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EAN : 9782366585001
125 pages
KERO (17/10/2018)
3.67/5   3 notes
Résumé :
«  C'est la défense et l'illustration du Français moyen ou plutôt du Français ordinaire, expression que je préfère, qui ont été le fondement de mon inspiration dans mes films.  »
Des films qui lui ressemblent, des films qui nous ressemblent. Dans son dictionnaire, Gérard Jugnot nous livre les clés de sa popularité et de sa formidable carrière qui font de lui un des acteurs les plus aimés de France. Assurément la très grande majorité des Français se reconnaî... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
C'est avec les mots justes et souvent beaucoup de tendresse que Gérard Jugnot nous offre une autobiographie des plus intimiste sans pour autant tomber dans le pathos.

Une lecture qui se veut et est facile, où l'on à l'impression d'entendre l'acteur nous parler de sa vie exceptionnelle de « français moyen ». Cette autobiographie est à l'image de ce que l'on peut attendre de Gérard Jugnot, simple, humble et timide. L'auteur s'ouvre à ses lecteurs, mais garde cette pudeur qui lui est tellement caractéristique.

Un très bon moment de lecture, d'un ouvrage où l'on pourrait extraire des dizaines et des dizaines de citations, les plus tendres, belles et pleine de réflexions.

La réflexion que je préfère est certainement la suivante : « le mot urne, désigne à la fois un récipient où l'on conserve les cendres des morts et cette boîte où l'on dépose son bulletin de vote. C'est curieux que la fin de tout, soit aussi l'espoir d'un avenir meilleur !! », réflexion à la fois drôle et pleine d'esprit.

Dans l'un des chapitres de ce livre, Gérard Jugnot répond au Questionnaire de Proust, ce qui en soit m'a fait sourire étant un questionnaire que je propose de temps en temps aux auteurs qui veulent bien me répondre.

À l'instar de Gérard Jugnot, de nombreuses personnalités se sont prêté au jeu du dictionnaire de ma vie tel que Louis Chedid, Michel Leeb, Gérard Darmond ou bien encore Eric Dupond-Moretti
Lien : http://www.bouquinovore.com/..
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Dans cette oeuvre autobiographique, Gérard Jugnot se livre à nous de manière simple et humble. Il nous relate les événements qui ont marqué sa vue et qui ont façonné la personne que l'on connaît aujourd'hui.

J'ai eu l'impression de l'écouter parler à la lecture de ce texte. Son écriture est fidèle à lui même. le livre se lit rapidement et facilement. J'ai découvert l'amour de Gérard Jugnot pour la langue française, qui transpire à travers toute son écriture.

Une occasion d'en apprendre plus sur cet acteur, qui bien souvent dans ses rôles a su dépeindre le portrait du "Français ordinaire" ou "Français moyen" qui nous a permis de nous identifier plus facilement à lui.

Il s'agit là de ma première lecture de 2022, et elle fut fort agréable.
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Le rire a beaucoup à voir avec le drame. Il s’appuie sur le drame en même temps qu’il l’efface. C’est merveilleux de voir le visage de ces petits mômes, parfois cabossés, retrouver la lumière d’un sourire, d’un rire. Tout le monde en a fait l’expérience : un petit enfant trébuche et s’écorche le genou. Il s’est fait un peu mal. Il se relève, regarde ses parents. Il hésite, partagé entre la douleur, la vexation ou la fierté. L’instant est crucial : si la maman s’affole, court vers lui au bord des larmes, il est à peu près certain que l’enfant va plonger dans un torrent de pleurs. Si, au contraire, les parents arrivent à trouver le chemin d’une blague, du genre : « Ah, le méchant caillou qui s’est jeté sur ton genou ! », vous verrez l’enfant vaciller entre deux émotions, avec le pleurnichard « C’est pas drôle ! » qui débouchera sur un rire au milieu des larmes.
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L’avantage dans la comédie, c’est que l’acteur ne se prend pas pour ce qu’il joue. Contrairement à ceux qui jouent des héros sans défauts, quand on évolue dans les médiocres ou les cons, on est à l’abri de ce risque ; on évite de s’identifier à l’image qu’on renvoie… L’acteur est aussi son propre instrument. Même si vous voulez tout jouer, vous le jouerez avec cet instrument : une contrebasse comme pouvait l’être Philippe Noiret ou une flûte comme Fabrice Luchini, un orchestre symphonique que peut être Gérard Depardieu ou un violon comme Sandrine Kiberlain. En débutant, certes, j’aurais aimé être Alain Delon ou Gérard Philipe, pour avoir les plus belles femmes du monde dans mes bras. J’ai très vite compris qu’il me fallait optimiser mes chances dans un autre registre, celui de la comédie. À défaut d’être admiré ou aimé d’emblée, j’ai tenté d’être aimable…
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Avec mon physique passe-partout, je ne passe plus beaucoup inaperçu… Moi, le petit garçon timide qui faisait des clowneries pour qu’on le remarque, je passe ma vie à me faire discret quand je ne suis pas en représentation. Quand j’étais jeune, j’avais beaucoup de mal à héler le garçon dans un café. Un manque d’affirmation et un terrible embarras me rendaient transparent. Aujourd’hui, quand je rentre dans un café en France, les têtes se tournent et je deviens souvent le centre d’attraction. La même timidité me fait parfois tourner les talons et m’enfuir… J’ai l’impression de vivre dans un village de soixante-six millions d’habitants. Le sentiment de ne pas exister fait place à l’observation de tous les instants. Même si je me suis un peu guéri de cette timidité, c’est assez particulier de ne pas pouvoir se gratter le nez en paix !
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Quand vous tournez un film contemporain, vous pouvez mettre votre caméra partout. Tout peut s’organiser de belle façon, mais rien ne vous y contraint « scénaristiquement ». Se projeter dans le passé vous oblige à composer chaque pl an, chaque cadre. Il y a une véritable création, une recréation à l’instar du noir et blanc qui n’existe pas dans la vie. Se transformer en reporter pour essayer de comprendre comment les gens vivaient, aimaient, souffraient est un plaisir inégalé. Et le fait de jouer dans ces films vous transporte encore plus : les costumes, les décors où vous évoluez, les déplacements à cheval, en charrette ou dans d’antiques voitures… Vous y êtes ! Vous touchez du doigt les sensations, les odeurs, édulcorées, soit ! La machine à remonter le temps fonctionne.
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Les gens ont toujours tendance à confondre les acteurs et leurs personnages. Exit le franchouillard, un peu teigneux, lâche et râleur ; place à saint Clément Mathieu. C’est tout juste si les admirateurs ne m’amenaient pas leurs enfants pour les faire bénir ! Ce film m’a permis de repartir, de rebondir. Dans des banlieues dites sensibles, j’ai pu remarquer par la suite que les jeunes connaissaient plus Les Choristes que Les Bronzés. Ils s’étaient reconnus dans ces enfants délaissés qui découvrent le chemin de la liberté grâce à leur professeur, à ses méthodes d’enseignement et à la musique. Le fait d’avoir situé l’action dans un passé révolu fait des Choristes une œuvre intemporelle. C’est l’avantage du cinéma d’époque. Toutes les générations peuvent s’y retrouver.
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Video de Gérard Jugnot (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gérard Jugnot
Humoriste, comédien et auteur, Gérard Jugnot a présenté chez Sauramps à Montpellier son dernier ouvrage "Le dictionnaire de ma vie" qui revient sur le destin et les passions de cet acteur chouchou des Français.
Retrouvez l'ouvrage en magasin ou sur notre e-shop : https://bit.ly/2Z3IQ8B
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