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Commandant Perrot tome 11 sur 15
EAN : 9782372605137
380 pages
Palémon éditions (11/12/2017)
3.4/5   5 notes
Résumé :
[PEUT ÊTRE LU INDÉPENDAMMENT DES TOMES PRÉCÉDENTS]

Les commissaires Perrot et Lefèvre se lancent sur la piste d'un mystérieux serial killer... Le corps mutilé de Sabrina Boucheul est découvert dans un chemin forestier nantais au petit matin. Fait troublant, le même mode opératoire a présidé au meurtre d'une autre jeune femme quelques mois plus tôt dans le Morbihan. Les commissariats de Nantes et Vannes sont conjointement saisis, aussi Perrot et Lefèvr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je remercie Babelio ainsi que les Éditions du Palémon pour la réception de ce livre de Anne-Solen Kerbrat-Personnic dans le cadre de la Masse Critique.

Le corps d'une jeune aide-soignante, Sabrina Boucheul, est découvert à moitié enseveli dans un sous-bois. Elle était enceinte, et le foetus a été prélevé post-mortem.

Les commissaires Perrot et Lefèvre sont chargés de résoudre cette affaire sous la pluie et le froid glacials qui balaient la région nantaise.

Au fur et à mesure que l'enquête avance, et plutôt lentement à mon goût, il s'avère qu'une autre jeune fille dans le Morbihan, Cindy Joly, a subi le même sort que Sabrina.
Nos policiers rejoignent donc le commissariat de Vannes, ancienne cité médiévale des Ducs de Bretagne, pour recouper leurs éléments avec ceux de la capitaine Jeanne Sixte.

Qui a pu assassiner ces jeunes filles enceintes dont le seul point commun était de travailler en horaires décalés et d'emprunter les transports en commun la nuit ?

Quand une troisième jeune fille, Lou Hauguin, disparaît à son tour, une course contre la montre est engagée pour essayer de la retrouver vivante.

Belle plume de l'auteure qui apporte de nombreuses belles descriptions des villes bretonnes et de l'ambiance générale.
Des détails m'ont cependant un peu dérangée dans le livre. le manque de modernité et quelques termes inusités du genre "regagner ses pénates".
J'ai noté également des erreurs dans le livre. A la page 43 Cindy porte le nom de Taviec et par la suite celui de Joly ; page 375 Lefèvre mentionne le prénom de Lou alors qu'il s'agit de Sabrina.

A mon goût l'intrigue traîne trop en longueur, avec des enquêteurs, certes motivés mais mous, longs à la détente. Lefèvre ne pense qu'à manger (ce qui apporte une belle dose d'humour tout de même) et Perrot se débat entre l'enquête et des problèmes familiaux.

Le tueur se devine rapidement avec des motivations prévisibles. La chute donne une impression de déjà vu et sans réelle originalité malheureusement.
L'action qu'on a attendue en vain pendant tout le roman n'arrive qu'au cours d'un final qu'on croirait tout droit sorti de la série "Esprits criminels".

" À leur corps défendant " est un roman régional juste divertissant pour les amateurs de polars. Ceux qui aiment les thrillers bien glauques peuvent passer leur chemin.




















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Ce roman illustre qu'il est toujours difficile d'être une femme à l'heure actuelle – et il est difficile de dire le contraire. Deux jeunes femmes ont été retrouvées tuées, une troisième est enlevée à son tour, autant dire qu'une course contre la montre s'engage pour la retrouver. Les commissaires Perrot et Lefèvre enquêtent, tout en ayant une vie familiale tout sauf simple : la fille De Perrot est soignée pour un cancer.

Trois jeunes femmes, et peu de points communs, finalement : elles sont des femmes, elles sont jeunes, elles travaillent en horaire décalé et, comme toutes les femmes qui travaillent ainsi, elles vont travailler avec la peur au ventre, matin et soir. Delphine Seyrig le disait déjà dans une interview donnée dans les années 70, et qui a tourné en boucle récemment : une femme, qui se promène seule à minuit, n'est pas en sécurité. Une femme qui travaille ne l'est pas non plus. Bien sûr, il existe toujours des personnes pour dire :
– il ne faut pas avoir peur (facile à dire bien en sécurité chez soi) ;
– il faut trouver des solutions.
Certes. La solution que ces jeunes femmes ont trouvé aurait dû les protéger. Mais il est toujours des hommes pour savoir mieux que les femmes ce qu'elles doivent faire de leur vie, ce qu'elles doivent faire de leurs corps. En effet, le second point commun entre ces jeunes femmes est qu'elles étaient enceintes, et qu'elles avaient l'intention d'interrompre leur grossesse. L'interruption volontaire de grossesse est un droit, on l'oublie trop souvent. Il a fallu attendre la loi Veil pour qu'il soit dépénalisé, et la loi Vallaud-Belkacem de 2014 pour que l'idée de « situation de détresse » soit supprimée. Autant dire que le parcours pour accéder à l'avortement n'a pas été si simple pour ces jeunes femmes, ce que les deux enquêteurs découvriront au cours de l'enquête.
Non, l'enquête ne fut pas facile, et elle n'est pas forcément facile à lire, parce que certaines scènes sont sanglantes, parce que nous sommes avec les victimes, non avec le tueur, qui ne mérite pas plus de place dans le récit que celle qui lui a été accordée.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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J'ai reçu ce livre grâce à l'opération Mass critique sur les polars. Comme je suis une fan de romans policiers, j'étais ravie de participer !
L'intrigue de ce livre se déroule en Bretagne, entre Nantes et Vannes. La météo correspond aux clichés, l'enquête se déroule sous une pluie incessante. Est-ce cette pluie continuelle qui dilue tout, ou la lenteur de l'histoire, j'étais au début assez agacée par le style de l'auteur. Puis on se laisse prendre, moins par l'intrigue policière que par l'ambiance et les personnages dépeints, les victimes et leur famille, les policiers ...
Comme l'annonce l'éditeur sur la quatrième de couverture, voici une belle analyse sociologique, nous entrons dans l'intimité des policiers et sourions à la complicité entre Perrot et l'incorrigible Lefèvre, les victimes, leur famille et amis nous deviennent familiers.
Le gros point noir de ce livre est finalement l'intrigue policière, , le dénouement est décevant, presque bâclé.
Voici un roman à lire sous la couette une journée hivernale pour l'ambiance et l'humour de Lefèvre.
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Première rencontre avec cet(te) auteur(e) qui me pousserait à dire que j'ai envie d'en savoir plus...C'est de la bonne écriture policière( je ne suis pas une spécialiste du genre), avec une enquête qui tient la route, des "flics" aux problématiques humaines, avec lesquels, très vite, on se sent en empathie, une dose d'humour juste ce qu'il faut pour "aérer" les épisodes un peu "gore", spécifiques à tout suspens policier. Je le disais dès le départ, je vais regarder attentivement du côté "des productions" de la dame.
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Ames sensibles, s'abstenir de cette lecture : il y est question de jeunes femmes assassinées et dont le foetus a été enlevé post-mortem.

Perrot et Lefèvre se voient confier l'enquête. Au départ, aucune piste, jusqu'à ce qu'ils découvrent qu'une autre femme à Vannes a été tuée de la même façon. Et pour corser le tout, une troisième jeune femme est portée disparue : le temps presse.

Une enquête morbide attend les deux enquêteurs. Sans oublier que la fille de Perrot se découvre atteinte d'un cancer.

Mais rassurez-vous, rien n'entame l'appétit de Lefèvre.

L'image que je retiendrai :

Celle du verni à ongles que portaient les jeunes femmes.
Lien : http://alexmotamots.fr/a-leu..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Elle a l'impression d'être l'actrice de quelque mauvais film d'horreur, de ceux que les ados s'arrachent le samedi soir autour d'un seau de pop-corn. Elle est dans le rôle de la pauvre victime sans défense, la poupée aux airs de jeune fille, proie idéale de tous les détraqués de la terre. Mais elle n'a pas lu le scénario, elle ignore tout du sort qui lui est réservé. D'ailleurs, son maton le sait-il lui-même ? Suit-il quelque plan machiavélique connu de lui seul ou agit-il de manière instinctive, animal encerclant sa proie avant de mieux la dépecer.
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La victime avait sans doute des parents et peut-être un compagnon puisqu'elle portait un enfant... Il ne peut s'empêcher d'imaginer dans quel état lui-même serait si sa fille venait à disparaître. Il sait que la qualité première du policier comme du médecin ou du travailleur social est de savoir prendre ses distances, se désincarner en quelque sorte, pour ne pas laisser l'affect l'emporter sur la raison et le jugement.
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En s'achetant ce joli flacon ciselé de chez Dior, c'était comme accéder à un monde différent, plus léger, plus facile, plus heureux en un mot.
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- C'est comme je vous dis. L'utérus déformé est sans conteste celui d'une femme enceinte, mais il n'y a plus de foetus à l'intérieur.
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