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EAN : 9782226069290
296 pages
Albin Michel (05/05/2004)
4/5   6 notes
Résumé :
4° de couverture :
(Edition source : Albin Michel - 04/1994)


Contrairement aux milliers de soldats qui tombent du ciel dans la nuit du 5 ou 6 juin 1944 ou déferlent sur la côte normande à l'aube du jour J, les civils qui vivent à l'ombre du Mur de l'Atlantique ne sont pas armés pour affronter l'extraordinaire et sanglante épopée d'Overlord. Mêlés aux combattants coincés dans l'étau de la bataille, ils se trouvent brutalement plongés au... >Voir plus
Que lire après Le jour le plus fou. 6 juin 1944, les civils dans la tourmenteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Après les rescapés du jour J, Elizabeth Coquart et Philippe Huet nous plongent dans le jour le plus fou : celui du 5 et 6 juin 1944.
Là, nous sommes au coeur de l'action narré, vécu et subit par les témoins. Témoignages très poignants... avec parfois des situations coquaces. Mais il n'en reste pas moins qu'ils ont vu la guerre de près... de très près.
Les obus qui tombent à proximité, les balles qui frôlent les corps et parfois les déchiquettent. Les morts qui s'éparpillent de ça, de là, mêlant Alliés, Allemands et civils.
Ce livre se décline en deux parties. la première laisse la place aux témoins du Cotentin. Ceux qui habitaient sur l'axe principal reliant Valogne à Carentan.
La seconde partie narre les épisodes entre les plages baptisées par les alliés Omaha et Sword. Avec une petite parenthèse pour Ouistreham et les fusiliers marins français du commandos Kieffer.
Ceux qui témoignent y étaient. Ils ne sont pas partie se mettre à l'abri dans les terres car leur vie étaient là : leurs familles, leur travail, leurs amis. Et s'ils avaient accepté de partir c'était pour aller où ? D'autres ne voulaient pas vivre sur la route, ou simplement recommencer l'exode.
Ces civils se sont retrouvés pris entre deux feux. Chaque mots, chaque histoires rapportent ces faits.
N'hésitez pas à lire ce livre si un jour vous l'avez en main. Les multiples témoignages donnent une idée exacte de ce que pouvait être le Jour J, sans l'imagination débordante et fausse d'un réalisateur de cinéma en quête de réalisme acharné et d'action débordante et surfaite.
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J'ai lu quelques livres sur le débarquement, le plus connu étant celui de Cornélius Ryan. On pourrait donc se dire encore un ouvrage! Oui mais celui-la se distingue des autres car il fait vivre le Jour J par ceux qui l'ont subit c'est-à-dire les civils. Les historiens se sont longtemps attardés sur les mouvements des troupes alliées tentant de débarquer, de trouver leurs positions et de les tenir, ils évoquaient seulement en passant les normands témoins et victimes de ce déferlement de violence. Cet ouvrage leur donne la parole et démontre s'il en était besoin qu'ils ont vécu des journées tout à la fois horribles et exaltantes. Exaltantes car ils voyaient enfin ces soldats alliés attendus depuis des mois qui se battaient férocement contre les allemands. Horribles car les obus s'abattaient aussi sur eux, les balles les fauchaient aussi, ils n'étaient à l'abri nulle part car la guerre pouvait surgir à tout moment y compris dans leurs fermes. le moment le plus éprouvant (du moins à mes yeux) c'est le chapitre consacré au martyre des Caennais. Je ne vois que ce mot pour rendre compte des bombardements qui ont pulvérisé la ville entre le 6 juin et le 19 juillet, date à laquelle la ville a été libérée ou ce qu'il en restait... Entre ces deux dates, les habitants ont vécu l'enfer; à la fin il ne restait plus grand chose à part une énorme forteresse composée de l'abbatiale Saint-Etienne, l'hospice du Bon-Sauveur et le lycée Mlaherbe dans lesquels les survivants se sont réfugiés. Ce chapitre rappelle à lui seul que le prix de la liberté a été chèrement payé par les Normands. Cela n'enlève rien au courage des soldats mais on peut remercier les auteurs de cet ouvrage de nous avoir rappelé que les civils ont eux aussi souffert pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
"Laissés à nous mêmes, ne bénéficiant d'aucune protection organisée, les civils comprirent vite que le salut était une affaire personnelle, que l'enjeu de la bataille les écrasait, qu'il fallait se débrouiller pour s'en tirer.3
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Ranville (Cotentin) :
"Ca recommence à canarder... Allez vite faire la taupe, moi je fais le mulot."
Plus tard, Lorsque la taupe revient à la surface, le mulot est mort.
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On a souvent dit que nous étions pris entre deux feux, rapporte l'un des témoins, c'est faux. Nous étions dans le feu...
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Si l'ennemi nous devance à Caen et que ses défenses se révèlent trop solides pour que nous puissions capturer cette ville le jour J, Caen sera pilonnée par nos bombardiers afin d'en restreindre l'utilité par l'ennemi.
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