilement dès la 6e.
Commenter  J’apprécie         10
- Ecoute, Azahar, une soustraction, c'est une différence entre deux quantités.
Encore une histoire de différence, je me dis. Je me rappelle son petit discours de l'autre fois. Les Noirs, les Blancs...
-Quand tu poses ta soustraction, tu fais la différence entre deux éléments, tu vois?
[...]
-OK, mais c'est lequel l'élément noir?
- Quoi? Comment ça l'élément noir?
-Ben oui, quoi, l'élément noir. Comment je peux savoir lequel je dois mettre en bas, dans ma soustraction, si je sais pas lequel je dois enlever?
Anne-Marie reste un instant la bouche ouverte. Elle me dit doucement :
-Azhar, le monde n'est pas en noir et blanc...
Cela fait un déclic en moi.
Le film de ma vie peut se tourner en noir et blanc.
Mais, si je le veux, il peut aussi être en Technicolor.
Pour une lecture qui donne envie d'aller plus loin