J'ai beaucoup aimé le huitième tome (qui pourrait correspondre à la fin du deuxième tome des romans, étant donné sa construction).
Dans ce volume nous découvrons les origines de Mao Mao, l'histoire de son père, sa rencontre avec sa mère dans le quartier des plaisirs, leur histoire d'amour tragique et son dénouement des années plus tard grâce à l'intervention de Mao Mao. Cela nous permet aussi de faire le lien avec plusieurs épisodes des tomes précédents.
Peu après, Jinshi et Mao Mao ont l'occasion de passer un moment seuls dans la nuit, mais Mao Mao reste aveugle aux attentions du jeune homme qu'elle ne parvient pas à prendre au sérieux.
Il y a aussi un passage sur sur les livres dans la cour intérieure (la place de la lecture, l'imprimerie, l'alphabétisation, etc) qui m'a bien plu.Et maintenant, je vais enchaîner avec le neuvième tome malgré une légère appréhension car c'est le dernier que j'ai sous la main, pour l'instant...
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Aussitôt sorti, aussi acheté, aussitôt lu. Les carnets de l'apothicaire est la série de manga dont j'attends les sorties avec impatience. Dans une Chine impériale, on retrouve une héroïne jeune et maligne, qui fait son bout de chemin dans le Quartiers des plaisirs et dans la Cour intérieure/extérieure, n'hésitant pas à utiliser ses connaissances d'habiles manières.
Mao Mao est une héroïne que j'apprécie beaucoup. A ce protagoniste plaisant s'ajoute un scénario divertissant. Un peu sous forme de tranches de vie, on oscille entre des enquêtes, des missions, toutes deux mettant à profit les capacités intellectuelles de Mao Mao, mais aussi des révélations sur son passé et des échanges à la fois touchants et drôles avec Jinshi.
Le programme de ce présent volume peut sembler un peu moins étoffé, dans le sens où il s'y passe moins de choses mais les révélations y ont toutes leur place.
Pour ce qui est des dessins, la couverture nous dévoile la planche magnifique de Mao Mao se préparant à danser. On alterne souvent entre ces planches contemplatives, pleines d'émotion et des planches kawaï, plus humoristique.
Le seul bémol reste toujours le même : l'attente d'ici la sortie du prochain tome...
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Pour ce huitième tome, nous en découvrons un peu plus sur l'histoire des parents biologiques de Mao Mao et sur sa naissance. Si elle se montre curieuse d'en savoir plus, notre apothicaire ne semble pas vouloir se rapprocher d'eux, elle est très attachée à son père adoptif.
La seconde partie nous en apprend un peu plus sur la place des livres à la cour intérieure. Enfin le manga se termine avec une histoire autour de la très jeune fille de l'empereur qui s'attache à un chat.
Comme toujours j'ai passé un bon moment avec Mao Mao même s'il est beaucoup mons question de remède et d'empoisonnement dans ce tome.
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Après les événements de grandes ampleurs impliquant le père de Mao Mao, nous retombons dans une série d’épisodes plus ou moins déconnectés. Mais le fait de suivre le quotidien de ce lieu fort peu ordinaire demeure une expérience fascinante.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Bien que possédant une seconde partie plus légère et moins palpitante, nous avons là un tome vraiment marquant, essentiel même, et qui restera dans les esprits ! Encore un très agréable moment de lecture aussi prenant que rafraîchissant !
Lire la critique sur le site : MangaNews
- J'ai aussi entendu dire qu'on a du mal à s'arrêter de les [les chats] observer et qu'au bout d'un moment, on a envie de les caresser.
- Intéressant...
- Ce qui est terrible, c'est que d'habitude, ils sont dédaigneux, mais quand on les nourrit, ils se mettent à ronronner.
- Oui, c'est vrai...
- Et ça, apparemment, ça fait complètement craquer leurs maîtres ! Les gens qui ont des chats ne peuvent pas s'empêcher de leur faire des câlins, de toucher leurs coussinets bien dodus, et d'embrasser leur ventre tout doux en sachant qu'ils vont se faire griffer !
- [...] C'est vrai que ça ne laisse pas insensible.
Plus il y aura de livres à la cour intérieure, plus les occupantes seront motivées pour apprendre à lire !
- C'est gênant, mais je tenais absolument à vous en parler... c'est important pour moi...
- Vas-y je t'écoute...
- Eh bien... Quand pensez-vous me donner mon bézoard ?
La fiction est considérée comme un genre inférieur, incapable de rivaliser avec les récits historiques.
Je voulais juste que tu saches.. qu'aucun père au monde.. ne souhaite que ses enfants le haïssent.
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