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EAN : 9782848994673
256 pages
Leduc (12/04/2011)
3.43/5   28 notes
Résumé :
« À trente ans je me suis retrouvé sur le pavé. Viré avec perte et fracas. La raison d'être de ma vie n'existait plus. J'étais en miettes.
Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, mais mon départ forcé d'Apple fut salutaire... »
Telle est la confession de Steve Jobs en ce matin de juin 2005 aux étudiants de l'université de Stanford. Elle résume la maturation qui s'est lentement opérée en lui. Chassé d'Apple comme un malpropre en 1985, Jobs a réu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Il nous a quittés il y a quelques mois mais son entreprise, Apple, est toujours aussi florissante. Il a révolutionné notre quotidien et a fait de nombreux "accros": IPad, IPod, IPhone... Des mots qui sont passés dans notre langage courant.
Et pourtant, a priori, rien ne prédisposait Steve Jobs à devenir le brillant créateur d'entreprise que l'on connaît et ce génie de l'informatique et des technologies.
Au départ sa mère biologique est étudiante et elle ne peut assumer l'éducation de son enfant. Elle confie donc son fils à une famille adoptante avec comme simple exigeance, que son fils poursuive plus tard des études.
Steve Jobs va bénéficier d'un environnement familial aimant mais peu aisé.
À l'adolescence, deux courants vont le marquer: la contre culture hippie et la technologie.
Il doit à son père adoptif Paul Jobs son engouement pour l'électronique.
À partir de 1977 Steve crée Apple, lance l'Apple II et le Macintosh.
Avec son ami d'enfance Wozniak ils bricolent leur premier ordinateur.
Et tout va s'accélérer très vite: Jobs devient le premier plus jeune millionnaire américain à l'âge de 25 ans.
Le Mac apparaît sur le marché en 1984.
Sa carrière va connaître ensuite des hauts et des bas: son collaborateur John Sculley, celui qu'il avait recruté lui même pour prendre les rênes d'Apple, organise la destitution de son patron.
Jobs va devenir ensuite un symbole de la résilience : viré de sa propre boîte, il revient ensuite à la surface et réussit à imposer aux financiers ses propres idées.
Tout au long de sa carrière il est resté quelqu'un de simple.
Sa disparition a frappé la Silicon Valley.
Une biographie passionnante et facile à lire, même par tous ceux qui, comme moi, ne sont pas férus de technologie...
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Un livre intéressant qui m'a tapé dans l'oeil lors de la denière masse critique ... le mythe d'une succes story enfin livré en pature aux humbles lecteurs que nous sommes !
Un livre assez simple à lire car très bien organisé et construit ... Ne vous attendez pas à de la grande littérature mais les grandes lignes de la vie de Steve Jobs, de ses réussites et défaites, de ses bonheurs et malheurs sont présentées ...
Seule petite déception : j'ai l'impression que tout n'est pas dit, que certaines informations sont tues ce qui rend la lecture au final un peu "décevante" ... Je me suis senti "floué" !
Mais une opinion générale malgré tout plus que positive ...
Et ce n'est pas ce livre qui va me rendre accro à Apple ...mais m'amène quand même à tenter l'expérience de l'informatique à la Pomme !
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J'avais commencé à lire ce livre et malheureusement, la réalité a eu un sombre écho!!!!
Dans cette biographie, on découvre un personnage hors du commun avec ses qualités mais aussi ses défauts qui font que l'on comprend mieux la saga Apple et son succès interplanétaire !
On ne peut passer à côté de cette lecture que l'on soit fan ou pas d'Apple, que l'on soit geek ou nerd!!!
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J'ai apprécié connaître l'histoire de la naissance des nos ordinateurs modernes et découvrir que malgré le fait d'être un visionnaire extraordinaire, Steve Jobs était plutôt un homme asocial, pointilleux et égocentrique.

L'écriture de l'auteur ne m'est pas apparue fluide en plus d'être enrichie de phrases toutes faites et un peu clichées. J'aurais aussi aimé en savoir plus sur les derniers mois de Steve Jobs à partir du moment ou il a su que sa fin prématurée était toute proche...Mais peut-être cela fait-il partie du domaine privé.
En résumé: contenu relativement intéressant mais contenant pas apprécié.
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Passionnant livre permettant de découvrir le difficile parcours de Steve Jobs, son génie, ses idées mais aussi sa personnalité très particulière.
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critiques presse (1)
Lexpress
21 juillet 2011
Nourri de Bob Dylan et de contre-culture, Steve Jobs, explique Daniel Ichbiah dans cette biographie au rythme enlevé, qui fait pendant à un précédent portrait de Bill Gates
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Vous voyez une super-voiture dans une exposition et vous trouvez qu’elle est vraiment cool. Quatre ans plus tard, cette voiture est commercialisée et elle ne vaut plus rien. Vous vous demandez alors : qu’est-ce qui s’est passé au juste ? Ils avaient le succès au creux de leur main. Au lieu de cela, ils ont arraché la défaite des mâchoires de la victoire !
Ce qui s’est passé, c’est que les designers sont arrivés avec une super-idée. Et puis, ils l’ont montré aux ingénieurs et les ingénieurs ont dit : “Non, nous ne pouvons pas faire cela. C’est impossible.” Et donc cela a empiré. Par la suite, ils l’ont montrée aux gens de la fabrication qui ont dit : “Nous ne pouvons pas construire cela !” Et cela a continué d’empirer. »
Jobs, pour sa part, dit encourager un processus appelé la « pollinisation croisée », la « collaboration à un niveau profond ». Chez Apple, les réunions de discussion sont très nombreuses, mêlant les divers protagonistes d’un projet dans une même optique incontournable : atteindre l’excellence.
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« À trente ans je me suis retrouvé sur le pavé. Viré avec perte et fracas. La raison d’être de ma vie n’existait plus. J’étais en miettes. Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite, mais mon départ forcé d’Apple fut salutaire… »

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« Ce que j’ai découvert, c’est qu’Apple avait des millions et des millions de produits. C’était stupéfiant, a raconté Jobs. Et j’ai commencé à demander aux gens : “Pourquoi devrais-je recommander un 3400 plutôt qu’un 4400 ? Quand est-ce que quelqu’un devrait être intéressé par un 6500, et non pas par un 7300 ?” Au bout de plusieurs semaines, je n’arrivais toujours pas à y voir clair. Et je me suis dit : si moi, qui travaille chez Apple avec tous ces experts qui me racontent leur salade, j’y perds mon latin, qu’est-ce que cela doit être pour nos clients ? »

Dans les semaines qui suivent, de nombreux cadres vont se plaindre d’être harcelés au téléphone à tout moment par Jobs, lorsqu’il ne vient pas directement les importuner à leur domicile !

Jobs livre assez rapidement son verdict. Son premier constat est simple : la ligne de produits d’Apple – 600 références – est devenue bien trop complexe. Gilbert Amelio avait déjà commencé à la restreindre. Steve Jobs la réduit à 10 produits en tout et pour tout. Trop vaste, la gamme des PowerMac est ramenée à un seul modèle : le G3.
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En 1979, Ross Perot aurait pu acquérir Microsoft, une édition de logiciels qui ne comptait alors que 28 employés. À cette époque, Bill Gates, son fondateur, avait été si impressionné à l’idée de rencontrer Perot qu’il était immédiatement allé chez le coiffeur. Perot était responsable d’une société pesant 1 milliard de dollars.
Gates a rencontré Perot au dernier étage de son immeuble de Dallas, planté d’un drapeau américain. Pendant la discussion, le fondateur de Microsoft s’est montré désinvolte et a demandé plus de 40 millions de dollars, ce qui a découragé le milliardaire.
Or, au printemps 1986, Microsoft est entré en Bourse avec panache. Au bout de quelques semaines, sa valeur boursière a dépassé les 661 millions de dollars. Avec ses 11 millions de parts, Bill Gates est entré dans la liste des 100 Américains les plus fortunés. En mars 1987, l’action Microsoft se situe à un cours quatre fois plus élevé que celui de l’introduction initiale.
« Je considère que c’est une des plus grandes erreurs que j’aie jamais faites en matière de business », déplore alors Perot.
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Tout comme Dylan, Jobs n’a que faire qu’on l’aime ou non. Authentique jusqu’à
la moelle, il n’a de comptes à rendre à personne. Il s’exprime comme il respire, énonce ce qu’il a à dire comme il l’entend.
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