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La surprise de vivre tome 3 sur 3
EAN : 9782070180936
Gallimard (22/02/1974)
3.61/5   9 notes
Résumé :
Parazol, le grand éleveur camarguais de chevaux de courses, a un héritier digne de lui : son arrière-petite-fille Amédée. Elle l'aide pendant la Première Guerre mondiale à faire survivre ses chevaux et devient après l'Armistice un remarquable jockey qui fait triompher les couleurs des Parazol. En même temps Amédée vit un amour passionné, difficile et mouvementé, pour une cantatrice.
Les lecteurs retrouveront dans le troisième volet de cette chronique d'une f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
« Nous sommes une étrange famille », dit un des personnages de la Cavalière. Et il n'a pas vraiment tort.
Chacun avance, en effet, avec ses troubles, ses secrets, ses manques, ses convictions, ses interrogations, ses non-dits.
Même s'il s'agit du troisième volet d'une saga, on s'approprie sans mal l'histoire et les personnages. Nul besoin d'avoir lu les tomes précédents pour comprendre. En revanche, il faut lire le quatrième volume si on veut en savoir plus sur le devenir de l'héroïne, Amédée Parazol.
On suit essentiellement cette jeune femme qui partage sa vie entre Paris où elle vit un amour passionné avec une cantatrice et la Camargue où elle a fort à faire pendant les quatre années de guerre.
Il lui faut sauver les chevaux de course en les cachant afin qu'ils ne soient pas réquisitionnés pour les besoins de guerre. Il lui faut aussi les entraîner pour qu'ils soient prêts lorsque les conflits seront terminés.
C'est l'histoire d'une cavalière émérite que nous donne à lire Jeanne Galzy. C'est en parallèle l'histoire d'une femme malheureuse qui nous est livrée au fil des courts chapitres.
Le roman avance au rythme de la Première Guerre mondiale. On suit non seulement Amédée mais aussi les autres membres de sa famille : du combattant dans les tranchées à l'artiste qui s'interroge sur le sens de son art, du prisonnier de guerre, des femmes à l'arrière qui vivent le quotidien et qui trouvent un nouveau sens à leur vie, de l'ancêtre qui révèle un peu de lui-même et de son passé aux cousins restés à Paris qui ont un autre regard sur l'avancée allemande et les choix politiques faits par la France.
J'ai vraiment apprécié le choix de l'auteure de passer d'un personnage à l'autre en consacrant à chacun de très courts chapitres. J'ai aimé le style à la fois synthétique et précis de Jeanne Galzy. J'ai réellement apprécié sa manière de traiter le temps dans ce texte sans jamais donner de dates mais en faisant des allusions bien ciblées à des moments historiques permettant de savoir à chaque instant à quel moment de la guerre on était.
On a tendance à oublier qu'elle écrit ce roman en 1974. Pour moi, son écriture, de facture classique tout en étant novatrice, ressemble à celles des auteurs du 19è siècle et c'est un compliment.
Sans Babelio et Masse Critique que je remercie, je ne pense pas que je serais allée vers cette auteure pour la simple raison que son nom n'était pas parvenu jusqu'à moi.
Quelle bonne idée des éditions Chèvre-feuille étoilée d'avoir réédité cette professeure de Lettres montpelliéraine.

Lien : http://jetunousbrodons.over-..
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Ce roman, issu d'une tétralogie écrite de 1969 au décès de l'auteur en 1977, évoque le désir féminin, en butte à la morale, bourgeoise et protestante de surcroît.

Certainement très scandaleux à sa sortie, susceptible de choquer encore quelques âmes pudibondes, ce roman décrit pourtant de façon délicate, sans voyeurisme, l'expression du désir et de l'amour des femmes pour d'autres femmes.

Malgré tout, la toile de fond - l'élevage de chevaux de course et la Grande Guerre ­ aurait mérité d'être davantage soutenue, au-delà du prisme de ces femmes qui tentent de vivre librement bien qu'en secret leur sexualité, ainsi que l'ont fait notamment Sarah Waters Caresser le Velours et Ann Rambach Tokyo Chaos.
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Quand je l'ai commencé, je n'ai pas tout de suite accroché au personnage de la cantatrice dont Amédée Deshandrès tombe amoureuse.
Mais c'est aussi un récit exceptionnel de la vie en Provence pendant la guerre 14-18.
C'est un plaidoyer pour la paix... et contre la guerre. Cette Cavalière qui sauve et entraîne nuitamment les chevaux de course de son grand-père est absolument exceptionnelle. Et elle a un sacré caractère...
Donc c'est à lire et Jeanne Galzy, que j'ai découverte grâce à la (regrettée Hélène de Monferrand) est tout à fait à re-découvrir.
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Parazol, grand éleveur camarguais de chevaux, a un héritier de confiance : son arrière-petite-fille Amédée. Elle l'aide pendant la Première Guerre mondiale à faire survivre ses chevaux et devient après l'Armistice un remarquable jockey qui fait triompher les couleurs des Parazol. En même temps Amédée vit un amour passionné, difficile et mouvementé, pour une cantatrice.
Roman particulier où je n'ai pas accroché avec le style...
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Vidéo de Jeanne Galzy
« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964])
« Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960])
0:00 - Jeanne Neis Nabert 0:53 - Jeanne Galzy 1:24 - Anie Perrey 2:06 - Katia Granoff 2:45 - Louise de Vilmorin 3:32 - Yanette Delétang-Tardif 4:31 - Anne Hébert 5:13 - Générique
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Références bibliographiques : Alphonse Séché, Les muses françaises, anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Paris, Louis-Michaud, 1908. Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Paris, Cherche midi, 2016. Jeanne Galzy, J'écris pour dire ce que je fus…, poèmes 1910-1921, Parthenay, Inclinaison, 2013. Katia Granoff, La colonne et la rose, Paris, Seghers, 1966.
Images d'illustration : Jeanne Galzy : https://pierresvives.herault.fr/1377-jeanne-galzy.htm Anie Perrey : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d2/Btv1b8596953w-p060.jpg Katia Granoff : https://www.antikeo.com/catalogue/peinture/peintures-portraits/katia-granoff-1895-1989-19219#gallery-1 Louise de Vilmorin : https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/louise-de-vilmorin-en-1962-supprimons-la-circulation-automobile-20191225 Yanette Delétang-Tardif : https://www.memoiresdeguerre.com/2019/03/deletang-tardif-yanette.html Anne Hébert : https://artus.ca/anne-hebert/
Bande sonore originale : Arthur Vyncke - Uncertainty Uncertainty by Arthur Vynck
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