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EAN : 9782490288014
232 pages
Nouvelle Bibliothèque (18/02/2018)
4/5   28 notes
Résumé :
Vincent Kaplan avait tout pour être heureux. Une situation professionnelle, une vie de couple épanouie et une fille merveilleuse. Mais il a tout foiré. Par faiblesse. Ou par vanité. Ou par stupidité peut-être... Une lente descente aux enfers commence. Mais la vie est faite de rencontres. Parfois salvatrices. Une lente remontée vers la lumière s'opère alors. Non sans difficulté. Non sans doute. Non sans appréhension. Le prix du chemin de la rédemption. Peut-être... I... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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La vie n'est pas un long fleuve tranquille...
Mais comme je me suis fait bluffer par ce livre moi !
Comme un lecteur débutant.
Je l'ai pas vu venir la fin.
Jonathan Theroude a réussi là où je ne l'attendais pas.
Enfin, je dis ça,  mais comme je n'avais jamais rien lu de ce jeune auteur,  pas facile de savoir à quoi s'attendre.
Vincent, la cinquantaine, fait le point sur sa vie.
Il faut dire qu'il l'a un peu raté et que l'alcool n'aide pas vraiment à arranger les choses. Mais cette fois, c'est fini. Quinze ans que ça dure, plus de famille, plus d'amis, un boulot qui ne lui plaît pas. Ça suffit. Stop. Mais est-ce possible ? Aura-t-il une deuxième chance ?
Il est malin ce Theroude, il caresse son lecteur dans le sens du poil, il l'amadoue. Il alterne le présent et les flashbacks intelligemment, de façon à nous laisser le temps de cerner son personnage, de le comprendre, de le haïr peut-être,  de lui pardonner parfois. Mais il sait,  lui, le bougre, où il nous emmène en vérité, faisant monter la tension, au fil des pages,  jusqu'à nouer les tripes du lecteur dans un final inattendu où le titre de ce roman prend toute sa signification.


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Le bonheur ne tient qu'à un fil, une mauvaise décision et tout part en fumée. Vincent a commis une erreur, il s'est égaré, son bonheur s'est envolé, il est tombé mais comment se relever?
Pour oublier, il boit, pour ne plus penser, il boit, pour ne plus se sentir seul, il boit, jour après jour, nuit après nuit, il boit, depuis maintenant 15 ans, il boit. Les alcooliques anonymes: la sobriété, les idées qui redeviennent claires. Le contrecoup, le coeur qui se tord, les larmes qui coulent, accepter son passé, demander pardon, recommencer.
La lumière au bout du tunnel, la dernière ligne droite, trop tard : le terminus.

Terminus est le premier roman de cet auteur, l'écriture est simple mais efficace. On se pose mille questions, on fait mille suppositions, l'histoire est bien menée et les pages défilent à une vitesse folle. La construction du récit est intelligente, les alternances entre passé et présent nous tiennent en haleine du début à la fin.
Vincent m'a touché, je trouve que c'est un personnage profond et bien travaillé. J'aurais aimé que l'auteur apporte le même soin à chacun de ses personnages. La fille de Vincent par exemple manque à mes yeux de crédibilité. Avant de commencer ce roman, j'ai lu quelques critiques et survoltée par l'enthousiasme de tous, je me suis fait toute une montagne de la fin. Patatras ! J'en attendais trop et je suis restée sur ma faim. S'il est vrai qu'elle est inattendue, je trouve qu'elle est trop précipitée et invraisemblable. Les quelques défauts de ce roman noir sont gommés par le moment agréable qu'il fait passer.
Un auteur prometteur à suivre donc… !
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Je lis un auteur péî

Lecture commune avec le Gang des Lectrices

Je remercie en tout premier lieu l'auteur pour sa confiance et ce SP qui détonne.

Le Terminus de Jonathan Théroude.... complexe et compliqué. L'arrivée a été périlleuse et mon coeur de guimauve a pris cher.

La trame originale du roman, ça passe ou ça casse. Une idée judicieuse de faire un parallèle passé/présent pour Vincent. La descente aux enfers et la possible rédemption..... Vincent, personnage très antipathique peut-il avoir droit à un renouveau, une seconde chance?

J'avoue avoir eu un peu de mal sur certaines connexions mises en place. Il m'a manqué quelques points plus approfondis tel que le personnage de Marie. L'idée de base est très bonne mais les virages ne se sont pas toujours bien passés.

Ce sera un avis assez succinct car je laisse mes copines du Gang donner leur avis enthousiaste. Moi, je suis plus sur la réserve.

Par contre j'ai une note personnelle. La lecture n'a pas été un long fleuve tranquille... Mais je rassure ce n'est pas à cause de l'auteur. J'ai eu l'ancienne Edition EPUB "Nouvelles bibliothèques".

Un gros problème de mise en page qui a gâché mon moment agréable. Voici mes désillusions : des mots coupés, des dialogues coupés, un logo qui apparait toutes les 3 pages, des sauts à la ligne qui n'a pas lieu d'être.... bref je vais m'arrêter là.

Un petit aparté pour prévenir les jeunes auteurs qu'il faut bien choisir sa ME surtout quand on voit le pourcentage qu'ils prennent sur votre ouvrage. Je peux comprendre qu'on se fasse avoir pour un 1er roman. Mais avant de signer, n'hésitez pas à vous renseigner auprès d'autres auteurs ou des lecteurs.

Ce évitera qu'une ME gâche votre roman!
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Terminus de Jonathan Theroude.

Vincent est un homme qui ressasse son quotidien raté.
On suit sa vie, son présent gâché, émaillé de flashs-back de son passé radieux.
À chaque page qui se tourne, je recherche le point de bascule, l'élément qui a enclenché sa descente aux enfers. Qu'est-il arrivé à cet homme qui semblait tout avoir pour être heureux ? Qu'a-t-il entrepris, ou laissé passer pour obtenir ce résultat ?

Souvent, dans une vie, les événements s'imbriquent.
Ce qui aurait pu s'apparenter à un de nos plus beaux jours peut soudain se transformer en l'un des pires ou finir en apothéose.
Un jour mal commencé peut se terminer de façon encore plus catastrophique, ou finalement nous apporter tout le bonheur du monde.
Puis, il y a les journées banales sans grand intérêt ou l'on s'enferme dans sa routine.
La vie ne tient pas à grand-chose quand on regarde bien. Il suffit d'un rien pour qu'elle bascule dans un sens ou dans l'autre, un simple grain de sable dans les rouages, une erreur, un faux pas, une décision au bon ou au mauvais moment…
Rien n'est jamais acquis. Un mauvais jugement et tout s'en va, un bon et la route continue.
Nous vivons sans cesse en équilibre au milieu de nos dilemmes.
La vie c'est tout simplement une succession de chemins à emprunter. Libre à chacun de suivre les siens.
Ils ne sont pas tous parfaits, mais, parfois, ils s'imposent à nous avant qu'on ait le temps de réfléchir aux conséquences.
Nos actes impactent inévitablement nos proches. Foutre sa vie en l'air entraîne forcément des dommages collatéraux pour ceux qui nous aiment. Si l'on ne répare pas, quelque part on bousille un peu de leur existence aussi.
Prendre la bonne décision, c'est les emmener dans notre sillage et partager notre bien-être avec eux.

Il ne faut pas oublier le destin. Lui aussi joue un rôle.
Une action mal engagée peut se trouver redressée par un coup du sort ; alors que tout partait bien, un hasard peut nous faire déraper.
Vouloir réparer les dégâts commis est une bonne chose. Rester sur une rancoeur n'est jamais bon. Peut-être demain sera-t-il trop tard pour se rattraper ; nul ne sait de quoi son lendemain sera fait. Alors, pourquoi attendre ?
S'il ne doit y avoir qu'une certitude sur la vie, c'est qu'elle se termine inexorablement par la mort et là, ce sera trop tard pour tout.

Vincent, suite à une décision de justice, se trouve contraint à une injonction de soins.
L'alcoolisme est bien présenté comme une maladie avec ses difficultés de sevrages. Maladie qu'il est clairement n'en déplaise à ceux qui préféreraient y voir un vice par ignorance ou par facilité.
Le corps imbibé année après année réclame sa dose même si dans la tête le désir d'arrêter semble le plus fort.
L'alcool n'est pas le mal, mais « l'instrumentalisation du mal qui vous ronge ». J'adore cette phrase qui reflète totalement la réalité.
Voilà pourquoi il est si dur de se passer du produit.
L'alcool n'est pas le vrai problème. Et, tant que ce dernier n'est pas réglé, cet allié, devenu ennemi au fil du temps, se rappelle à votre bon souvenir dès qu'un événement vient titiller la faille.
Il est difficile pour la personne concernée de voir que la douleur vient de plus loin, de plus profond.
Un peu comme un iceberg, l'alcool ne représente en réalité que la partie visible d'un tout. Il faut aller bien plus bas, et surtout se sentir prêt à regarder pour comprendre pourquoi on a pu en arriver là.
La substance n'est qu'un masque, en aucun cas le sujet de fond.
Il faut parfois plusieurs allers-retours douloureux pour l'appréhender au risque de tout perdre en chemin.
Cette histoire me donnerait envie de rebondir sur de nombreux éléments, mais je vais me retenir pour éviter de spoiler. Il y aurait en tout cas beaucoup à relever sur ce sujet bien traité, sans à priori ni cliché.

Qu'est-ce que le bonheur ?
Une belle situation ? Une belle voiture ? Une belle maison ? Jusqu'à ce qu'on se rende compte que, finalement, tout cela est bien superficiel et que l'essentiel s'éloigne pas à pas.
Une chose est sûre, le bonheur est à la fois précieux et fragile. Il faut prendre le temps de l'entretenir. On a tendance à oublier qu'on a créé notre bonheur et que s'il s'effrite, c'est sans doute parce qu'on n'agit pas comme on le devrait pour l'aider à s'épanouir.
L'adage dit que c'est souvent quand on le perd que l'on comprend qu'on le tenait au creux de sa main et c'est un peu vrai pour Vincent.
Il ne faut pas laisser ses peurs, son orgueil, sa culpabilité ou que sais-je d'autre, nous retenir de réaliser le nécessaire pour le retrouver.
Tant qu'on vit, rien n'est impossible, rien n'est irréversible, il faut juste un peu de courage pour entreprendre ce qui doit l'être.

Le texte, empreint d'humour et de légèreté, prête par moment à sourire, puis se montre plus grave ou triste à d'autres. le subtil dosage entre les deux rend cette histoire encore plus juste, plus concrète. Toute vie présente un mélange de ces différents aspects.
Sur la fin, tout s'accélère.
Le suspense est maintenu jusqu'au bout, le final saisit. le récit prend un tournant plus qu'inattendu et qui glace le sang.
Je ne vous en dirai pas plus, mais n'hésitez pas à vous plonger dans cette histoire. Elle permet de relativiser sur de nombreux non-événements du quotidien qui pourtant prennent parfois une place bien plus importante qu'ils ne devraient.
La vie est trop courte pour nourrir des regrets, alors, autant vivre en accord avec soi-même et faire fi de chaque chose qui pourrait nous bloquer ou nous empêcher d'être nous-mêmes.
Cette histoire, en plus d'être bien écrite, aide à réfléchir. Que demander de mieux ?
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Vincent Kaplan a tout pour être heureux, une femme qu'il aime, une fille magnifique et un poste prestigieux dans une grande banque parisienne. Mais il ne pense qu'à son travail et néglige sa famille. On le retrouve quinze ans plus tard, employé à un poste modeste dans l'administration du Trésor et surtout alcoolique et déprimé. Il a causé un accident et on lui a retiré son permis avec une obligation de se soigner. Il va donc s'inscrire chez les Alcooliques anonymes où il rencontrera Patrick et Louis qui l'aideront à remonter la pente. le livre alterne sa lutte présente et les flashbacks du passé où Vincent nous raconte son histoire. Il a aussi été marqué par l'attentat de la rue Copernic en 1980 auquel il a échappé grâce à la naissance de sa fille Marie.

Le livre est classé à la fois en littérature générale et en polar / thriller. Cette première partie, relevant de la littérature générale, voire même du feel good est vraiment bien. le texte sonne juste, les personnages sont convaincants, en particulier Vincent et son ami Louis. Leur difficile lutte contre l'alcool et la dépression est présentée de manière réaliste et nuancée, peu à peu Vincent voit le bout du tunnel, comme le montre la couverture. J'ai beaucoup apprécié cette partie du livre. Par contre, il est classé également en thriller et c'est là que les choses se gâchent sérieusement. du feel good, on bascule soudain dans le roman noir, la fin est tout à fait inattendue, mais je la trouve bâclée et pas convaincante du tout, elle arrive comme un cheveux sur la soupe, ce qui est vraiment dommage vu la qualité du livre en dehors de cette fin. le personnage de Marie n'est pas réussi non plus, elle est vraiment trop cruche. A moins qu'elle ne serve qu'à réitérer les mauvais choix de son père.

Le thème général du livre est la fragilité de la vie et de son basculement possible à tout moment. Vincent pense avoir trompé sa femme une seule fois, mais il n'a surtout pas vu ni senti la destruction progressive de sa famille et la souffrance de sa femme, son adultère ne mettant que le point final au processus. Toute la partie qui raconte la vie de Vincent est très intéressante et c'est dommage que ce beau roman soit gâché par sa fin.

Un autre point qui m'a souverainement déplu est la mise en page absolument lamentable du texte, avec d'innombrables mots coupés par des tirets qui ne servent strictement à rien, des sauts de lignes non adéquats, plusieurs tailles de caractères sur la même ligne qui perturbent leur alignement. Malheureusement ce problème n'est pas du tout exceptionnel avec les livres auto-édités ou certaines petites maisons d'édition sur Netgalley et cela gâche vraiment le plaisir de la lecture, on dirait que le texte n'a pas été relu avant d'être publié.

Un grand merci à Netgalley et aux Editions Nouvelle Bibliothèque pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir un premier roman d'un auteur prometteur.
#Terminus #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Tu te souviens comme on était connes à l'époque. On était tellement impatiente d'avoir nos règles que le jour où c'est arrivé, on a cru que c'était le plus beau jour de notre vie ! En vrai, je suis sûre que c'est une connerie que l'homme a inventée pour nous faire chier !
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« — Je rigole ! Excuse-moi, mais j’adore quand tu paniques. C’est trop mignon »
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Mon grand, mentir n’est pas toujours mal. Il faut utiliser le mensonge intelligemment et c’est faire preuve d’intelligence si tu ne révèles à certains qu’ils ne le sont pas.
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« Vincent était un intellectuel qui avait toujours confiance en lui et pourtant, il perdait systématiquement tous ses moyens dès qu’une fille lui adressait la parole. »
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Mais que m'arrive-t-il ? Je suis en train de les remercier. Je ne suis qu'un paumé qui a raté sa vie ; qui ne fait que picoler pour oublier, pour ne pas penser… Tout simplement, pour ne pas regarder l'existence en face. Cette vie que j'ai lamentablement gâchée - j'avais tout pour moi et pourtant j'ai tout foutu en l'air.
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