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EAN : 9782362791857
296 pages
Alma Editeur (07/04/2016)
3.82/5   184 notes
Résumé :
Dans un style ample et tendre et des dialogues presque naïfs, Lenka Hornakova-Civade relate dans ce premier roman l’histoire d’une lignée de femmes bâtardes en Tchécoslovaquie de 1930 à 1980.
Elles s’appellent Magdalena, Libuse et Eva et partagent le même destin : de mère en fille elles grandissent sans père. Mais de cette malédiction, elles vont faire une distinction. Chacune a sa façon, selon sa personnalité, ses rêves, ses lubies, son parler et l’époque qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
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«  On est des bâtardes de mère en fille, comme certains sont boulangers ou rois . »

«  Dans ma tête je chante ,presque joyeuse, que je ne suis pas pauvre, que je ne suis pas une pauvre fille, que je suis Libre, Libre, .

« Il n'y a que la Liberté qui compte . »

Deux extraits significatifs de ce roman remarquable!
Trois portraits émouvants , au sein de cet écrit polyphonique porté par une histoire d'enfants illégitimes dans une société façonnée uniquement par / et pour les hommes, mères, grands- mères et petites filles pétries d'amour et de non - dits , qui, des années 30 à l'aube des années 80 traverseront l'histoire de la Tchécoslovaquie, un demi - siècle de la grande Histoire...l'annexion nazie, la montée du communisme et la fin de l'hégémonie soviétique pour Eva...

Ces quatre femmes , reliées par le fil de cette broderie qu'elles pratiquent avec un art consommé ne baisseront pas la tête, courageuses et fières.

Cette lignée de femmes , passionnées et férues d'indépendance, ne s'en laisseront pas compter, assumeront leur handicap avec dignité, feront de lui une Force ...
Marie, bienveillante et généreuse, Magdalena fraîche et fougueuse , robuste, Libuse et Eva résisteront au regard des autres, affronteront leur statut de Bâtarde.

Face aux regards curieux et accusateurs , inventeront leur destin âpre, avec modestie et ingéniosité, s'adapteront au changement , garderont « la tête Haute. »
Cette fresque familiale , une saga, au style enlevé, fluide et poétique , au ton juste et clair est un récit lumineux , à l'équilibre presque parfait ente « La Grande histoire », dans un pays bousculé de toutes parts, personnelle et individuelle , universelle ,...
Je remercie quelques ami(e)s qui se reconnaîtront de m'avoir fait acheter ce livre même si j'ai tardé ...
«  Que de vies basées sur le mensonge et les non- dits.
Et tout ça drapé dans les beaux discours des adultes et des politiques , sur la vérité . ... »
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Giboulées de soleil, j'ai lu ce livre à l'occasion de la sélection du prix Cezam 2017.
Je m'en suis rappelé à l'occasion d'un voyage à Prague effectué en mai 2018. Au cours de ce voyage de quelques jours j'ai appris le décès de ma mère. Elle était très âgée, malade. Le voyage a donc été écourté. Sur le vol du retour je pensais à plein de choses qui se bousculait, plus tard je ne sais pas pourquoi, le récit de ce livre m'est revenu comme une lueur, comme un lien. L'image de ma mère, très féministe jusqu'à ses quatre-vingt-douze ans, était présente, elle qui avait connu la seconde guerre mondiale, côtoyé de près des résistants, portée l'enfant, - ma sœur aînée -, de l'un d'eux fusillé à l'âge de vingt ans en avril quarante-quatre, trois jours avant la naissance de ma sœur... Je me suis dit que ce roman était très beau, lui ressemblait, en tous cas, il y avait un lien invisible, un je-ne-sais-quoi, quelque chose que je lui dédie aujourd'hui... Puisse-t-elle m'entendre ou lire ceci, puisque cette histoire lui ressemble un peu...
Giboulées de soleil est le premier roman de Lenka Hornakova-Civade. C'est l'histoire d'une lignée de femmes bâtardes en Tchécoslovaquie de 1930 à 1980.
Elles s'appellent Magdalena, Libuse et Eva et partagent le même destin : de mère en fille elles grandissent sans père. C'est donc une saga.
Les sagas en général, je n'aime pas trop, surtout lorsqu'il y a beaucoup de personnages. Or ici le récit se comprend facilement, les personnages peu nombreux sont magnifiques.
Puis vient l'écriture, belle, aussi belle que les personnages, qui donne la parole à ces trois femmes.
Ce roman parle de la mémoire, des souvenirs, du poids des secrets, des non-dits. Ce roman qui se situe en Tchécoslovaquie, pourrait se situer autant ailleurs, mais il y aussi le poids de l'histoire, le nazisme, le communisme, des engagements, quelque chose de militant que j'ai aimé dans la trajectoire de ces femmes.
J'ai trouvé l'écriture très belle. le ton est très juste. Ce livre a été pour moi un moment merveilleux.
Contrairement à ce que j'ai lu ici ou là, ce livre n'est pas uniquement dédié aux femmes. Pourquoi d'ailleurs le serait-il ? Ce livre parle tellement d'amour...
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« Giboulées de soleil » donne la parole à trois femmes d'une même lignée, trois femmes tchèques, Magdalena, Liba et Eva qui donneront naissance à leur premier enfant hors mariage, une famille de bâtardes.
«On est des bâtardes de mère en fille, comme certains sont boulangers ou roi. »
Avant elle, Marie, elle-même fille-mère et qui, comme un pied de nez, est devenue sage-femme dans la campagne de Moravie où elle s'est exilée.
Il faut se souvenir qu'au début du XXème, un enfant sans père reste un bâtard même si ce père a souvent lâchement fui, et le mépris, voire la haine, ébranle leur enfance comme leur vie adulte, la ligne du père sur les papiers d'identité restera vide à jamais.
Mais ces quatre femmes de caractère reliées par le fil de la broderie qu'elles pratiquent avec art conservent la tête haute, fières, courageuses, elles affrontent le regard des autres, se construisent avec cette différence. Leurs vies s'entremêlent, Elles deviennent expertes en adaptation, goûtent chaque petit éclat de bonheur, rai de soleil au coeur de la giboulée :
« Les moments de grâce sont de cette nature, furtifs, insaisissables. »
Leurs existences sont aussi inscrites dans l'Histoire de leur pays, la proximité attirante de l'Autriche, le nazisme, la montée du communisme et l'arrivée des soldats russes installant l'autorité soviétique.
Lenka Hornakova-Civade trouve le ton juste et l'équilibre parfait entre l'histoire personnelle, individuelle et la grande Histoire qui est évoquée et rappelée subrepticement, sans lourdeur. « Giboulées de soleil » est un superbe premier roman qui fourmille d'idées lumineuses malgré l'âpreté des destins, trois portraits émouvants de femmes dignes et passionnées qui passeront leur existence à tenter d'inventer leurs vies et à se battre face aux regards accusateurs.

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Premier roman superbe et inspiré ! L'auteure , d'origine tchèque, vit en France depuis un certain temps.

Nous suivons plusieurs générations de femmes tchèques, depuis l'après deuxième guerre mondiale, en 1946 , jusqu'aux années 1980. Leur particularité ? Nées de père inconnu...ou plutôt non reconnues .

Depuis Marie, la mère de Magdalena jusqu'à sa fille Libūse et la petite dernière, Eva, elles vont connaître un destin difficile, rythmé par les soubresauts de l'histoire tchèque, entre départ des allemands et l'occupation russe, l'instauration du régime communiste. Un destin féminin rude et passionnant, dans la campagne où elles seront montrées du doigt en tant que bâtardes .

Passionnées, fières, indépendantes dans ce monde peu fait pour les femmes seules, elles vont cependant réussir à survivre, et même à s'imposer.

Ce ne sera pas sans douleurs, angoisses, et non-dits empoisonnants, prêts à exploser.

Dans un style enlevé, fiévreux, poétique très souvent, l'auteure nous emporte dans une saga familiale prenante, entrecroisant vies féminines particulières et Histoire tourmentée d'un pays. Depuis que je suis allée à Prague, ville au charme fou, je suis friande de lire les auteurs de ce pays. Et ce livre a comblé mes attentes. Je le recommande!
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Un très beau livre.

Pour le résumer, les mots de l'auteur à la fin du livre pour parler de son oeuvre expriment parfaitement et magnifiquement ce que j'ai ressenti :
"Une lignée de femmes inscrite dans l'histoire de la Tchéquoslovaquie de sa création jusqu'aux années 1980. Chacune d'elle doit assumer son destin, toutes espèrent vivre loin de la politique et du tumulte de l'Histoire. Mais le monde les attrape, les rattrape, et leurs vies en sont ébranlées. Pourtant, si tragique que cela ait pu être, rien n'est irrémédiable, même dans les moments les plus sombres.
C'est une histoire de mères, de grand-mères, de filles et de petites-filles, d'amour et de non-dits qu'elles voudraient protecteurs ; une histoire de racines et d'identité, de famille et de bâtardise fatalement transmises de génération en génération. de cette différence, ces femmes feront une distinction."

J'ajouterais : Une histoire de broderie. de paysannes. de la couleur rouge, celle du sang et celle de l'étoile communiste. D'une vache qui s'appelle Vache. D'âmes cristallines. de jeunesse pleine d'espoir, et de désillusions. D'un pays rongé par le communisme. de libertés perdues, espérées, et réinventées.

La plume de l'auteur est très belle. C'est d'autant plus impressionnant qu'elle n'écrit pas dans sa langue maternelle, mais en français, car elle "ne pouvait exprimer qu'en français ce qui reste indicible dans [sa] langue maternelle".
C'est peut-être néanmoins pour cela que certains passages ont manqué de clarté pour moi, j'ai senti comme un léger décalage entre ce que je comprenais et ce que l'auteur cherchait à exprimer, et du coup un léger manque de fluidité dans la lecture. Cela m'a surtout gênée pendant la première partie du livre, celle avec Magdalena (le livre est divisé en 3 parties, pour chacune des trois héroïnes). C'est cette partie qui m'a le moins plu, je ne parvenais pas à franchir cette distance entre moi et cette jeune femme, à m'identifier à elle et à "vivre" le récit.
Ce ressenti s'est complètement démenti dans les deux parties suivantes, où je me suis énormément attachée aux deux nouvelles narratrices. Est-ce en raison de leur plus jeune âge, qui donnait une écriture plus naïve et franche ? Je ne sais pas, mais ces parties ont comme coulé de source en moi, je les ai dévorées et je me suis souvent émerveillée de la tournure des phrases et de la poésie des réflexions que se faisaient ces héroïnes.
Il y reste une part de mystère, de passages où on n'est pas sûr d'avoir tout saisi, mais c'est pour mieux s'éclairer à la fin, dans un final haut en couleurs.

Que dire d'autre ? C'est une belle manière de découvrir la campagne tchèque, et l'histoire de ce pays vue par ses citoyens ruraux, ceux qui ne sont pas les plus versés dans la politique, qui ne comprennent pas toujours les tenants et aboutissants de tous ce qui se passe à l'échelle nationale et internationale, mais pour lesquels les conséquences de ces événements qui les dépassent sont bien réels. Comme eux, on peut manquer d'une vision claire sur les événements historiques qui les bousculent (surtout si, comme moi, vous avez de grosses lacunes en histoire d'Europe de l'Est), mais je vais de ce pas combler ces lacunes avec quelques recherches, et c'est beau aussi de voir tout ce tumulte de l'Histoire avec des yeux neufs, candides et voilés.

Une lecture que je recommande, et si le début ne vous convainc pas, n'ayez pas peur de persévérer...
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Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
Les gens marchent vers le carrefour. Si je veux aller à la ferme, il faut remonter le courant de la foule. Je m’arrête, pour essayer de comprendre ce qui se passe, de quelle fête il s’agit.

Un cortège accompagné par le flot s’approche du carrefour, je suis trop loin pour distinguer qui que ce soit.

Je demande à un inconnu :

– Un enterrement ?

– Ah que non, ma belle. Pas d’enterrement, quoique, un adieu quand même.

L’homme, le rire gras, est content de sa blague. Curieuse, je me mêle aux gens. Je veux voir et échapper au froid qui me saisit à l’intérieur.

Sur la route gelée, plusieurs charrettes s’avancent, chargées, si chargées. Je reconnais les objets. D’abord, le buffet sur lequel était exposées les photos des enfants des patrons, puis voilà le gros coffre en bois peint qui était juste derrière la porte dans la pièce principale. On y gardait les nappes, les serviettes et les torchons bien pliés. Les jolis torchons, ceux qui servaient à astiquer les couverts en argent, à essuyer la vaisselle. La belle vaisselle doit être maintenant entassée dans les grosses caisses en bois sur l’autre carriole. De la paille en dépasse, on a rangé vite.

Je ne veux pas en croire mes yeux, je les connais tous, ces meubles, jusqu’au dernier. Pire, je connais les gens sur les charrettes. Ils sont tous là en effet, toute la famille au grand complet ; où est-ce qu’ils partent comme ça ? Toute la maison, rangée n’importe comment sur les charrettes ! Cette route, où va-t-elle ? Ce n’est pas comme ça que je rêvais mes retrouvailles.

J’avance. Il faut que je voie Josef. Pour lui dire qu’il a une fille. il faut que Josef me voie, qu’il donne un prénom à cette petite, qu’il l’aime ! il faut nous emmener à Vienne !

Mon dieu, laissez-moi passer !

Je pousse les gens, je dépasse Stan, qui suit au pas le cortège avec sa voiture bien propre et rutilante. De temps en temps, il klaxonne, comme s’il était pressé. Il n’est pas pressé. C’est un salut sinistre qu’il envoie à la famille du patron.

Le patron, on dirait un petit vieux, tout ratatiné, à peine reconnaissable. Il est en tête, sur la première charrette. Josef conduit la seconde. Il tient les rênes du cheval fermement, ça oui, mais on voit bien que c’est la première fois qu’il en dirige un. Le cheval avance tout seul, en suivant la charrette précédente. Josef s’est abandonné au rythme de la bête, il se balance d’avant en arrière, en avant, en arrière. Il ne regarde ni à gauche ni à droite, pas même devant lui. Son regard est vide, infiniment vide, je n’arrive pas à y entrer. Il n’entend pas non plus. Il ne réagit à rien. Ni aux rires, méchants et moqueurs, ni aux menaces, ni aux poings levés , ni aux boules de neige sales lancées par les gamins – et aussi par les adultes. Rien ne le fait changer de position, tourner la tête, hausser les épaules, ajuster la couverture qui glisse doucement de ses genoux.
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La conversation a été très courte, je n'en ai rien entendu. Par contre, le lendemain matin, maman Marie a pris la situation en main.

Plantée devant l'école où on ne l'attendait pas, elle a exigé d'entrer. Personne n'a osé s'y opposer. Elle m'a appelée devant tout le monde, puis a dit d'une grosse voix que je ne lui connaissais pas :

- Il paraît que tu ne veux pas être traitée de bâtarde, alors que t'en es une ? Prends la vie comme elle vient mais ne baisse jamais la tête, surtout devant ce petit monde-là ! Tu ne peux pas fuir ce que tu es, mais il y a différentes façons de s'y prendre. Ne laisse jamais les gens avoir pitié de toi ; la pitié c'est ce qui se change en haine le plus rapidement. Après l'amour.

Puis elle a tourné les talons en direction de la maison. Je suis rentrée cet après-midi-là les yeux secs et la tête haute. Pas pour ce qu'elle avait dit, je n'avais pas très bien tout compris. Ce que j'avais par contre parfaitement saisi, c'est qu'elle s'adressait aux maîtresses et aux élèves. J'étais tout bonnement enchantée qu'elle soit venue me défendre devant mon monde.
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C’est ma mère qui l’a su la première.
Quelque part en moi je le soupçonnais, je crois, mais je ne voulais pas savoir. Un dimanche, elle m’a observée pendant que je préparais ma valise. J’ai dû faire un nouveau geste, me tenir autrement, me cambrer, je ne sais pas.
Elle a poussé un cri d’effroi. Elle m’a arraché la valise des mains. Comme un taureau avant de charger, elle s’est postée devant moi et m’a ordonné :
- Déshabille-toi.
J’ai obéi. Trop lentement à son goût.
Elle a déchiré ma jupe en la tirant, descendu mes collants. Ma culotte aussi.
Une main dans le bas de mon dos et l’autre posée sur mon ventre, elle a appuyé. Pas fort. Elle tâtait, la déplaçait doucement, comme une vague. Elle s’est concentrée un court instant.
- Couche-toi. Couche-toi, je te dis.
Comme je ne bougeais pas, elle a hurlé et m’a poussé en arrière, d’un coup sec dans la poitrine.
- Écarte les jambes.
Ce que j’ai fait.
Elle a essuyé ses mains sur le torchon qu’elle portait autour de la taille. L’une est entrée en moi, l’autre est restée sur mon ventre.
Elle avait envie de me faire mal. Et le faisait.
J’ai serré les dents. J’ai serré les cuisses, j’ai expulsé sa main, puis avec les miennes j’ai couvert mon ventre. Mon ventre à moi.
- Ce sera autour de mars, Saloperie.
Impossible de savoir si elle parlait de moi, de l’enfant à venir ou tout simplement de la vie.
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Il faut le préciser, on est des bâtardes de mère en fille, comme certains sont boulangers ou rois. Aujourd'hui, il n'existe plus de boulangers. Ils ont été remplacés par des boulangeries industrielles qui crachent du pain sans âme (...). Les rois n'existent plus non plus et ont été remplacés, eux, par le Parti communiste. Il faut maintenant être communiste de père en fils. L'avantage avec le communisme, c'est que chacun peut l'adopter, alors que normalement il n'y a qu'un seul roi par pays.
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- Vous vivez toute seule ? Ce n’est pas triste ? Vous ne vous ennuyez pas ?
- Comment être seule en cette excellente compagnie ?
Elle a fait un très beau geste qui a embrassé tous les livres à la fois.
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